Sergio Ramos ouvre les portes du Real Madrid à Neymar

Bien que débarqué l'été dernier à Paris, Neymar se retrouve malgré lui dans des rumeurs récurrentes de transfert, l'intérêt du Real Madrid le concernant n'étant pas nouveau. Dernièrement, c'est le journal sportif catalan Mundo Deportivo qui faisait état de contacts entre le président madrilène Florentino Pérez et le très présent père du joueur, le fameux Neymar Pai. Si la rumeur n'a pas vraiment trouvé de confirmation depuis, cela n'a pas empêché un membre important du Real, à savoir le capitaine Sergio Ramos, de la commenter au micro de la Cadena SER.

Le défense central va dire tout le bien qu'il pense du joueur : «J’aime avoir les meilleurs joueurs et Neymar en est un. Peut-être qu’il pensait que ce serait plus facile de passer par le PSG plutôt que d’aller directement du Barça au Real Madrid. Il fait partie des meilleurs joueurs du monde et personne ne sait ce qu’il peut se passer. Le football nous réserve plein de surprises. J’aimerais l’avoir avec moi, sans aucun doute. Il fait des différences, je lui ouvre la porte (du Real Madrid).» Bien conscient qu'un transfert de cet envergure ne se négocie pas aussi facilement, notamment parce que Neymar est sous contrat à Paris jusqu'en juin 2022, le défenseur espagnol va même en rire un peu «Si cela ne dépendait que de moi, Neymar pourrait venir dès décembre...» 

Si Neymar venait à rejoindre le Real Madrid un jour, ce serait un véritable crève-coeur pour certains Catalans. Il y a peu, l'avant-centre du Barça Luis Suarez évoquant notamment le départ de son ex-coéquipier avec regret :  «Neymar nous manque sur le terrain, mais encore plus en dehors, parce qu’il était spécial. Il l’a déjà dit, on parlait beaucoup, on rigolait beaucoup, il transmettait beaucoup de joie et de bonheur tout le temps. Ney a été important pour nous. [...] J’ai toujours essayé de tout faire pour qu’il reste parce que je croyais que c’était ici qu’il serait le mieux, mais c’est une décision qui lui appartient [...]  Au regard de notre amitié, c’était douloureux de le voir partir.»