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Luis Enrique avant PSG/Saint-Etienne : « Je vois une équipe totalement connectée et solidaire »

Publié le samedi 11 janvier 2025 à 18:14 par Arthur Verdelet
A la veille d'un PSG/Saint-Etienne (20h45 dimanche) qui va marquer la reprise de la Ligue 1, Luis Enrique était en conférence de presse. Et s'il a refusé d'évoquer les cas individuels dans l'ensemble, le coach du PSG a signalé à plusieurs reprises à quel point il est content de ce que proposent ses troupes à l'entraînement alors que le mois de janvier s'annonce décisif.
A la veille d'un PSG/Saint-Etienne (20h45 dimanche) qui va marquer la reprise de la Ligue 1, Luis Enrique était en conférence de presse. Et s'il a refusé d'évoquer les cas individuels dans l'ensemble, le coach du PSG a signalé à plusieurs reprises à quel point il est content de ce que proposent ses troupes à l'entraînement alors que le mois de janvier s'annonce décisif.

Au micro de PSG TV :

Le PSG est de retour d’une grosse tournée au Qatar, conclue par ce sacre lors du Trophée des champions, face à Monaco (1-0), dimanche. Qu’est-ce qu’ont apporté ces quelques jours à Doha et cette victoire ?

« Cela nous a avant tout permis de renouer avec la compétition après une période des fêtes bienvenue, qui nous a permis d’être en famille et de récupérer. Le stage au Qatar a été très positif, aussi bien grâce à la météo sur place qu’au dénouement de cette finale, qui a tourné en notre faveur. Ça a été très positif. Je suis très satisfait de tout cela. »

Le PSG entame une période très chargée. Qu’est-ce qui est le plus dur ? Le rythme des matches ou la diversité des compétitions ?

« La grande opportunité d’être une équipe comme nous t’offre le moyen de jouer six matches de suite en moins de trois semaines, avec de la Coupe de France, de la Ligue des champions et de la Ligue 1. C’est une grande motivation pour nous tous. Je vois une équipe totalement connectée et solidaire lors des entraînements. Cela me rend optimiste et me donne envie d’aborder ces matches à venir. »

Le PSG va démarrer son année 2025 au Parc des Princes face à l’AS Saint-Étienne, dimanche soir. Qu’attendez-vous de cet adversaire en difficulté mais qui vient d’accueillir un nouvel entraîneur, Eirik Horneland ?

« C’est toujours difficile à comprendre pour les gens, parce que les équipes changent souvent leur manière de jouer contre nous. Mais, dans ce cas, leur entraineur n’est là depuis qu’un match et ne connaît que depuis peu le football français. Notre objectif reste clairement de s’améliorer, de continuer à progresser et de se préparer pour les nombreux matches à venir. »

En conférence de presse :

Comment décririez-vous la première partie de saison de Nuno Mendes ? Comptez-vous sur lui sur le long terme au PSG ?

« Ce que je vois à l'entraînement me plaît de plus en plus »

« Bonjour. Bien, tout est en ordre. En terme individuel et collectif. Je n’aime pas parler d’un joueur en particulier, comme c’est ici le cas de Nuno Mendes. J’aimerais plutôt parler de mon équipe de manière générale. Ce que je vois à l'entraînement me plaît de plus en plus. »

Ousmane Dembélé a vécu une demi-saison contrastée. Il est impliqué sur 15 buts mais a été sorti du groupe avant d’affronter Arsenal. Avez-vous un voeu à formuler pour 2025 le concernant ?

« Non, je n’ai pas de voeu particulier concernant qui que ce soit. Il est impliqué sur 15 buts. C’est bien cela ? (Il hoche la tête) Mais là encore, je préfère parler d'un point de vue collectif, je suis content de ce que je vois. Je suis content de générer de la concurrence entre mes joueurs. J'aime voir les joueurs tenter de s’améliorer et constamment essayer. Je n’ai pas grand chose de plus à dire. »

Dembélé évoquait après le trophée des Champions contre Monaco dimanche le fait que les joueurs aient « la tête au match contre Manchester City ». Comment faire en sorte que votre groupe reste concentré sur le moment présent jusqu’à ce choc ?

