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Amiens/PSG (0-3), les performances individuelles

Publié le dimanche 13 janvier 2019 à 0:20 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-0 à Amiens grâce à une deuxième mi-temps bien plus accomplie que la première, Paris marquant ses trois buts après la pause. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Comme bien souvent, le portier parisien n'a pas été très sollicité mais il a au moins su garder sa cage inviolée. Si sa seconde période est injugeable vu qu'il n'a strictement rien à eu à faire, c'est juste avant la pause qu'il va réussir un arrêt important sur la seule occasion amiénoise du jour. Certains diront qu'il était juste sur la trajectoire, d'autres qu'il était parfaitement placé mais l'arrêt en question aura été salvateur.

Meunier : Le Belge a commencé sa rencontre en se faisant secouer par un Thomas Tuchel guère content de ses imprécisions de début de rencontre. Sa première période, dont seule la partie offensive peut être évaluée, sera d'ailleurs très quelconque puisque le latéral positionné très haut se montre bien peu percutant et fort imprécis dans ses centres. Il n'est certes pas aidé par le manque de soutien sur son aile mais le bilan reste insuffisant. Meunier va toutefois monter en gamme peu à peu et la présence de Draxler dans sa zone l'aide à très bien finir la partie. Avec plus d'espace et cette belle rampe de lancement, il se montre sous un meilleur jour et délivre notamment un excellent centre en retrait que Diaby aurait pu convertir en passe décisive. Un match à l'image de son équipe donc, d'abord emprunté puis convaincant sur la fin.

Marquinhos : De retour en défense centrale, le Brésilien devenu milieu de terrain a forcément été moins en vue que dernièrement mais il a malgré tout livré une belle prestation. Très présent pour couper les contres d'Amiens en toutes circonstances, il a globalement dominé Timité quand celui-ci venait dans sa zone. Assez intéressant dans la relance, notamment quand il a décidé de jouer long ou d'avancer balle au pied, il s'est offert un nouveau but en étant bien présent dans la surface pour conclure de près. En première période, il était une nouvelle fois passé près de marquer d'un coup de tête, confirmant qu'il est une vraie menace offensive.

Thiago Silva : Titulaire pour la troisième fois de la semaine, le seul trentenaire de l'effectif dans ce cas, le capitaine parisien va débuter sa partie par des imprécisions; que ce soit technique ou dans le placement, qui ne lui ressemblent guère. Cela ne dure pas et il va alors vite retrouver sa maîtrise et sa domination habituelle sur ses adversaires directs. Mais c'est probablement son attitude avec le ballon qui est le plus à souligner, Thiago Silva tentant une nouvelle fois d'aller très haut sur le terrain pour apporter dans la construction.

Bernat : L'Espagnol aura connu un match en deux parties, Tuchel le changeant de poste en cours de partie de façon radicale. Comme latéral gauche, il va d'abord se montrer relativement neutre, voire même discret. A l'exception d'un temps fort en milieu de première période avec deux belles montées conclues par des centres dangereux, il aura été peu en vue tandis que son activité défensive aura été tranquille, Amiens n'attaquant que très peu. En un gros quart d'heure comme milieu de terrain, on va paradoxalement plus le voir, lui qui avait déjà joué dans une position assez axiale avec le ballon contre Guingamp. Dans ce rôle au coeur du jeu, il se signale par une belle activité mais aussi quelques passes mi-longues plutôt bien vues. Tuchel s'est d'ailleurs montré satisfait de lui, même s'il a expliqué ne pas forcément penser à reproduire l'expérience.

Verratti : Titulaire pour la première fois en 2019, l'Italien va vite montrer que le jeu du PSG repose en grande partie sur lui, particulièrement quand Neymar n'est pas là. Régulateur d'un collectif vraiment pas au point, il va réussir quelques passes fabuleuses vers l'avant malgré le mur amiénois face à lui. Moins responsabilisé après la pause, il va alors se montrer plus neutre mais va conserver une belle activité défensive, s'en sortant bien pour éviter le carton jaune. Au niveau des points négatifs, il faut souligner quelques ballons perdus sous la pression adverse, ce qui est plus que rare, et un incroyable refus de frapper même quand il est en très bonne position, ce qui est en revanche très habituel mais toujours aussi frustrant. Kurzawa l'a remplacé pour un gros quart d'heure et le gaucher a signé une belle entrée en étant présent aussi bien en défense et qu'en attaque mais aussi propre techniquement.

