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PSG/Celtic (4-0), les enseignements collectifs

Publié le mardi 21 juillet 2020 à 22:58 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 4-0 face au Celtic FC en match amical ce mercredi, avec comme toujours une énorme revue d'effectif. Retour sur les enseignements collectifs de cette partie.
Le PSG s'est imposé 4-0 face au Celtic FC en match amical ce mercredi, avec comme toujours une énorme revue d'effectif. Retour sur les enseignements collectifs de cette partie.

Une composition de départ avec un changement qui n'était pas celui attendu

Il était attendu de ce PSG/Celtic qu'il soit, en quelque sorte, une répétition générale avant la finale de Coupe de France contre Saint-Etienne vendredi soir. Cela a plus ou moins été le cas puisque l'équipe alignée en première période regroupait la majeure partie des titulaires attendus dans trois jours. La charnière centrale composée de Marquinhos et Thiago Silva a ainsi été reconduite alors qu'un doute entourait la présence de la paire brésilienne, Kimpembe étant aussi un sérieux candidat. 

Un changement était toutefois attendu au poste d'arrière gauche où Mitchel Bakker avait débuté tous les matches jusque-là vu que Layvin Kurzawa était apte à être titulaire. Il n'en fut finalement rien et c'est encore le Néerlandais qui a joué avec l'équipe n°1. Le seul changement dans le onze de départ par rapport au dernier match a donc concerné le milieu de terrain avec la titularisation de Leandro Paredes à la place de... Marco Verratti, indiscutable du onze et attendu dès le coup d'envoi en finale. Une récompense pour le milieu argentin après son match contre Beveren ? 

Toujours aucun joueur avec un match complet au compteur

Les trois matches de préparation du PSG avant la première finale contre l'AS Saint-Etienne sont désormais finis et Thomas Tuchel a continué de gérer les temps de jeu de tout son effectif puisque personne n'a joué plus de 45 minutes ce mardi face au Celtic. Les deux matches étant rapprochés, il n'était pas question d'épuiser les titulaires et l'entraîneur parisien avait annoncé un large turnover en amont, ce qu'il a mis en oeuvre encore une fois.

Il n'empêche qu'après trois matches, strictement aucun joueur n'a joué plus d'une heure au sein d'une même rencontre alors qu'il va falloir tenir 90 minutes au minimum face à l'AS Saint-Etienne vendredi soir. Paris pourra certes bénéficier de cinq changements mais cela signifie que la moitié des joueurs de champ vont plonger dans l'inconnu au niveau physique dès l'heure de jeu. D'où l'idée de privilégier la fraîcheur plutôt que de tirer sur la corde trois jours avant ?

Un vrai match, enfin

Après deux rencontres amicales au cours desquelles le niveau de l'adversaire a parfois été franchement insuffisant, le PSG a eu droit à une vraie opposition et même un vrai match ce mardi. Le score ne le dit pas forcément mais le Celtic a opposé une réelle résistance, tout particulièrement en première période. Malgré un but encaissé après 53 secondes, les Ecossais n'ont jamais renoncé et ils ont même fait souffrir les Parisiens plus que ceux-ci ne l'avaient imaginé comme l'a avoué Mbappé à sa sortie du terrain.

Pour la première fois, Paris n'a pas eu qu'à se contenter de se faire des passes pour voir des failles béantes apparaître. Les champions d'Ecosse ont du ballon et ils l'ont bien fait tourner à plusieurs reprises, forçant les Parisiens à défendre. Et donc à courir après la balle. C'est peu dire que cela a fait tout drôle à la plupart même si les remplaçants ont bien moins souffert que les titulaires, le Celtic faisant moins tourner son équipe que Paris et souffrant donc physiquement à son tour après la pause. Mais à l'heure de faire les comptes, la rencontre a vraiment semblé apporter quelque chose au PSG.

Un PSG parfois brillant mais souvent décousu en première mi-temps

Il y a eu un vrai match dans cette première période entre un PSG en configuration stars et un Celtic qui alignait un 5-4-1 pour le moins expérimental et d'ailleurs en échec d'entrée avec le but précoce de Mbappé. Il n'empêche que le PSG n'a pas brillé collectivement pour autant et a même affiché de sérieuses lacunes en tant qu'équipe. Si le contre-pressing a encore une fois été plutôt convaincant avec des joueurs impliqués à la perte du ballon, l'intensité défensive s'éteint à grande vitesse.

Une fois les premières secondes passées, le bloc parisien se disloque complètement : les défenseurs et les milieux défensifs continuent à jouer et défendent, le reste de l'équipe devient très spectatrice et attend que le ballon soit récupéré par d'autres et revienne. Un effort est fait par une individualité de temps en temps, notamment Di Maria, mais l'ensemble montre surtout six joueurs d'un côté, quatre de l'autre et pas vraiment une équipe. Les jambes manquent pour tous mais certains semblent plus s'économiser que d'autres sur les tâches ingrates à cet instant.

Malgré ce PSG très alternatif quand il n'a pas le ballon, cela n'a empêché quelques actions superbes de voir le jour, à l'image de ce premier but en deux passes pour remonter tout le terrain ou encore du second but, certes chanceux mais bien amené. La façon dont le PSG a attaqué, avec Mbappé qui part de la gauche, Neymar très axial et Di Maria qui balaye toute la largeur du terrain aura d'ailleurs été régulièrement déstabilisante pour l'adversaire même si elle implique beaucoup de choses à la récupération, notamment d'immenses espaces à couvrir. 

Un PSG bis plus collectif en seconde période

Dans cette rencontre largement gagnée, ce sont paradoxalement les remplaçants, donc en théorie ceux qui jouent le moins souvent ensemble, qui ont été les plus convaincants collectivement. Certes face à un adversaire moins en verve physiquement, ils ont su faire preuve de plus de mouvements, tant pour attaquer que pour défendre, et l'ensemble est donc apparu comme bien plus collectif. 

Là où Paris a souvent été trop statique en première période, les courses n'ont pas manqué après la pause et l'investissement des deux côtés du terrain a dans l'ensemble été meilleur même si les deux équipes parisiennes alignées ont concédé plus ou moins le même nombre d'occasions et s'en sont créées autant. Le talent était forcément moins présent dans l'équipe de la deuxième période, et cela s'est vu au moment de la dernière passe ou de la conclusion, mais la disponibilité a compensé et offert une belle image. 

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