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Marquinhos, son passage complet au Canal Football Club

Publié le dimanche 18 décembre 2016 à 20:37 par Philippe Goguet
Au lendemain d'une défaite à Guingamp, Marquinhos était présent sur le plateau du Canal Football Club comme invité de l'émission. Il s'est confié sur de nombreux thèmes. Voici le compte-rendu complet de son passage.

Difficultés du moment et Barcelone

Présent dès le début de l'émission à 19h05, Marquinhos est vite cuisiné par le présentateur du Canal Football Club Hervé Mathoux puisqu'il lui est immédiatement demandé si c'est la période la plus difficile qu'il a vécue au PSG. Le Brésilien répond : «Si on regarde au niveau des résultats, oui, peut-être. J'ai aussi vécu des moments difficiles, quand j'enchaînais moins de matches. C'était plus des difficultés personnelles mais, au niveau collectif et des résultats, c'est le plus difficile en ce moment. Oui, il faut rester positif, c'est vrai que ce ne sont pas les meilleurs moments qu'on passe ensemble en ce moment mais le groupe reste toujours positif et c'est en étant ensemble et positif que l'on va se sortir de cette situation.»

Après un petit reportage très esprit Noël, Marquinhos est interrogé sur le tirage au sort de la Ligue des Champions face au FC Barcelone : «On a essayé d'être positifs. Le Père Noël n'a pas été gentil avec nous, c'est une bonne équipe et cela va être un très beau spectacle pour les amoureux du football.» Il est relancé sur son fameux sauvetage face à Barcelone en septembre 2014 : «C'est plus qu'un but. Pour un défenseur, c'est magnifique.»

Son avenir au PSG et le Brésil

«Avec le PSG, c'est calmé mais on est toujours en négociations.»

L'émission enchaîne justement sur ses liaisons avec le Barça, un club qui l'a longtemps convoité : «En ce moment, c'est arrêté. Je suis bien à Paris, je suis content et, déjà, je dois penser à améliorer mes prestations et pas à autre chose. Avec le PSG, on est en négociations. C'est calmé mais on est toujours en négociations. Je suis sous contrat jusqu'en 2019. Si les choses sont bien... J'espère que... ça va être un beau cadeau de Nöel.»

C'est ensuite sa progression et son statut en sélection brésilienne qui sont mis en avant, à 22 ans à peine : «C'est vrai que c'est quelque chose d'extraordinaire, en plus à un poste très délicat comme celui de défenseur central. Quand tu vois un joueur de cet âge réussir, c'est une belle réussite. Mieux dans l'équipe des JO 2016 que dans celle de la Coupe du Monde 2014 ? C'est quelque chose aussi de jouer la Coupe du Monde dans son pays. Cela ne s'est pas bien passé mais j'aurais aussi préféré être là-bas.» Et quand on lui demande si c'est désormais Thiago Silva qui lui demande des conseils, Marquinhos dément : «Non, c'est toujours quelqu'un que j'apprécie beaucoup : sa façon de jouer, comment il se comporte, comment il travaille. C'est un exemple.»

Marocquinhos, le vestiaire et Paris

Il est ensuite taquiné sur le fait qu'il ressemble à un Marocain, une blague courante dans le vestiaire du PSG qui l'appelle même Marocquinhos et l'intéressé répond à ce sujet : «Cela a commencé sur Internet et des gens m'arrêtent même dans la rue et m'appelent comme ça. C'est drôle. Je suis quelqu'un de très positif et cela ne me dérange pas. J'aime bien les blagues.» Cela enchaîne sur la bonne humeur au PSG : «Pas en ce moment (sourire gêné). On a passé des bons moments ensemble et, là, il n'y a pas trop ces sourires mais on reste toujours positifs.»

Le thème de l'ambiance au sein du vestiaire du PSG est évoqué et le consultant Olivier Dacourt revient sur le départ de Lavezzi du PSG. Marquinhos commente de façon diplomatique : «Il y avait David Luiz, Pocho aussi mettait de l'ambiance. Sur des moments un peu difficiles, les mecs qui mettent de l'ambiance sont importants.»

Il est ensuite interrogé sur sa vie parisienne, lui qui parle parfaitement le français : «Généralement, et globalement, on peut dire que c'est très bien. C'est un rêve de venir à Paris pour tous les Brésiliens. J'ai des amis qui viennent ici pour la première fois et ils tombent amoureux de cette ville. Etre footballeur au PSG et international brésilien, c'est vraiment un rêve.»

Son avis sur l'OM et Nice

«Il faut aussi compter sur les autres mais il faut d'abord penser à nous.» 

Après un long débat sur l'OM et la victoire contre Lille (2-0), Marquinhos répond quant au réveil du club olympien : «C'est bien, pour le derby, pour le classique. C'est génial pour les supporters. Un OM plus fort ? Oui, pourquoi pas.» Après l'OM, c'est Nice qui est passé au crible suite à la victoire contre Dijon (2-1). Marquinhos est notamment interrogé sur l'écart de 7 points : «Déjà, il faut qu'on pense à nous, qu'on améliore nos prestations et qu'on retrouve de la confiance. Il ne faut pas trop regarder les autres. Oui, il faut aussi compter sur les autres mais il faut d'abord penser à nous.»

