Après la très méritée victoire du PSG contre l'OM (1-0), Marco Verratti s'est arrêté au micro de Prime Video et il a commenté la rencontre, forcément, mais aussi son positionnement devant la défense ou encore son poids dans le jeu.
Vous l’emportez face à l’OM (1-0) au terme d’une grosse bataille ce dimanche soir.
« Nous savions que ça allait être une grosse bataille. Marseille a un jeu très agressif et fait un très bon championnat. C’était un match difficile, juste après trois matchs nuls. Il fallait gagner absolument. Nous aurions pu marquer un deuxième but selon moi. Nous avons eu les occasions pour en tout cas. Et ça aurait été important de marquer ce but supplémentaire, sinon nous allions souffrir jusqu’aux dernières minutes comme ça a été le cas. Nous l’avons fait tous ensemble, l’avons emporté, mais nous pouvons toujours faire mieux. »
C’était votre vingtième Classique Marco. (Thierry Henry prend la parole) Comment faites-vous pour lire le jeu comme vous le faites ? Vous interceptez le ballon dans les pieds d’Amine Harit sur l’action du but. Que vous dites-vous dans votre tête sur le terrain ?
« Je crois que ça vient avec l’expérience, les matchs. Nous jouons beaucoup et souvent, surtout cette année, donc ça permet de mieux comprendre le jeu. Je suis dans une position qui me responsabilise encore plus. Je n’ai peut-être pas été très influent avec le ballon aujourd’hui, mais j’ai essayé d’équilibrer et d’aider l’équipe. Je suis content que ma récupération ait pu mener à un but. Je pense que si nous arrivons à être agressifs et à récupérer le ballon haut, nous pouvons être dangereux au vu de la qualité de nos attaquants. »
(Thierry Henry toujours) Je reviens sur ce sujet, mais je souhaite vraiment mettre en valeur ton importance dans le jeu du PSG. Comme Andres Iniesta ou Xavi, avec qui j’ai joué, vous contrôlez le tempo et êtes indispensable à votre équipe. Y-a-t-il assez d’éloges à votre sujet ?
« Ce que je retiens, c’est que tous les coéquipiers avec qui j’ai joué conservent un bon souvenir de moi (sourire). »
« Le football est un spectacle. Tu le sais parce que nous avons joué au football. Les gens dont ce n’est pas le cas s’intéressent avant tout aux buts, passes décisives et aux statistiques, c’est normal. Un joli dribble ou un beau but, ça marque les esprits. Nous ne pouvons pas être onze joueurs qui pensent uniquement à marquer. Il faut aussi faire des passes et avoir le contrôle du jeu. Nous sommes le PSG mais ce n’est pas facile. J’ai cette responsabilité depuis dix ans et j’essaye toujours de penser à l’équipe. Certains joueurs doivent avoir l’esprit libre pour marquer, en ayant peu de consignes. Moi, ce n’est pas mon cas, je dois en avoir beaucoup parce que j’ai la chance de jouer avec des grands champions. C’est un grand honneur pour moi. Si ce n’était pas le cas, nous prendrions plus de buts que nous en marquerions. Ce que je retiens, c’est que tous les coéquipiers avec qui j’ai joué conservent un bon souvenir de moi (sourire). »
Tout va bien dans le vestiaire ?
« Tout va bien (il se répète). Des fois, à Paris, un petit quelque chose passe pour un gros sujet, mais nous faisons abstraction de ça. Nous nous entrainons et jouons tous les trois jours, donc nous n’avons pas le temps de penser à ces choses-là. Nous voudrions que certaines choses se passent mieux des fois, mais tout va bien. (Marquinhos crie en passant derrière lui). Vous voyez ? »
