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Lucas : « Je n'ai pas toujours fait les bons choix »

Publié le samedi 25 octobre 2014 à 10:03
Lucas s'est longuement confié dans le Parisien du jour. Morceaux choisis.

La saison en cours :

« On ne réalise pas une grande saison pour l'instant, ni une saison de rêve. Mais nous n'avons encore perdu aucun match. Et cela n'a rien à voir avec la chance. C'est parce que nous avons une équipe de qualité. Quand on ne peut pas faire un match spectaculaire, l'important, c'est de ne pas le perdre. Je suis persuadé que, très bientôt, nous allons retrouver un meilleur niveau de jeu et enchaîner les victoires comme l'an passé.

A Nicosie, nous n'avons pas réalisé un grand match, nos adversaires avaient un gros soutien de leur public. Arracher une victoire dans un tel contexte fait beaucoup de bien au moral et nous permet de gagner en confiance. Cela montre aussi notre force. Nous avons de grands joueurs qui ne lâchent rien. »

Son jeu :

« Je cherche toujours à m'améliorer, à grandir. Je suis encore très jeune. Je ne connais pas mes limites. Seul Dieu les connaît. Mais je sais que j'ai beaucoup de qualités.
Physiquement, je me sens prêt, bien plus que l'année dernière. Je dois continuer à travailler dur pour m'améliorer. »

Ses chevauchées qui font lever le stade :

« Quand tout un stade crie votre nom, c'est magique. Cela vous donne des ailes. C'est important, et ça fait beaucoup de bien à l'ego ! J'essaie d'exploiter au mieux ce don que Dieu m'a donné. Je veux montrer à tous cet amour que j'ai pour le football, ce plaisir de jouer. 

[Quand je rate la fin d’une action] Je reste fâché contre moi-même. Comme après le match contre Marseille l'an passé. Quand je ne parviens pas à conclure une belle action en marquant, je peux rester des nuits et des nuits sans dormir, à refaire le scénario du match, à repenser à ce que j'aurais dû faire. En quelques dixièmes de seconde, il faut se décider. On commet forcément des erreurs. J'en ai commis, je n'ai pas toujours fait les bons choix. Je vais apprendre petit à petit, mais je ne changerai jamais mon style de jeu. »

Un modèle ?

« Mon modèle a toujours été Ronaldinho. A Barcelone, il était énorme. C'est celui qui m'a le plus inspiré. Messi aussi. C'est le meilleur attaquant du monde, il a une grande capacité d'accélération, sa conduite de balle est impressionnante. Je regarde souvent ses actions, sa manière de jouer pour essayer de faire pareil. Mais je veux créer ma propre identité de jeu pour pouvoir un jour servir d'exemple, de modèle à d'autres. »

La dernière fois qu’il a été triste :

«  Ce qui m'a fait mal dernièrement, c'est la mort de ma grand-mère. C'était une personne très importante pour moi. J'ai aussi pleuré pendant des jours quand je n'ai pas été sélectionné pour la Coupe du monde. Mais, là, c'est oublié. Ce n'est pas dans ma nature d'être triste ou énervé. Je suis bien dans ma vie, je n'ai que des raisons de sourire. Je n'ai rien à réclamer. Dieu est merveilleux avec moi, j'ai une famille, des amis, je fais ce que j'aime, jouer au football dans un grand club européen. J'ai tout ce qu'il faut pour être heureux. Je ne vois pas pourquoi je devrais être triste ou me plaindre. Au contraire, je dois remercier Dieu. »

Dieu :

« Il tient la première place, il est tout. Depuis que je suis arrivé en France, j'ai beaucoup changé ma manière de penser, mes croyances. Je me suis rapproché de Dieu, de sa parole. Toutes les semaines, j'organise des réunions de culte à la maison. Cela m'a apporté beaucoup de paix et de sérénité. Je me sens heureux de savoir que Dieu a un plan pour moi. »

NB : Propos recueillis par Le Parisien


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