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Marquinhos, les blessures, Barcelone, les jeunes, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant PSG/Auxerre

Publié le vendredi 26 septembre 2025 à 14:40 par Jean Chemarin
C'est un Luis Enrique souriant et sans regret par rapport au dernier mercato qui s'est présenté ce vendredi en conférence de presse à la veille de PSG/Auxerre. Malgré la nouvelle blessure de Marquinhos et la défaite à Marseille, Luis Enrique a tenu (en français) un discours fédérateur et optimiste, que vous pouvez retrouver en intégralité ci-dessous.
C'est un Luis Enrique souriant et sans regret par rapport au dernier mercato qui s'est présenté ce vendredi en conférence de presse à la veille de PSG/Auxerre. Malgré la nouvelle blessure de Marquinhos et la défaite à Marseille, Luis Enrique a tenu (en français) un discours fédérateur et optimiste, que vous pouvez retrouver en intégralité ci-dessous.

On vient d'apprendre que Marquinhos était absent pour plusieurs semaines. Comment expliquez-vous cette série de blessures ? Est-ce que la Coupe du monde des clubs a beaucoup pesé sur les organismes ? Cela commence à faire beaucoup là...

« Rien, c'est le football, c'est la compétition, c'est la normalité. Il faut s'adapter à toute cette situation. Rien d'important. Il faut se préparer pour savoir gérer tout ce qui se passe sur un terrain de football. Il n'y a rien de préoccupant. Je ne suis pas préoccupé. C'est le haut niveau du football. »

L'an dernier, vous aviez anticipé une saison dense, longue, compliquée. Est-ce que vous avez fait le même constat cette saison avec la Coupe du monde des nations l'été prochain ? Est-ce que par rapport à l'an dernier, vous trouvez que les corps sont un peu plus fragiles aujourd'hui ?

« Le football est un sport où les blessures sont normales »

« Non. C'est la même chose que l'année dernière. Je connais les journalistes. Vous êtes comme les journalistes espagnols et italiens, vous êtes tout le temps préoccupés par ces choses. Et quand une équipe perd, c'est la faute à la préparation physique. Quand elle gagne, c'est parce qu'elle est incroyable mentalement. Mais rien n'est une chose ou une autre. Rien, c'est la normalité. Il faut savoir que le football est un sport où les blessures sont normales, parce qu'il y a des traumatismes, des impacts. Ce sont des blessures musculaires, c'est normal. Il faut savoir gérer ça. Pour répondre à la question de savoir si nous avions prévu tout ça, on cherche à prédire toutes les choses qui vont se passer, mais nous ne sommes pas devins, je ne suis pas devin. Je cherche à être devin quelques fois avant les matches, mais je ne sais pas où les joueurs vont se blesser. Je suis "zéro" préoccupé. Et c'est une mentalité que je cherche à transmettre à mes joueurs et aussi aux supporters. Calme, tranquilité. On a plein de joueurs du Campus qui peuvent jouer. Il n'y a aucun problème, c'est la vie. Et tout est planifié avec la direction sportive et avec le président. Nous pouvons rater, bien sûr. On va rater, bien sûr. Mais depuis qu'on est ici, on a réussi beaucoup plus qu'on a raté, mais on va rater, moi le premier. C'est la vie, c'est normal, il faut accepter ça. »

Est-ce que le groupe a digéré la défaite face à Marseille et est-ce que vous attendez une réaction contre Auxerre ?

« Ce que je peux dire du Classique après l'avoir analysé, sans être influencé par les émotions, c'est qu'on a fait un très bon match. On ne méritait pas de perdre ce match, c'est mon opinion. On a créé suffisamment d'occasions pour marquer et faire au minimum match nul. Mais c'est comme ça, il faut accepter le résultat. On l'accepte. Après, les choses qui se sont passées à la fin du match, je pense qu'il y a des personnes qui peuvent juger ça et dire si c'est normal ou pas. »

Avec les nombreuses blessures que vous connaissez, est-ce que vous regrettez de ne pas avoir demandé plus de recrues cet été et est-ce que vous attendez plus de vos remplaçants ?

