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Rummenigge et Aulas commentent encore le transfert de Neymar

Publié le mercredi 9 août 2017 à 18:28 par Rédaction
Jean-Michel Aulas, très critique sur le transfert de Neymar ces derniers jours, a pourtant affirmé à France Football ne pas être "anti-PSG". De son côté, Karl-Heinz Rummenigge a tenu à différencier la philosophie supposée du Bayern Munich à celle du club parisien.

« Je ne suis pas anti-PSG ». C’est ainsi que Jean Michel Aulas a tenu à clarifier son opinion sur la venue de Neymar dans la capitale. Le 24 juillet dernier, le président lyonnais avait d’abord montré son scepticisme quant à ce transfert, qui n’était, à l’époque, qu’une rumeur. « L'économie du foot, ce n'est pas d'acheter des joueurs à 220 M€, nous on a une stratégie » avait-il alors déclaré.

C’est aujourd’hui un tout autre discours que tient Jean-Michel Aulas dans les colonnes de France Football. « Le transfert de Neymar ? C'est fantastique. J'applaudis à deux mains si Nasser Al-Khelaïfi a les moyens et la possibilité de réaliser un tel transfert. » a déclaré le dirigeant rhodanien. D’abord réticent, il annonce aujourd’hui comprendre les enjeux positifs qu’entraine la venue de l’attaquant brésilien : « Tous les clubs vont en bénéficier indirectement. Notre stade sera plein pour la venue du PSG. Cela peut permettre à la Ligue 1 d'attirer de nouveaux partenaires et, surtout, de négocier une augmentation des droits TV». 

De son coté, Karl-Heinz Rummenigge, membre de la direction du Bayern Munich, a un avis plus mitigé sur le sujet. Dans l’hebdomadaire allemand Sport Bild, le dirigeant bavarois s’insurge : « Le transfert de Neymar a coûté plus cher que le total dépensé pour notre stade (l’Allianz Arena a couté 340 millions d’euros mais la compagnie d’assurance Allianz a financé une partie du projet, ndlr). Nous, le Bayern, devons avoir une philosophie différente : nous ne voulons pas de ça, nous ne pouvons pas faire ça » . Il emboite le pas à son associé Uli Hoeness, président du club munichois, qui avait déclaré que dépenser « autant d’argent » pour un joueur était « plus un aveu de faiblesse qu’un tour de force ». Le Bayern, en compagnie du Barca et de la Juve, aurait d’ailleurs pris part à la création d’un front européen anti-PSG à la suite du dossier Neymar (propos traduits de l’allemand par Foot Mercato).

Par Théo Damiens


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