Le « mythique » Parc des Princes, enjeu de la finale des JO pour Henry

Théâtre de dix matches lors des JO Paris 2024, le Parc des Princes retrouvera le PSG le week-end du 24-25 août à l'occasion de la réception de Montpellier lors de la 2e journée de Ligue 1. En attendant, l'enceinte de la porte de Saint-Cloud va accueillir ce vendredi la finale du tournoi masculin de footballl opposant la France de Thierry Henry à l'Espagne d'Arnau Tenas. Samedi, le Parc des Princes accueillera aussi la finale féminine entre le Brésil et les Etats-Unis.

A la veille de cette finale France/Espagne, Thierry Henry était en conférence de presse avec son capitaine Alexandre Lacazette et a parlé du Parc des Princes, un stade qu'il connaît bien et qui lui rappelle de nombreux souvenirs mémorables : « Oui je suis banlieusard, oui je suis des Ulis, mais le Parc c’est Safet Susic, c’est Francesco au Matra, c’est George Weah, c’est la relance de Lama sur la poitrine de Ginola, son contrôle intérieur du pied pour repartir et longer la ligne. C’est Borelli qui embrasse la pelouse, c’est le Parc ! », a énuméré le sélectionneur olympique dans des propos rapportés par Le Parisien.

« Faire partie de l’histoire de ce stade mythique, c’est fabuleux »

L'ancienne légende d'Arsenal ne s'est pas arrêtée en si bon chemin et a poursuivi : « Il y a tout, c’est 84. Je ne vais pas dire les mauvais moments mais le Parc c’est le Parc. C’est partir de chez moi tous les week-ends quand on avait la chance d’avoir deux grandes équipes dans la ville. C’est le match du Real, enfin je ne sais pas… Là je m’emporte un peu, mais quoi qu’il arrive faire partie de l’histoire de ce stade mythique, c’est fabuleux. C’est aussi Zlatan, c’est Kylian, Cavani, Pauleta, c’est Dahleb et j’en oublie… Je pense que vous avez compris. (Un peu plus tard il reprend) Mince, j’ai oublié Raï et Valdo. »

Ravi donc de disputer cette finale au Parc des Princes, Thierry Henry et sa troupe pourront compter sur le soutien des champions olympiques 84 de foot, invités pour l'occasion : « J’espère qu’ils vont pouvoir nous donner ce plus. Mais pas qu’eux, tout le public », a répondu l'ancien international français, qui espère que l'élan populaire va galvaniser son équipe : « On est un beau pays quand même. Quand on décide d’être ensemble, on est inarrêtable ! On en avait besoin après ce qui s’est passé un peu avant la compétition. Quand on sait se réunir et s’unir, on est quand même pas mal. »