« Le mercato ? Je ne veux rien changer en ce moment »

« Non. Non. Ce n'est pas facile d'avoir des joueurs pour le PSG. Ce n'est pas comme aller en acheter à Auchan. Quand nous cherchons un joueur pour le PSG, il faut être attentif à tout : aux personnes, à l'argent parce que si tu payes beaucoup d'argent pour un joueur c'est beaucoup de pression pour lui. Nous avons une équipe, on l'a montré l'année dernière. Donc calme. On est prêt pour tout analyser et savoir que ce n'est pas facile de trouver des joueurs pour notre idée. Donc rien, je ne veux rien changer en ce moment. Peut-être que dans un mois, je changerai (d'avis), mais aujourd'hui, je ne change rien. »

Auxerre a pris trois cartons rouges depuis le début de saison. Est-ce que vous craignez un jeu très musclé de l'adversaire ?

(Luis Enrique ne semble pas avoir compris la question vu sa réponse)

« Je pense qu'il n'y a pas d'équipe dans le monde qui joue comme nous, avec cette capacité, peut-être le FC Barcelone. Comme nous, ils cherchent à jouer tout le temps. A la fin, il y a des actions, une lutte. Quand tu prends un carton rouge, il faut accepter la décision de l'arbitre. Mais si pour moi il y a deux équipes qui cherchent à jouer et qui ne reçoivent pratiquement jamais de cartons rouges ou jaunes, c'est le Paris Saint-Germain et peut-être le FC Barcelone. »

Cette semaine, il y a eu cette défaite à Marseille, mais aussi cette excellente nouvelle avec le Ballon d'Or d'Ousmane Dembélé. Vous avez aussi reçu le titre de meilleur entraîneur de la saison dernière. Dembélé Ballon d'Or, maintenant on peut le dire. Qu'est-ce que cela fait pour le PSG ?

« Cela fait beaucoup. N'oubliez pas que nous avons aussi gagné le titre de meilleure équipe du monde. C'est la mentalité que l'on a dans cette équipe et c'est une mentalité que les supporters aiment. Tous ensemble, je pense qu'on a dominé cette dernière saison et on est content de ça. Voir Ousmane Dembélé avec son niveau et ce qu'il a montré, c'est très joli. Je pense que tout le monde a été très heureux. Cela a été un lundi presque parfait, même si évidemment le résultat du Classique ne l'a pas été. Ce qu'on a montré après le gala du Ballon d'Or et ce que les supporters ont montré a été pour moi exceptionnel. Je me rappelle avoir vu une photo de Dembélé avec le Ballon d'Or, qui le partageait avec les supporters. Je n'avais jamais vu avant. Chapeau. »

Pouvez-vous nous parler de l'importance de la polyvalence de vos joueurs dans votre équipe ?

« L'année dernière, on a beaucoup parlé de ce sujet. C'est un petit peu la différence avec les autres équipes parce qu'on a vraiment beaucoup de joueurs qui peuvent jouer dans différentes positions, mais jouer de manière positive, à haut niveau. C'est important pour nous parce que quand il y a des problèmes ou des situations à gérer, avoir des joueurs polyvalents permet de ne pas forcément les remplacer, mais simplement de les changer de poste. Ce sont des solutions et des joueurs très importants pour moi. Et heureusement, nous avons plusieurs joueurs qui peuvent faire ça. »

Est-ce qu'on peut avoir des précisions sur la blessure Marquinhos parce qu'il a joué tout le match à Marseille. Quand s'est-il blessé ?

« Marquinhos a ressenti une petite douleur sur la dernière action à Marseille »

« Cela s'est passé sur la dernière action du match à Marseille. Il m'a dit qu'il a ressenti une petite douleur, rien d'important, mais il faut être attentif et ne prendre aucun risque. Mais cela s'est passé sur la dernière action du match. Mais dans un match avec cette intensité, c'est peut-être normal. C'est dommage pour nous parce que Marquinhos est notre capitaine, c'est dommage chaque fois qu'un joueur est blessé, mais je me répète, il faut être prêt et je pense que nous sommes prêts. »

Le match de demain arrive dans une période plutôt chargée pour le club avec le Classique, le Ballon d'Or, le Barça qui arrive. Vous aviez dit la semaine dernière qu'un Classique pouvait se préparer en un jour. Comment avez-vous préparer cette semaine le match face à Auxerre ?

