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PSG/Montpellier, l'équipe commune des anciens

Publié le vendredi 19 décembre 2014 à 13:08
Le PSG et Montpellier se sont échangés quelques très bons joueurs au cours des 20 dernières années. A l'occasion du match entre les deux clubs, nous les avons réunis pour en faire une équipe commune.

Barrabé : Formé au PSG au milieu des années 1980 à une époque où le PSG s’appuyait pas mal sur son centre de formation, il n’a pas pour autant sa chance tant Bats est intouchable. C’est à Brest puis ensuite à Montpellier qu’il deviendra un bon gardien de D1, étant même à deux doigts de participer à l’Euro 92.

Llacer : Cisco ou l’amoureux fou du PSG, probablement le plus supporter des joueurs ayant porté ce maillot. A la fois au centre de formation du club et abonné au Parc des Princes dans le Kop de Boulogne, il fait son trou au milieu des années 90, à la fois régulièrement utilisé par Jorge et titulaire en sélections Espoirs. Il ne deviendra jamais pour autant un titulaire indiscutable du PSG et doit partir, pour sa carrière. Il joue notamment une saison à Montpellier mais arrive à revenir à Paris dans les bagages de Luis en 2001. Son après-carrière est compliquée, englué dans les affaires louches.

Blanc : Peut-être le plus grand joueur passé par le Montpellier-Hérault. A l’époque numéro 10, celui qui a été formé au club les porte pendant près de 10 saisons avant de commencer son périple européen, de Naples à Manchester en passant par Barcelone, Saint-Etienne, Marseille et l’Inter. Régulièrement approché par le PSG quand il est joueur, il est souvent tout proche de signer mais c’est seulement comme coach que son destin croisera celui de Paris. Actuellement au club, mais jusqu’à quand ?

Carotti : Aujourd’hui directeur sportif de Montpellier, il y a aussi été formé et y a fini sa carrière. Entre l’Hérault et Paris, il s’était forgé une bonne réputation à Nantes. Arrivé au début de l’ère Biétry en 1998, il ne fera jamais vraiment son trou au PSG, ballotté entre le milieu de terrain et la défense centrale. Malgré tout, il restera très professionnel avant de partir à Toulouse puis de boucler la boucle à Montpellier, son club de cœur.

Tiéné : Arrivé de Valenciennes à l’été 2010 sur demande de Kombouaré, il s’impose sans faire de bruit et joue finalement trois bonnes saisons dans la capitale. L’arrivée de Maxwell l’envoie sur le banc de touche mais il aura fait le boulot durant sa période parisienne. A Montpellier depuis 2013, il est souvent titulaire et s’offre une fin de carrière à un bon niveau.

Colleter : Peu avant la faillite de Brest, le Breton traverse toute la France et signe à Montpellier. Une saison très réussie plus tard, l’arrière gauche signe à Paris, au début de l’ère Canal+. Il sera l’homme du couloir gauche jusqu’à son départ pour Bordeaux en 1996, cultivant sa réputation de joueur de devoir fiable mais capable d’être très rugueux. Hors de Paris, son niveau déclinera.

Lemoult : Il est l’homme des deux clubs, pratiquement les deux seuls de sa carrière puisqu’il fera seulement une pige à Nîmes pour finir sa carrière. Formé au PSG où il est arrivé à 16 ans, il s’impose petit à petit au milieu de terrain et joue beaucoup jusqu’au moment des premiers titres, allant même jusqu’en équipe de France. En 1986, alors que Paris célèbre son premier championnat, il décide de partir pour retrouver une place de titulaire et signe alors à Montpellier en D2. Il fait ensuite partie des heures de gloire du club de Nicollin avec la montée, la Coupe de France 1990 et la folle aventure européenne de 1991.

Guérin : Comme Colleter et Barrabé, il fait partie de ces anciens Brestois passés par Montpellier au début des années 90. Le PSG vient le chercher en 1992 et son ascension débute. Milieu relayeur infatigable et talentueux, il finira héros d’un quart de finale de Ligue des Champions contre un mythe du football européen, le FC Barcelone de Johan Cruyff. Joueur français de l’année en 1995, sa fin de carrière est plus compliquée mais il aura été un des grands du PSG de Canal+.

C. Pérez : C’est à Montpellier que le PSG est venu chercher Christian Pérez. En une saison dans l’Hérault, celui arrivé de D2 confirme qu’il est l’un des grands talents offensifs du foot français post-Platini. A Paris, il fera le bonheur du club de façon plus alternative mais sa classe restera dans les mémoires, à une époque où le PSG pèse peu en France (fin de l’ère Borelli).

Robert : Débarqué de sa Réunion natale, il finit sa formation puis s'impose à Montpellier où sa monumentale frappe de balle le fait connaître en L1. À l’été 1999, pourtant ardemment voulu par l’OM, il choisit le PSG et devient très vite le chouchou du Parc, fan de ses chevauchées conclues par des frappes souvent victorieuses. Sa relation compliquée avec Luis Fernandez pourrit sa fin à Paris et il signe à Newcastle à l’été 2001. En Angleterre, il sera également très apprécié par les fans.

André : Le Martiniquais a été un des premiers avant-centres du PSG et un des grands artisans des montées successives au début des années 70. Il accompagne même le PSG jusqu’en D1 avant de partir finir sa carrière dans le Sud, à Béziers puis Montpellier, à l’époque où le club s’appelle encore La Paillade.

Ils auraient pu être cités : Lowitz, Ouédec, Loko, Reuzeau, etc


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