Un homme contre Metz (3-1), Edinson Cavani

Libéré du poids d’Ibrahimovic et aligné à la pointe de l’attaque, Edinson Cavani a montré de belles choses hier soir, dans la lignée de son match face à Lille. Auteur de son 12e but de la saison en L1, son 24e toutes compétitions confondues, l’ancien attaquant de Palerme semble en forme sur cette fin de saison.

Hier, il a beaucoup tenté sur le plan offensif, comme à son habitude, ne cadrant que 2 tirs, pour 1 but marqué. Rien de fou, mais l’international uruguayen a fait preuve d’une plus grande justesse sur le plan technique. Son deuxième but, sur un petit piqué digne d’une confiance retrouvée en témoigne. Au niveau, de ses passes, c’est un quasi sans faute : l’Uruguayen a réussi 23 passes sur 25, soit un taux de réussite s’élevant à 92%, au dessus des standards habituels proche des 83%. 

Sur le plan défensif, Cavani ne s’est pas ménagé. Premier à réaliser le pressing, il a été salué par Albert Cartier après la rencontre pour sa combativité, il a effectué deux tacles, en en réussissant un, effectué une interception et trois récupérations de ballons. Edi a également subi deux fautes, en ayant commis aucune. Bref, la copie rendue par l’ancien joueur de Naples est assez bonne dans l’ensemble.

En forme sur cette fin de saison, Cavani profite-t-il de l’absence d’Ibrahimovic et de son repositionnement à la pointe de l’attaque ? S’il a marqué 4 buts sur les trois matches où Ibrahimovic était absent (et autant que lors des 18 derniers matches), Cavani n’est-il pas surtout victime d’un jeu basé sur la possession ? Comme contre Lille, Paris a semblé libéré sur le plan offensif, n’hésitant pas à chercher la verticalité. Mais n’était-ce pas le cas sous Ancelotti, avec Ibrahimovic à côté de Menez ou de Lavezzi en pointe ? Edi doit aussi s’affirmer et ne plus se cacher derrière sa fameuse complémentarité avec le Suédois. Pastore, dans ce domaine, est la voie à suivre.

Amezienne Rehaz