Rabiot sur sa sélection en bleu : «C’était le bon moment»

Ce jeudi, comme attendu, le milieu du PSG Adrien Rabiot a été convoqué en équipe de France A pour la première fois et il a accordé sa première réaction après cette nouvelle au site officiel du club parisien : «J’étais en train de me reposer, et mon téléphone a commencé à sonner, et j’ai reçu beaucoup de messages… j’ai tout de suite compris que c’était par rapport à ça. J’étais content, bien sûr ! Cela m’a fait plaisir. Je pense que, la saison dernière, je n’étais pas très loin de l’Equipe de France. Avec cette sélection avant l’Euro (il faisait partie des réservistes), je m’en suis encore un peu plus rapproché. J’ai réalisé un bon début de saison, je pense donc que c’était le bon moment. »

Son début de saison montre en effet une belle régularité et Rabiot estime qu'il a franchi un nouveau palier qui lui a ouvert les portes des Bleus : «Sur le terrain, je pense avoir toujours pris mes responsabilités. Après, je pense avoir réussi à franchir des paliers, mais peut-être que le dernier était un peu plus important. C’est peut-être ce qu’il me manquait pour pouvoir être appelé en Equipe de France, pour avoir le niveau international. Je pense donc vivre un moment important de ma carrière.»

En 4 ans à peine depuis ses débuts précoces en L1 à l'été 2012, il a beaucoup changé, tant dans son jeu que physiquement, et il juge son évolution : «J’ai évolué à tous les niveaux. Sur le terrain, en dehors, dans ma façon de penser, de gérer les choses… c’est un tout. En pratiquement cinq saisons, on change. Le plus important, c’est surtout sur le terrain. Certains aspects de mon jeu ont beaucoup évolué. C’est normal car, à l’époque, j’avais encore un corps et une réflexion de jeune garçon ! On pense différemment, on a moins d’expérience. Ces quelques saisons entourées de joueurs de haut niveau ont vraiment fait la différence.»

De notre côté, nous avons publié un long article sur les qualités et défauts actuels du nouvel international : Adrien Rabiot, relayer pour regrouper.