« Je ne sais pas s'il a dit ça. S’il l’a dit, je ne l’ai pas vu. Ces petites phrases qui apparaissent dans les médias ne sont pas toujours fiables. Je pense que la chose qui caractérise le PSG, c'est la préparation de tous les matches. Le seul match important actuellement, c’est Saint-Étienne. La suite, nous verrons plus tard. Nous devons préparer Saint-Étienne comme si c'était un match de Ligue des champions. Nous jouons chaque match avec les mêmes conditions de préparation, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. C’est ce qui fait la grandeur de mon équipe selon moi. Ce qui va se passer dans deux ou trois semaines, ce ne sont que des mots, des phrases, et parfois des clichés. Le seul match que l'on peut contrôler, c'est le match de demain. Saint-Étienne est un adversaire dangereux. C’est un club historique en France et ils ont besoin de faire les choses correctement. Nous aussi, on a besoin de faire les choses bien pour être prêts pour la suite. Le Parc des Princes est une superbe vitrine pour se préparer à ce qui va arriver à l’avenir. »

Dans quel domaine attendez-vous une amélioration de votre équipe à l’aube des grandes échéances de ce mois de janvier ? 

« Tous les aspects du jeu, que ce soit offensivement ou défensivement. »

Comment jugez-vous l'évolution récente de Désiré Doué ? Êtes-vous satisfait de sa progression depuis son arrivée de Rennes ?

« Il n'y a rien de plus beau que d'appartenir à un collectif et de se sentir important au sein d’une équipe »

« Je crois que le commentaire que je vais voir vaut pour tous les éléments offensifs de l’effectif : Barcola, Doué… Quand ils marquent des buts, vous les placez sur un piédestal et mon rôle est de les calmer, de les « refroidir ». Inversement, quand vous les enfoncez, mon rôle est de nourrir leur confiance et de les « remonter ». Nous avons un objectif et ne dépendons pas des buts d’un joueur ou d’un autre, mais plus d'un effectif. Je sais que ça ne fait pas vendre de maillots ni de journaux que de dire ça, mais c'est le cas ici. Il n'y a rien de plus beau que d'appartenir à un collectif et de se sentir important au sein d’une équipe. C’est ce que je cherche chez mes joueurs. Par exemple, vous dites que Barcola ne marque pas de but en ce moment, donc j’essaye de lui montrer qu’il est toujours important. Le football de haut niveau fonctionne de cette manière. C’est pour ça que c’est difficile d’être un joueur du PSG. »

Certains entraîneurs pensent qu’un match se gagne dans les deux surfaces, avec un grand gardien et un bon attaquant, tandis que d’autres voient plutôt la bataille du milieu de terrain comme décisive. Où se gagne un match de football selon vous ?

« Celui qui marque le plus gagne normalement le match. C’est ce que je pense du football. »

Vous êtes dans une situation contractuelle inhabituelle puisque vous avez signé votre prolongation de contrat il y a plusieurs semaines et que le PSG ne l'a toujours pas officialisé. Comment vivez-vous cette situation rare ? Et souhaitez-vous toujours voir Luis Campos prolonger son contrat à Paris ?

« Les contrats, pour moi, ce sont des papiers mouillés »

« Sur ces questions, je suis très heureux. Les contrats, pour moi, ce sont des papiers mouillés. Je n'ai aucun problème à signer des contrats d’une semaine s’il le faut. J’ai besoin de me sentir bien au quotidien. C’est le cas ici. Le club me transmet beaucoup de confiance depuis le premier jour. La direction sportive est la même qu’à mon arrivée. Le reste m’est complètement égal. On signe, et un jour, si le club ne me veut plus, je m’en vais. J'ai toujours construit ma carrière comme ça. Ce qui m'intéresse, c'est de faire avancer ce projet, un projet très attractif. Je veux profiter de chaque jour où je suis entraîneur du PSG. Et je le répète, le club me transmet de la confiance. »

On pourrait vous comparer à « El Professor », personnage de la série La Casa de Papel. Vous souhaitez avoir une équipe complète, capable de s’adapter à toutes les situations. Pensez-vous que l’équipe est en mesure d’y répondre ?

