Vidéos à l'appui, Pochettino a haussé le ton lors de la mi-temps face à Barcelone

RMC n'a pas peur de l'affirmer : « Ce sont peut-être les 15 minutes qui ont changé la face de ce huitième de finale retour de Ligue des champions. » Car durant cette pause, l'entraîneur du PSG Mauricio Pochettino a recadré ses troupes, coupables d'une première période pas au niveau qu'il attendait de ses joueurs. Bousculés et malmenés par le Barça en première période, les joueurs du PSG ont été remués par l'Argentin durant la pause. Enervé par la prestation du onze, Pochettino a haussé le ton devant son groupe, sous le contrôle de Leonardo.

Un assistant vidéo était en tribunes et a pu faire un montage des erreurs commises par les joueurs, ce qui a permis à Pochettino d'argumenter ses propos concernant les manques cruels de son groupe sur le terrain. C'est un dispositif classique chez le technicien argentin, ardent partisan de ces enregistrements de première période depuis ses débuts à l'Espanyol Barcelone. Aussitôt revenus au vestiaire, le coach et ses adjoints s'enferment trois ou quatre minutes, selon L'Equipe, pour sélectionner des moments de la rencontre, des dispositions tactiques, des attitudes ou des réactions.

Deux joueurs ont ainsi été réprimandés selon RMC, à savoir Layvin Kurzawa et Julian Draxler, coupables de ne pas respecter les consignes de l'entraîneur. Florenzi et Paredes en ont aussi pris pour leur grade, images à l'appui, raconte L'Equipe, coupables d'une absence d'engagement dans les duels et d'un positionnement trop éloigné de l'adversaire dans leurs zones. Par la suite, le coach argentin a rappelé l'aspect tactique qu'il souhaitait impulser à la rencontre, il a demandé notamment que les joueurs se remettent en question, qu'ils se battent, qu'ils se lâchent et arrêtent de penser à la large victoire de l'aller (4-1).

Ce n'est qu'en fin de pause que le capitaine Marquinhos et l'attaquant Kylian Mbappé ont pris la parole. Ils souhaitaient que l'équipe joue plus haut et l'ont demandé à leurs partenaires. Avec l'entrée de Diallo, combinée à une présence plus haute sur le terrain, le PSG a moins souffert en début de seconde période et est parvenu à se qualifier pour les quarts de finale, non sans trembler.