« Il a une belle armure », Buffon ne s'inquiète pas pour Donnarumma après les critiques

Depuis plusieurs jours, Gianluigi Donnarumma est considérablement pointé du doigt. Irréprochable sur sa ligne depuis le début de saison avec le PSG, le portier italien est d’habitude surtout critiqué pour son jeu au pied. Un facteur important pour le gardien d’une équipe de Luis Enrique, basée sur le jeu de possession. Néanmoins, en un peu plus d’une semaine, le gardien de 24 ans a fait trois erreurs différentes et est désormais grandement remis en question, d'autant plus après la bonne performance d'Arnau Tenas.

En dix jours, Gianluigi Donnarumma a d’abord effectué une mauvaise relance dans sa propre surfac face à l'AS Monaco menant à un but adverse (5-2), puis une faute de main face à Newcastle en Ligue des champions permettant à Alexander Isak de marquer le but des Magpies (1-1) et, enfin, une sortie kamikaze face au Havre ce dimanche emportant tout sur son passage et amenant son expulsion. De quoi faire exploser les critiques auprès des supporters du PSG et des suiveurs du foot.

Avec les performances irrégulières de Donnarumma en Champions League, le PSG surveille le marché des gardiens 5https://t.co/U4uU2VzKXc

— CulturePSG (@CulturePSG) November 30, 2023

En marge de la réunion de l'Association des footballeurs italiens lundi soir, Gianluigi Buffon n’a pas semblé inquiet concernant les critiques autour du Parisien : « Je pense que Donnarumma a maintenant une belle armure en ce qui concerne les critiques et le fait de se remettre en question en permanence. Je crois que quand on est considéré comme l'un des trois meilleurs gardiens du monde, il est normal aujourd'hui que chaque erreur donne lieu à ce genre de polémique. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. »

Et Gianluigi Buffon sait de quoi il parle puisque lors de son passage au PSG, la saison 2019/2020, la légende italienne avait reçu de vives critiques de la part des supporters après son importante bourde face à Manchester United sur le deuxième but mancunien (1-3) menant à l’élimination parisienne dès les huitièmes de finale. Il avait d’ailleurs affirmé plus tard que c’était « probablement le plus grand regret » de toute sa carrière.