« On a pu faire des entraînements comme d'habitude. Normalement, quand nous jouons, on fait attention à qui est l'adversaire parce que chaque équipe a ses caractéristiques, mais on est concentré sur les choses que nous pouvons améliorer, quel que soit notre adversaire. Il y a des aspects dans notre jeu qui sont importants? Cette semaine, on a pu travailler sur ces différents aspects. »

On a assisté à une très belle victoire contre l'Atalanta, mais aussi à quelques ballons rendus trop facilement à l'adversaire, avec des passes mal assurées. Cela a porté préjudice contre l'OM justement. Est-ce un aspect du jeu que vous avez identifié et sur lequel vous allez insister avant Auxerre et le Barça ?

« Si tu rates le même nombre de passes faciles contre le Barça, tu es mort, le match est fini »

« Pour moi, ça part d'un concept très clair et très simple : quand il y a plus de deux ou trois joueurs qui font des erreurs simples, bien sûr qu'ils ne veulent pas les faire. C'est plus lié au moment, à l'environnement, aux différentes choses qu'il y a autour du match. Ils ne veulent pas faire des erreurs, il faut l'accepter. Cela fait partie du match. Nous savons que si nous voulons gagner les deux prochains matches, surtout celui contre le Barça, tu ne peux pas rater les mêmes choses que face à l'OM. Si tu rates le même nombre de passes faciles face au Barça, tu es mort, le match est fini, mais nous savons ça. Les joueurs ne sont pas des machines, ce sont des personnes, il faut accepter ça. En tant qu'entraîneur, j'essaye de ne pas m'énerver quand je vois ces erreurs simples. C'est difficile parce que cela m'énerve, mais il faut accepter ça. Et c'est normal dans un match de football. Il faut accepter que les joueurs puissent rater des choses. Mais je pense qu'on va améliorer ça demain et bien sûr contre Barcelone. »

On sait que vous aimez être très imprévisible pour l'adversaire. Est-ce qu'en termes d'ego, de fierté, vous êtes capable, quand votre stratégie ne marche pas, de changer tout de suite ou est-ce que cela met du temps ?

« Ça dépend tout le temps. Quand tu cherches de nouvelles choses, il faut analyser si vraiment ces choses te donnent quelque chose. Est-ce positif ou négatif ? C'est difficile. Notre staff se pose continuellement cette question. Est-ce que ce que nous avons travaillé à l'entraînement a été négatif ou positif ? Cela ne dépend pas des résultats. Si ce que nous avons travaillé n'est pas utile pour gagner les matches, nous le changeons. Nous cherchons tout le temps de questionner ce qui est positif ou négatif. Et plus particulièrement les choses nouvelles que nous faisons. Mais on est ouvert, tout le temps. Et je pense que les joueurs ont reçu ça de la meilleure des manières. Les changements impliquent d'aller un petit peu sur un terrain nouveau, mais quand tu as la confiance des joueurs et la capacité de valoriser ça, je pense que c'est toujours positif. On est content d'avoir cette mentalité. »

Plusieurs joueurs du centre de formation se sont entraînés avec vous cette semaine. Qu'attendez-vous des titis ? Est-ce que certains peuvent prétendre à du temps de jeu demain ?

« Il y a une tonne de blessures, mais tu peux obtenir des joueurs du Campus »

« La première chose que je veux dire, c'est que c'est joli de les voir arriver dans le vestiaire, de ressentir leur envie. Ils ont de la qualité technique, physique. Bien sûr que demain, ils peuvent aider l'équipe et c'est joli. Il y a une tonne de blessures, mais tu peux obtenir des joueurs du Campus. Je pense que normaliser ce transfert entre les U19/U23 et l'équipe première est quelque chose d'important pour eux, pour nous. Et je pense qu'en tant que club, c'est important d'avoir cette mentalité de penser toujours à utiliser les joueurs du Campus, les titis, parce qu'ils ont de la qualité. »


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