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Chelsea/PSG (2-2) en cinq remarques

Publié le jeudi 12 mars 2015 à 13:14
Retour sur le fantastique match d'hier hier à Stamford Bridge en cinq remarques.
Retour sur le fantastique match d'hier hier à Stamford Bridge en cinq remarques.

Une affaire de coups de pieds arrêtés :

Alors que le match aller avait vu un nombre important d'occasions dans le jeu, notamment du côté du PSG, c'est essentiellement sur des coups de pieds arrêtés que le match retour s'est décidé. Les quatre buts ont été inscrits de la sorte et les occasions sur des actions de jeu peuvent se compter sur les doigts d'une main. Si les Parisiens marquent deux buts sur corner, une rareté cette saison, bon nombre de ces situations ont pourtant été très mal tirés. Du côté des Londoniens, on peut rapprocher le but de Cahill de celui inscrit par Ivanovic à l'aller avec ce ballon mal dégagé sur un coup de pied arrêté qui revient dans la zone de vérité. Dans les deux cas, les Londoniens ont été les plus prompts à enchaîner sur les seconds ballons, pile au moment où les marquages parisiens explosaient. Et sur les buts, Ivanovic ou Cahill étaient tous seuls à l'arrivée, une déconcentration à corriger. 

Paris fidèle à son jeu :

Même réduits à 10, les Parisiens ont joué leur jeu, coûte que coûte, et cela a plutôt payé, malgré un nombre d'occasions assez faibles. Réduits à 10 pendant près de 90 minutes, les hommes de Blanc affichent finalement 49% de possession de balle et ont surtout réussi l'exploit de réussir plus de passes que leurs adversaires du jour. Ils en ont tenté plus (604 contre 591) et également plus réussi (545 contre 537). Malgré cette infériorité numérique très longue, les Parisiens ont pratiquement autant tiré au but que les Londoniens (14 à 12), tout en cadrant autant (6 fois chacun). Autre symbole de la continuité du jeu parisien, le nombre de corners, une action qui ne peut être obtenue qu'avec un minimum de présence devant. Dans ce domaine aussi, les Parisiens ont dominé les Blues,avec 11 corners à 7. Et vu les buts, le jeu a payé, même indirectement.
Du côté des Blues, le désaveu est terrible quand on regarde les fautes : Chelsea en a commis 24 contre seulement 17 aux Parisiens, pourtant obligés de compenser leur joueur en moins !

Des buteurs inattendus :

Paris qui marque par l'un de ses défenseurs, c'est déjà rare, la répartition des buts parisiens étant très largement en faveur des attaquants au détriment des autres lignes. Mais quand ce sont deux défenseurs qui marquent les seuls buts parisiens d'un match, on sait qu'on a affaire à un match exceptionnel. En effet, c'est la première fois cette saison que deux défenseurs parisiens marquent lors d'un même match. Quant aux matches où le PSG inscrit deux buts et plus sans qu'un attaquant ne marque, ils sont également très rares puisque l'exploit n'a été réussi que contre Barcelone (buts de Luiz, Verratti et Matuidi) et Toulouse (Rabiot*2 et Silva). Et pour retrouver un match du PSG où deux défenseurs marquent, il faut remonter au 17 février 2013 à Sochaux (défaite 3-2 avec des buts d'Alex et Sakho) !
Au passage, on peut également noter la très grande forme de David Luiz qui a claqué son troisième but en une semaine.

Zlatan, l'habitué des rouges :

Expulsé à la demi-heure de jeu pour un geste entre maladresse et violence, Zlatan Ibrahimovic a donc laissé ses partenaires à 10 pendant 1h30. Si on ne s'exprimera pas sur l'aspect mérité de cette sanction, il faut d'ores et déjà se pencher sur ce qu'elle implique. Sa dernière expulsion remontait à Valence en février 2013, là aussi lors d'un huitième de finale de Ligue des Champions, pour un geste plus ou moins similaire et l'UEFA l'avait alors puni de deux matches, sanction finalement ramenée à un match ferme plus un avec sursis. Mais avec cette sanction, Ibra est devenu le recordman des expulsions en Champions League (4, comme Edgar Davids) et il n'est pas sûr que l'instance européenne ait la même clémence cette fois-ci.

L'amélioration dans la continuité :

Le PSG se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions pour la troisième saison consécutive et affiche une vraie continuité dans les performances en Coupe d'Europe, à l'instar de ce que le club faisait dans les années 90. Si rien ne permet de dire actuellement que la campagne européenne de cette saison sera plus longue que les deux précédentes, elle est en revanche bien plus semée d'embûches. Les poules avaient vu le PSG enfin affronter un (très) grand d'Europe (Barcelone, après avoir tiré Porto et Benfica) et les huitièmes de finale offraient là aussi un très gros calibre (Chelsea après Valence et Leverkusen). Le parcours est donc bien plus relevé et c'est seulement à partir des quarts de finale que le tirage va enfin être intégral. Alors que les deux précédentes saisons ont vu des débuts de parcours faciles puis des quarts de finale très compliqués, le sort va-t-il s'inverser cette saison ?


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