Le match entre le PSG et Rennes est l'occasion de faire une équipe-type des anciens des deux clubs.
Cette équipe commune du PSG et du Stade Rennais n'a pas été simple à faire mais elle aurait pu contenir trois gardiens avec Lama, Douchez et Revault, de loin le poste le plus pourvu. Et on se rend compte que les deux clubs ont surtout partagé des jeunes joueurs, sans vraiment de réussite.
Lama : Après une longue et belle histoire avec le PSG, il part à Rennes pour finir sa carrière. Une petite saison en Bretagne mais une victoire au Parc avec le Stade Rennais, match durant lequel il se montrera décisif face à Christian.
Angloma : Quand Angloma débarque de sa Guadeloupe natale à la fin des années 1980, c'est à Rennes qu'il fait ses débuts en pros. Deux saisons avant de partir à Lille où le PSG ira le chercher. Puis la gloire avec Marseille et les Bleus.
Bourillon : Formé à Rennes, le Breton y fait toutes ses classes, arrive même jusqu'aux Espoirs puis stagne un peu. A l'été 2007, il signe à Paris en espérant aller plus haut mais ne s'y imposera jamais en trois saisons. Il repart alors à Lorient où il trouve un club plus familial qui lui convient mieux.
Armand : Révélé à Nantes, il signe au PSG avec l'étiquette de remplaçant de Heinze. Latéral gauche très moyen, il se révèle durant ses dernières années à Paris comme un bon défenseur central. A l'été 2013, lassé d'être sur le banc, il signe à Rennes où il s'impose vite. Il vient d'ailleurs de prolonger et jouera ce soir.
Mavinga : Formé au PSG et très coté au centre de formation (on en parlait comme d'un nouveau Sakho), il quitte pourtant le club avec fracas à 18 ans à peine en s'engageant pour Liverpool où des conditions financières exceptionnelles lui sont proposées. Il ne s'imposera jamais, passe par la Belgique et lance finalement sa carrière à Rennes. Il repart pour l'argent en Russie, sans réussite, et tente désormais de (re)lancer sa carrière à Reims.
Paisley : Joueur de couloir du PSG où il a été formé durant les années 90, il part ensuite à Rennes pour commencer réellement sa carrière pro, Paris ne lui offrant pas vraiment d'avenir. Une saison à peine en Bretagne et il continue son Tour de France du maintien, ce qu'il a joué durant la majorité de sa carrière.
Vasseur : Formé au PSG dans les années 80, il s'expatrie ensuite pour trouver du temps de jeu en Bretagne où il restera trois saisons, jouant latéral droit ou au milieu. Au PSG, c'est quand il reviendra pour s'occuper des jeunes qu'il sera reconnu, devenant un excellent formateur, champion de France des U17 avant de partir à l'assaut du football pro, à Créteil puis Reims aujourd'hui.
E. Cissé : Arrivé de Pau en 1997, le jeune joueur participe à quelques matches mais manque toutefois d'épaisseur et le PSG le prête pour une saison à Rennes. Il fait une très bonne saison en Bretagne, au point d'intégrer l'équipe de France Espoirs avec Henry ou Trezeguet notamment. Il est ensuite revenu à Paris mais n'aura jamais vraiment su se rendre indispensable.
J. Leroy : Le globe-trotter du football français, formé au PSG, parti puis revenu, tellement doué mais au moins aussi inconstant. Il n'aura finalement trouvé sa place sur la durée que sous ces deux maillots. Lancé au PSG, il en part au début des années 2000 avant de revenir puis de repartir. A Rennes, de 2007 à 2011, il régale régulièrement et on pense alors qu'il va finir tranquillement finir là-bas sa carrière, à 37 ans. Que nenni, il a fait trois clubs depuis et joue encore en L2, à 40 ans.
Brahimi : Celui qui est probablement le meilleur joueur de cette équipe est aussi celui qui a échappé aux deux clubs. Au PSG, il est très performant durant la préformation aux côtés de Sakho ou encore Makonda mais file à Rennes à 16 ans grâce à une faille dans son contrat. En Bretagne, le joueur est talentueux mais le club n'arrive pas à le cadrer. Il part finalement par la petite porte avant d'exploser en Espagne. Aujourd'hui, il est le symbole des échecs des deux clubs, chacun à leur niveau.
Erding : Arrivé depuis Sochaux comme un bon espoir de la L1 au PSG, il fait une première saison de bonne facture en claquant 15 buts en L1, une performance pas si courante au PSG avant l'ère QSI. Six mois après le début de celle-ci il part en Bretagne et confirme son niveau, celui d'un bon attaquant de L1 qui vaut entre 10 et 15 buts selon les saisons. Transféré depuis à Saint-Etienne, il continue sur ses standards.
