Plusieurs maillots du PSG offerts à Webo

À la suite des propos racistes présumés du quatrième arbitre roumain envers l’adjoint camerounais d’Istanbul Basaksehir, Pierre Webo, mardi soir, la rencontre entre le PSG et le club turc a été stoppée au bout de 13 minutes de jeu. Les joueurs des deux équipes décidant de frapper fort et d’agir en commun, le match n'a repris que le lendemain et c’est le PSG qui l’a emporté assez largement (5-1) face à son adversaire turc, se qualifiant à cette occasion pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions en tant que leader de son groupe. Pour autant, le sportif passe au second plan face à des évènements de la sorte.

L'élément majeur étant l’action commune des joueurs en soutien à Webo, décidant de ne plus retourner sur le terrain le jour même en signe de protestation contre ces propos inacceptables. Pour affirmer le soutien continu du PSG à l’ancien attaquant camerounais reconverti adjoint, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi lui a offert un maillot du club signé par l’ensemble des joueurs présents. Ce cadeau a été remis au principal intéressé en marge de la rencontre dans les couloirs du Parc des Princes et révélé par un message posté par le club turc sur les réseaux sociaux dans la soirée.

Le club turc a également tenu à remercier le président Al-Khelaïfi pour l'accueil chaleureux réservé à la délégation stambouliote composée des deux vice-présidents Mesut Altan et Mustafa Saral et du PDG du club Mustafa Erogut, tous les trois venus assister à la rencontre en France. Les deux camps ont d'ailleurs pu longuement échanger avant la rencontre dans les salons du Parc des Princes.

Mais le président parisien n'est pas le seul à s'être impliqué auprès de Pierre Webo après les incidents de mardi puisque deux joueurs du club de la capitale ont eu un geste en plus pour l'adjoint camerounais d'Istanbul Basaksehir. Après la rencontre, Presnel Kimpembe et Kylian Mbappé sont allés offrir leur maillot du match à un adversaire pour lequel ils s'étaient mobilisés la veille, les deux étant parmi les plus virulents concernant la non-reprise du match.