Draxler : L'Allemand a tout simplement été le symbole du PSG à Amiens ce samedi. Placé aux côtés de Verratti en première période, il se montre complètement effacé sur les phases d'attaque, regardant faire l'Italien comme il l'avait déjà fait avec Neymar trois jours plus tôt. A l'exception d'une jolie frappe repoussée du pied par Gürtner sur un corner finement joué, c'est globalement un non-match que signait Draxler. Repositionné un cran plus haut après la pause, d'abord dans une position assez dure à lire puis ensuite plus clairement côté droit, il va alors monter en régime peu à peu et signe une dernière demi-heure de grande classe. Inattrapable pour des Amiénois dépassés par sa technique, il se met alors à faire jouer les autres et brille de mille feux en étant à la base des deux derniers buts mais aussi de bon nombre d'actions. Si le PSG a autant penché à droite après la pause, c'est uniquement grâce à lui.

Alves : Placé un cran plus haut que d'habitude puisqu'il évolue comme milieu offensif droit en début de partie, le Brésilien court beaucoup mais il a alors du mal à s'inscrire dans le collectif parisien et à apporter réellement un plus dans ce nouveau rôle. Dans le demi-espace droit, il ne parvient pratiquement jamais à trouver sa place et seul un bon centre au second poteau pour Marquinhos peut être relevé. Il passe dans l'axe après la pause, se retrouve aux côtés de Verratti et devient soudainement un peu plus intéressant. Plus en vue, plus utile, ses passes courtes apportent du liant à défaut de réellement faire la différence. A l'issue du match, dur de le considérer pour autant comme une solution fiable dans ce rôle de milieu axial.

Di Maria : Comme d'autres, l'Argentin enchaînait après Guingamp mais les jambes lui ont plus vite manqué, sa deuxième mi-temps confirmant assez vite la physionomie de la première. En début de rencontre, El Fideo se montre beaucoup et il utilise très bien sa position entre le côté gauche et l'axe. Très actif, fuyant et particulièrement dur à suivre pour son arrière latéral, il fait alors mal à son adversaire direct mais cela ne dure pas et il se montre bien moins à l'aise dès que les espaces se réduisent, Amiens se plaçant de plus en plus bas sur le terrain. Il revient de façon quelconque après la pause mais va faire basculer le match en provoquant le penalty amiénois sur un corner joué de façon intelligente. Un comble pour celui qui les a très mal tirés tout au long de l'après-midi. Moussa Diaby l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et il a amené toute son envie et sa fougue. Il a malheureusement manqué de justesse dans le dernier geste avec plusieurs ballons mal exploités qui auraient pu finir au fond des filets.

Mbappé : Une nouvelle fois titulaire malgré la fatigue annoncée par son entraîneur, il était cette fois-ci accompagné de Cavani et pas seul en pointe mais ce changement tactique n'a pas vraiment changé la face de son match pendant la majeure partie de celui-ci. Très surveillé avant la pause, il tente de participer au jeu en décrochant ou en s'excentrant mais il manque d'espace pour s'exprimer. On le voit apparaître par moments seulement, à l'image de cette occasion où il enchaîne contrôle et frappe aussi vite que possible mais manque de puissance. Son match est plus ou moins le même après la pause mais il réussit deux actions capitales, provoquant l'expulsion d'Adenon d'une belle accélération avant de marquer le but du break sur une frappe précise. 

Cavani : L'Uruguayen aura encore une fois été très paradoxal, donc totalement lui-même. Sa première heure de jeu est pratiquement une collection de tout ce qui ne va pas dans le jeu du joueur, pourtant volontaire avec des déplacements réguliers sur la largeur et en profondeur qui apportent des solutions à son équipe. Mais son indisposition technique est telle qu'il gâche tout, à l'image d'un centre en excellente position qu'il loupe complètement après s'est être pourtant parfaitement démarqué. Le calvaire se poursuit jusqu'à l'heure de jeu quand il ouvre le score d'un penalty assuré avant de délivrer une passe parfaite pour Mbappé qui double la mise et finit le match. On ne reverra pratiquement plus le Matador par la suite mais il finit la rencontre en étant encore bien présent au niveau statistique. Concernant le jeu, il faudra repasser, une nouvelle fois.


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