C'est un Luis Enrique déçu des erreurs commises par son équipe en première période, mais globalement satisfait du visage montré par son équipe, qui s'est exprimé en conférence de presse lundi soir après la défaite 1-0 du PSG face à l'OM. Voici ses propos en intégralité.
Qu'est-ce qu'il a manqué au PSG ce soir ?
« On a fait beaucoup d'erreurs en première mi-temps, beaucoupo d'erreurs simples qui ne permettent pas d'avoir de la continuité. Mais je pense que la deuxième mi-temps a été beaucoup mieux. On a contrôlé tout le match, on a créé suffisamment d'occasions pour faire match nul, mais on n'a pas marqué. Le début du match a été difficile. C'est ça un peu mon analyse. »
Aujourd'hui, on n'a pas vu le PSG que l'on a habitude de voir et qui presse durant 90 minutes. Est-ce lié à la petite pré-saison de l'équipe ? Est-ce que cela peut avoir un impact sur la suite de la saison ? Ou est-ce que l'équipe n'avait pas trop la tête au match en raison du report et cette cérémonie du Ballon d'Or ?
« Je ne suis pas content du résultat, mais je suis content de l'ambition et de la confiance de l'équipe »
« Je ne suis pas d'accord, on a pressé de manière sensationnelle. Leur gardien a joué long tout le temps. On a pressé de manière incroyable. Ce qu'on peut critiquer ou penser, c'est que nous avons fait beaucoup d'erreurs simples. Dans ce type de match, ça fait beaucoup. Quand on concède un but après ce type d'erreurs, c'est difficile de changer le résultat. Je ne suis pas content du résultat, mais je suis content de l'ambition et de la confiance de l'équipe. C'est l'ADN de cette équipe. C'est normal de perdre quelques matches pendant la compétition.
(Après avoir répondu en français à la question posée en espagnol, Luis Enrique répond en espagnol)
« Nous avons fait un pressing incroyable, d'où le jeu long de leur gardien »
Je ne sais pas quel match tu as vu, car nous avons fait un pressing incroyable, d'où le jeu long de leur gardien. Nous avons très bien défendu. Peut-être que le seul reproche que je peux faire à mon équipe, ce sont ces petites erreurs faciles commises en première période qui nous ont empêché d'avoir de la continuité. Peut-être qu'il nous a aussi manqué en première période plus d'occasions, mais la seconde période a été complètement à notre avantage. Nous avons créé suffisamment d'occasions pour égaliser, mais nous l'acceptons. Nous ne sommes pas une équipe qui se cherche des excuses. Nous nous concentrons sur les résultats, qui nous définissent depuis quelques saisons.
(Luis Enrique repasse en français)
Nous ne cherchons pas d'excuses, nous cherchons à trouver des résultats. Il faut choisir (entre les excuses et les résultats). Tu ne peux pas choisir les deux. »
Il y a eu beaucoup de tensions et des accrochages, notamment en fin de match. Est-ce normal dans un Clasico ou est-ce lié au report et à l'enjeu ?
« Après mon expérience en finale de la Coupe du monde des clubs, je préfère rester à l'écart de la pelouse. Je ne sais pas ce qui s'est passé. »
On dit que ce match n'est pas comme les autres. Pour Marseille, ce n'est pas une victoire comme une autre. Est-ce que cette défaite a aussi une signification particulière pour vous ?
« Nous savons clairement ce que signifie perdre un match de ce type pour nous »
« Bien sûr. Nous savons clairement ce que signifie perdre un match de ce type pour nous, le club et les supporters. On a cherché à faire le meilleur match possible. Cela a été difficile, cela a été serré, Marseille a joué avec intensité et qualité. Cela a été difficile pour les deux équipes, c'est le football de haut niveau. C'est dommage pour nous, mais il faut préparer les prochains matches, toute la saison et tous les trophées et chercher à continuer notre chemin. »
De ce que vous avez vu de l'OM ce soir, pensez-vous que c'est un concurrent crédible pour le titre ou pensez-vous que votre équipe sera plus forte sur le long terme ?
« On va voir. Je ne sais pas. Je ne suis pas devin. Nous cherchons à être encore champions. C'est notre objectif et ce sera difficile parce que des équipes comme l'OM ou Monaco sont toujours présentes. On cherche à être là, l'avenir nous le dira, on verra. »
