Battu la semaine dernière par le PSG en Champions League avant de s'écrouler à Séville en Liga, le Barça a cité le club parisien en exemple dans le dossier du numéro neuf qui anime actuellement les débats en Catalogne.
Il y a encore quelques jours, le Barça se croyait la meilleure équipe d'Europe avant d'être battu par un PSG bis et de se faire balayer 4-1 à Séville en Liga. Directeur sportif du Barça, Deco s'est confié cette semaine au micro de Catalunya Radio et a notamment été interrogé sur le dossier du numéro neuf, qui suscite beaucoup de débats en Catalogne en ce moment.
Malgré son efficacité la saison passée (42 buts en 52 apparitions), Robert Lewandowski ne représente plus l'avenir. Le Polonais a fêté en août dernier ses 37 ans et son contrat actuel expire en juin 2026. Le Barça doit-il tourner la page Lewandowski l'été prochain et recrutant un numéro neuf de top niveau ou au contraire prolonger le contrat de l'ancien goleador du Bayern ?
Pour Deco, le Barça peut jouer sans 9, comme le PSG
Deco a été interrogé sur le sujet et estime comme un certain Kylian Mbappé que « le football a changé » et que le poste de numéro neuf ne doit plus être une obsession dans le football moderne : « Je ne pense pas qu'il faille s'obséder avec un numéro 9. Si vous vous obsédez, vous risquez de prendre de mauvaises décisions. Mais au final, le football a changé et on peut peut-être jouer sans numéro 9. »
« Si vous me disiez qu'il y a un numéro 9 comme Robert sur le marché, nous irions certainement voir si nous pouvions le recruter, car Robert a été l'un des meilleurs et a marqué une époque. Mais je pense, je le répète, que ce n'est pas le moment de parler de transfert. Nous avons Robert dans l'effectif, Ferran (Torres) peut jouer ce rôle et il y a d'autres joueurs, donc nous ne devons pas nous focaliser sur un numéro 9, car au final, je ne pense pas que le football dépende autant de cela », a poursuivi Deco, avant de citer de lui-même l'exemple du PSG de Luis Enrique.

« Si vous prenez l'exemple du PSG, il a remporté la Ligue des champions sans aucun numéro 9, en jouant avec des joueurs mobiles qui peuvent se déplacer devant, qui sont capables de changer de position ; aujourd'hui, dans le football, s'obséder sur un numéro 9 est une erreur », estime l'ancien meneur de jeu portugais.
Al-Khelaïfi et Laporta, la dolce vita
Une déclaration qui devrait faire plaisir à Luis Enrique, Luis Campos et Nasser Al-Khelaïfi. Le président du PSG a d'ailleurs invité cette semaine son homologue barcelonais Joan Laporta à l'assemblée générale de l'European Football Clubs (EFC), le nouveau nom du syndicat des clubs européens (anciennement ECA) que préside le dirigeant qatari et qui représente plus de 800 clubs européens.
Un syndicat que le Barça avait quitté il y a quelques années pour tenter de lancer la Super Ligue avec le Real Madrid, la Juventus et plusieurs clubs anglais, sans succès. Laporta a reconnu en marge de cet évènement tenu à Rome mercredi et auquel il est arrivé en... trottinette avec Al-Khelaïfi, que le Barça voulait retrouver des relations normales avec l'UEFA et l'EFC.
« Nous sommes pour la paix du football européen. Nous voulons trouver un accord et revenir au sein de l’UEFA. C’est ce que veulent tous les clubs. Venir ici permet de générer de bonnes choses », a notamment confié Laporta, tandis qu'Al-Khelaïfi lui a souhaité « un bon retour dans la famille » de l'EFC, avant d'ajouter : « Il arrive parfois que des amis aient des divergences d'opinion, c'est normal, mais ils s'unissent toujours pour le bien commun. Il a redynamisé son club, tant sur le terrain, avec une équipe jeune incroyable, qu'en dehors, avec un nouveau stade impressionnant. »