Relancé sur le thème de l'OGC Nice, Marquinhos ne change pas de discours sur Nice : «Non, je ne regarde pas trop ça personnellement. On dépend aussi des autres. A un moment donné, il faut aussi regarder les défaites et les matches nuls mais il faut qu'on reprenne confiance, qu'on gagne, qu'on ramène des points. C'est ça le plus important.»

La crise (ou pas) au PSG

L'émission passe ensuite à la défaite du PSG à Guingamp la veille et Marquinhos revient sur ce moment pénible pour les Parisiens, déjà battus 4 fois en 18 journées de L1, soit deux fois plus que l'an dernier comme cela lui est rappelé : «Déjà, sur la saison dernière, et même sur les matches difficiles à l'extérieur, on arrivait à gagner 1-0 sur un but au dernier moment et tout tournait bien. En ce moment, les choses ne tournent pas bien pour nous. On n'arrive pas à être efficaces défensivement et aussi offensivement. J'espère que tout cela va passer. On a encore un match à bien finir (contre Lorient mercredi) et les choses vont s'améliorer après la trêve, c'est sûr.»

«Pour moi, ce n'est pas la crise, je suis plus positif que ça.»

Verratti a décrété que c'était la crise au PSG et Marquinhos apporte sa vision, plus nuancée : «Pour moi, ce n'est pas la crise, je suis plus positif que ça. Je pense que les grandes équipes passent par de mauvaises moments, d'adaptation, de transition. On a un groupe de superbe qualité, on a un coach qui a déjà démontré aussi mais on doit juste passer ce mauvais moment ensemble. Après, on va retrouver de la confiance.»

Le défenseur parisien est relancé sur la crise de confiance actuelle dont parlait Verratti : «Sur les dernières années, on n'a pas été très habitués à vivre des moments comme ça. Là, on y passe et cela va nous faire grandir. Ce sont dans des moments comme ça qu'on voit les erreurs et qu'on réfléchit beaucoup plus. Maintenant, c'est l'heure de mettre en place les améliorations. Chacun voit et réfléchit avec soi-même pour qu'on puisse s'améliorer.» La défense est pointée du doigt et Marquinhos dément que c'est devenu trop facile de marquer un but face au PSG : «Non, je ne dirai pas ça mais c'est un moment difficile. On manque de confiance aussi mais on va se retrouver.»

Les leaders et Emery

Après les difficultés défensives, c'est le manque de leaders qui est pointé du doigt par les consultants et Marquinhos défend ses partenaires : «Je crois que, dans le football, il y a différents types de leaders. Chacun a sa personnalité, on ne peut pas demander à Zlatan d'avoir les caractéristiques de Thiago. Il y a les leaders techniques, d'autres plus dans la discussion comme Maxwell ou Thiago Silva. Mais je ne trouve pas qu'il nous manque des leaders. On en a, mais différents.»

«Emery est quelqu'un de très honnête, il travaille, il demande l'avis des joueurs.»

Après cette chasse au leader, l'émission passe sur Unai Emery et il est demandé à Marquinhos si le coach parisien doute : «Des doutes, il ne faut pas en avoir. Je trouve que c'est quelqu'un de très honnête, il travaille, il demande l'avis des joueurs, il aime parler avec eux et comprendre ce qu'il se passe. C'est quelqu'un qui aime bien les détails, il nous fait regarder des vidéos pour s'améliorer défensivement et offensivement. Comme je l'ai dit, il ne faut pas douter mais réfléchir pour s'améliorer.»

Les consultants de l'émission s'expriment sur le cas Emery, Landreau demandant du temps pour le coach parisien, et le défenseur brésilien est interrogé sur une éventuelle année de transition : «A Paris, il n'y a pas de temps. C'est normal. Quand tu mets le maillot du PSG, les exigences sont très hautes. En plus, on a réussi l'année dernière des bonnes prestations et à gagner les quatre titres. Les exigences sont très hautes, Une fois que tu as perdu ou fait un match nul, c'est normal que les gens commencent à beaucoup parler.»

Glik, Lacazette et les autres

L'émission repart sur le reste de la Ligue 1 et un reportage sur le très bon défenseur central de Monaco Kamil Glik est diffusé. Marquinhos commente les performances et le style du Polonais : «Je le suis, je trouve qu'il va très bien avec Jemerson, ils se complètent tous les deux. Ce sont des qualités différentes des miennes.»

Le défenseur du PSG est ensuite interrogé sur les attaquants qui lui posent le plus de problèmes en Ligue 1 : «Déjà, il y a Lacazette, c'est un très bon joueur, il fait de bons appels et il a une bonne technique aussi. J'aime bien Pléa et les appels qu'il fait. Falcao et Germain sont de bons joueurs aussi.» L'affiche du soir est Monaco/OL et Marquinhos commente en toute logique : «Si Lyon gagne, ça sera mieux pour nous.»

Le Canal Football Club se finit avec le programme des prochains jours, notamment le PSG/Lorient de mercredi soir avant les vacances au Brésil et Marquinhos conclut, toujours aussi sérieux : «On a ce match à remporter, il faut aller chercher cette victoire importante.»


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