A Metz, Paris commence son marathon

La trêve internationale va (enfin) se terminer vendredi soir et le PSG va désormais pouvoir enchaîner les rencontres. Enchaîner, c’est bien le terme qui convient puisque le PSG va jouer pas moins de 9 matches en vingt-neuf jours, du 21 novembre contre Metz au 20 décembre contre Montpellier.

Beaucoup de déplacements

Durant cette période, Paris va affronter, dans l’ordre chronologique, Metz, l’Ajax, Nice, Lille, Nantes, Barcelone, Guingamp, Ajaccio et enfin Montpellier. A part Barcelone et dans une moindre mesure Nantes et l’Ajax, le programme est tout à fait à la portée du PSG. Le plus ennuyeux dans cet enchaînement très serré reste le nombre de déplacements, au nombre de cinq, contre quatre réceptions. Les rencontres contre Barcelone, Guingamp et Ajaccio vont d’ailleurs se succéder loin du Parc des Princes. Mais elles se joueront contre des adversaires qui auront joué leur match précédent après ou le même jour que les Parisiens, un moindre mal.

Tout le monde à la même enseigne

Si Paris va jouer 9 matches, les autres clubs ne vont pas se tourner les pouces et ont eux aussi un nombre important de rencontres à disputer, particulièrement en décembre. Le PSG a 6 matches en 3 semaines mais les autres gros du championnat en auront pratiquement autant avec deux semaines à trois matches pour l’OL et Bordeaux (la première et la troisième). Seul l’OM, déjà éliminé en Coupe de la Ligue ne jouera que 4 matches dans le mois. Dommage car le jeu très exigeant prôné par Bielsa avait montré ses limites dans les enchaînements de rencontre  (lors d’OM/Sainté notamment).

La chance du PSG

Paris a malgré tout une immense chance par rapport à ses concurrents nationaux, l’épaisseur de son effectif. Malgré les blessures, le PSG est en mesure d’aligner une équipe compétitive et capable de gagner, au moins en L1. Les blessés commencent à revenir malgré quelques petits soucis, le cas de Rabiot est résolu et Laurent Blanc va pouvoir utiliser la profondeur de son banc à profusion. Tout du moins après Metz, même si les Lorrains souffrent eux aussi de la trêve internationale.

Déjà vu l’an dernier

Cette accumulation de rencontres avant la trêve hivernale est un grand classique des calendriers européens et français. L’an dernier, à la même époque, le PSG avait eu affaire au même problème et s’en était sorti avec 6 victoires (4 en L1, 1 en C1 et 1 en CDL), 1 nul (L1) et 2 défaites (1 en C1 et 1 en L1).
Si la défaite en C1 sur la pelouse de Benfica avec une équipe bis n’avait que peu d’impact, le PSG avait par contre beaucoup souffert à Evian début décembre. Cette année, cela correspond au match en semaine à Lille, un autre terrain difficile. Autre point de comparaison, le nul concédé l’avait été lors de la dernière journée avant la trêve contre Lille (2-2). Et Paris avait effectivement souffert physiquement à l’occasion de ce match…