« J’aime beaucoup ta métaphore. Je crois que c’est ce nous faisons depuis notre arrivée ici : nous adapter à notre adversaire, mais, en gardant le contrôle du match. Nous avons la possession, qui est la clé du match. Ensuite, que fait l’adversaire ? Presse-t-il plus ou moins intensément ? Se replie-t-il ? Tous ces facteurs sont ce que nous tentons de travailler afin d’aider nos joueurs à trouver des solutions. C’est ça la clé du football selon moi. »

Quels leviers utilisez-vous pour que vos joueurs restent concentrés pour tous les matches ?

« Il y a de très nombreux joueurs qui peuvent jouer titulaire »

« Il y a des matches où il n'y a presque pas besoin d'être là. Je parle en termes de motivation. En Ligue des champions, par exemple, la motivation est naturelle. En ce moment, nous sommes dans le meilleur moment de la saison. J’ai vu de très bonnes choses à l’entraînement la semaine passée. Ce que je vois me plaît beaucoup. Il y a de très nombreux joueurs qui peuvent jouer titulaire. Ça veut dire qu’il y a beaucoup de compétitivité dans l'effectif. Donc, soit tu te motives, soit un autre joueur passe devant toi.  C’est très positif pour un entraîneur. Je le répète, je suis très content de ce que je vois à l’entraînement. »

Ressentez-vous une forme de pression à l'approche du match contre Manchester City (le 22 janvier) ?

« Non, je ne sens aucune pression. »

Marco Asensio joue très peu ces dernières semaines. Pouvez-vous nous expliquer son temps de jeu en baisse ?

« Comme toujours, mes décisions parlent plus que moi »

« Non. Comme toujours, mes décisions parlent plus que moi. Je peux répondre ici, inventer quelque chose. Mais ce n’est pas mon style. Mes décisions disent ce que je pense d’un joueur à un moment donné. Je prends mes décisions en fonction de ce que je vois en séance. Évidemment, ceux qui ne jouent pas ne sont pas d’accord, mais c’est mon rôle. Je dis d’ailleurs toujours qu’il n'y a aucune situation irréversible. Je n’ai rien à expliquer à ce sujet. »

Est-ce important pour vous de recruter des joueurs capables d’occuper plusieurs postes ?

« À chaque fois que tu as l’opportunité d’utiliser un joueur sur plusieurs postes, c’est positif. Un joueur spécialiste d’un poste en particulier, c’est aussi très intéressant. Depuis notre arrivée il y a un an et demi, de très nombreux joueurs sont capables d’évoluer à différents postes. C’est quelque chose que je trouve très positif. Je peux changer mon équipe et les situations de jeu sans changer de joueur sur le terrain. Nous allons continuer sur cette lancée. »

Le mois à venir est-il le plus dangereux pour le PSG, avec la conclusion de la phase de ligue de Ligue des champions ?

« Nous allons voir. Il y a six matches en janvier. Comme toutes les compétitions, si nous ne gagnons, nous serons éliminés. Ce sera la même chose face à Espaly (en Coupe de France, mercredi, 21h). Si nous perdons quatre matches de Ligue 1, nous ne serons plus en tête du classement. Je pense toujours l’inverse. Je vois une équipe très bonne en compétition. Pourquoi devrais-je être négatif ? Je crois que c’est plus positif pour l’équipe et pour moi de voir les choses positivement. C’est notre objectif. »

Marquinhos ne s’est pas entraîne ce (samedi) matin après avoir subi une gêne lors du Trophée des champions. Sera-t-il disponible demain soir ?

« Non. Il ne pourra pas jouer. »

 


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