Villas-Boas avant PSG/OM : « On doit jouer avec beaucoup d'agressivité »

Quatre mois après un PSG/OM marqué par de nombreux mauvais coups et une ambiance délétère qui s'est matérialisée par quatre expulsions, deux des grands ennemis du football français se retrouvent à l'occasion du Trophée des champions. Le coach phocéen André Villas-Boas a lancé le match en conférence de presse, expliquant notamment qu'il « préfère toujours quand un Classique est chaud. Et on aussi a la demande des supporters de répondre avec agressivité et autorité. »

« Oui, le match était hors de contrôle à la fin, mais plus à cause des provocations des autres que de nous. »

Alors que son équipe est déjà régulièrement avertie, il est revenu sur le dernier affrontement et espère bien que ses joueurs ne vont pas lever le pied : « Oui, le match était hors de contrôle à la fin, mais plus à cause des provocations des autres que de nous. De toute façon, on est déjà l'équipe la plus cartonnée, même sans Paris… Cela peut sortir, je ne l'espère pas, mais on doit jouer avec beaucoup d'agressivité. De l'humilité aussi mais de l'agressivité et de l'intensité, c'est important contre Paris. »

L'entraîneur olympien est aussi revenu sur l'aspect plus footballistique du dernier rendez-vous : « Cela avait été dur, on a bien souffert, il y avait eu des situations dans notre surface de réparation et des grosses occasions. On avait été très efficaces et on avait bien défendu, on avait coupé leur rythme de jeu mais ils avaient eu 3 ou 4 grosses occasions pour marquer ou égaliser. [...]  On sait que ça va être un match chaud. C'est mon 3e match contre eux, le premier avait été raté (0-4), le deuxième une réussite (1-0), j'espère faire un peu mieux défensivement, même si on va souffrir, et offensivement aussi, avoir plus d'occasions. »

Alors que l'OM a une belle chance de décrocher un titre avec ce Trophée des champions, le premier depuis plus de dix ans, Villas-Boas va accuser le... PSG pour ce palmarès vide : « L'OM ne gagne plus depuis que le PSG a changé la face du foot français. Ce n'est pas non plus la faute de l'OM, c'est la réalité du championnat le plus déséquilibré au monde. Mais bon… Quand le PSG n'est pas là il faut en profiter, c'est ce que Monaco a fait (en 2017). Mais sinon la normalité est que le PSG gagne tout. Alors on a une opportunité, on va voir si on peut la saisir. Mais on n'a pas de pression parce que comme je l'ai déjà dit : il y a un milliard et demi de différences d'investissement entre les deux clubs, ça c'est la réalité. »