Article 

Espagne - Italie : soirée cauchemar pour Verratti

Publié le dimanche 3 septembre 2017 à 12:03 par Matthieu Martinelli
Dans un match au sommet de son groupe de qualification au prochain Mondial, Marco Verratti a vécu une soirée bien difficile avec sa sélection italienne.

Dans le match qui devait décider l’issue du groupe G, l’Espagne a infligé une véritable correction (3-0) à une équipe d’Italie incapable de lui poser le moindre problème au cours des 90 minutes. La qualité de la possession ibérique a rappelé celle des plus belles heures de la Roja entre 2008 et 2012, contraignant une Squadra Azzurra perdue et sans idée à jouer de la figuration. 
Un véritable naufrage donc, duquel Marco Verratti n’a pu se sauver. Pour des raisons propres à lui… et d’autres plus contextuelles. La même histoire se répète quasi-systématiquement depuis la prise de fonction de Giampiero Ventura il y a un an : le 4-2-4 italien, qui dispose deux duos latéral-ailier très écartés de chaque côté, et une doublette d’attaquants collée aux centraux adverses, ignore délibérément le milieu de terrain. Le schéma classique d’une attaque placée italienne est ainsi le suivant : redoublement de passes entre les deux centraux et un milieu qui décroche, avant d’ouvrir vers le côté pour une combinaison et un centre à destination des deux attaquants. L’Italie est ainsi une équipe étirée qui joue direct. En d’autres termes, l’Italie est une équipe qui n’exploite aucune des qualités de Verratti, dont le rôle se résume essentiellement à du « recyclage de possession ». 
Peu aidé par le style de jeu de son équipe, Verratti n’a cependant pas été en mesure de hausser son niveau individuel face aux éléments contraires, comme cela avait pu être le cas lors de déroutes parisiennes au Camp Nou (décembre 2014 et avril 2015) lors desquelles il avait été le seul à surnager. Averti en début de match pour s’être jeté inutilement aux abords de sa surface, le Gufetto n’a jamais vraiment semblé entrer dans sa partie, réalisant même quelques passes mal dosées pour son gardien ou Insigne par exemple. Pire encore, il restera comme le symbole malgré lui de l’humiliation espagnole, le génial Isco lui faisant l’amour sans préliminaires à plusieurs reprises (double contact, petit pont semelle, sombrero). Un match à oublier au plus vite donc.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 

News 

Aujourd'hui

jeudi 28 mars

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee