Un homme contre Nantes (0-2), Zlatan Ibrahimovic

Alors que le PSG venait d’inscrire 12 buts sans Ibrahimovic, avec une attaque libérée, selon les spécialistes, permettant à Pastore, Lavezzi et Cavani de combiner de manière plus « intense », le retour de l’attaquant Suédois était forcément scruté hier soir. 

Même s’il a tendance à autant décrocher, Ibrahimovic a touché moins de ballons qu’un certain Javier Pastore, que certains pensaient inhibé par la présence de l’ancien attaquant du Milan AC (52 contre 68). Son taux de passes réussies est le plus faible du onze parisien, juste derrière Cavani (76% loin des 86% de moyenne pour l’ensemble du collectif).

Paradoxalement, c’est le joueur qui a créé le plus d’occasions hier soir (4) : en somme, on a vu un Ibrahimovic collectif, auteur d’une passe décisive pour Matuidi, et offrant un Cavani une balle de but, non convertie par l’Uruguayen. Zlatan a également tenté sa chance par trois fois, ne cadrant qu’une seule frappe, repoussée par Riou. Sa première tentative a néanmoins amené le premier but d’El Matador.

Défensivement, on a vu un Ibra très concerné, notamment lors des coups de pieds arrêtés adverses. Le Suédois a repoussé bon nombre de tentatives, remportant également 7 de ses 8 duels aériens (1 sur le plan défensif, 6 sur le plan offensif), mettant en difficulté la charnière du FC Nantes.

Si tout ne fut pas parfait, notamment à la perte du ballon, Ibrahimovic s’est montré concerné par la fin de saison du PSG, ne pâtissant pas des rumeurs sur un PSG meilleur et plus vertical en son absence. La première mi-temps nous a rassurés dans ce domaine. Un but pour récompenser ses 45 premières minutes n’aurait pas été de trop.