Henri Stambouli défend son fils

La famille Stambouli est bien connue du football français avec le fils Benjamin qui joue au PSG, le père Henri qui a travaillé dans bon nombre de clubs et le grand père Gérard également, notamment à Paris. Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, c'est Henri Stambouli, père de Benjamin, qui est revenu sur la situation de son fils, chahuté à son arrivée au PSG par son passé de Marseillais.

Faire de Benjamin Stambouli un minot marseillais est une aberration selon son père : «J’ai entendu les critiques lors de son arrivée au PSG alors qu’il est né à Marseille. Mais Benjamin est un vrai montpelliérain ! Il a grandi et tout connu ici. Lui faire ce procès, c’est incompréhensible.» Henri Stambouli était en effet plus du côté de Montpellier et de Sedan que de Marseille durant l'enfance de Benjamin et le milieu défensif a grandi dans le Gard, à Uzès. 

Avant ce PSG/OM, la famille reste discrète, notamment pour une raison toute simple : « Le clasico ? Il ne nous passionne pas plus que ça. Benjamin ne devrait pas le jouer. Du même coup on ne s’est pas encore organisé dans la famille pour le regarder. » Henri complète : «Vous comprendrez que c’est mieux pour tout le monde qu’il ne prenne pas la parole avant ce match. Et davantage avec ce qui se propage maintenant sur les réseaux sociaux. Il est très heureux à Paris. Il est certain d’avoir effectué le meilleur choix. Là-bas, c’est devenu le très très haut niveau. Seul le PSG peut garantir aujourd’hui en France de franchir un dernier pallier vers l’excellence. » 

Après une saison mitigée à Tottenham, Benjamin Stambouli va donc beaucoup mieux à Paris et son père décrit les bienfaits de cette année anglaise :  « Il a besoin de difficultés pour s’endurcir. Pour cela, l’expérience anglaise lui a énormément servi. Il a été surpris par l’intensité de chaque match et entraînement. Il a pris du muscle, du souffle. D’ailleurs lors des premiers tests physiques à Paris, il était premier ! » Et pour expliquer cette performance, le paternel a encore une explication : « Nos gènes ? Peut-être l’envie de vouloir toujours se frotter aux meilleurs pour progresser. »