Le PSG et Toulouse se sont partagés un nombre restreint de joueurs mais l'équipe commune des anciens des deux clubs est un beau mélange des générations.
Revault : Son passage à Paris n'a duré qu'une saison (1997/1998) et ce fut un échec assez terrible pour le gardien. A l'époque appelé en équipe de France, il explosera sous la pression de la capitale, à l'image du catastrophique Bayern/PSG (5-1) où il responsable sur trois des buts. Après Paris et deux bonnes saisons à Rennes, c'est à Toulouse qu'il va finalement s'épanouir. Surtout, plus qu'un gardien, il devient un homme très respecté du vestiaire toulousain quand il décide de rester au club après la relégation en national et le drame de l'usine AZF qui touche la ville. Il restera d'ailleurs six saisons avant de repartir à Rennes puis de finir au Havre, son club formateur. Bien que marqué par son passage douloureux au PSG, il reste en toutes circonstances un amoureux du club et son dernier match au Parc avec le maillot havrais sera marqué par un but encaissé alors qu'il regardait les tribunes du Parc chanter, comme il l'avouera après le match.
Aurier : Formé à Lens, c'est avec le maillot du TFC qu'il se révèle pendant deux saisons, au point d'être un des arrières droits les plus demandés du marché l'été dernier. Il choisit finalement le PSG et, si les débuts sont difficiles, il semble sur la bonne voie. Blessé aujourd'hui, il paye les efforts fournis en janvier pour la Côte d'Ivoire, avec laquelle il est devenu champion d'Afrique.
Carotti : Son passage de deux saisons au PSG n'a pas vraiment été une réussite, marquée notamment par la perte tragique de son fils et c'est à Toulouse qu'il se posera pour se relancer. La saison est collectivement mauvaise mais Carotti s'en sort honorablement et il part finalement dans son club de coeur, Montpellier, dont il est aujourd'hui le directeur sportif.
Cobos : Avant de devenir plus niçois que les nissarts, José Cobos a été un joueur du PSG et du Téfécé. L'espoir strasbourgeois n'a jamais vraiment confirmé durant ses trois saisons à Paris (1993/1996) et il s'est ensuite un peu perdu du côté de l'Espanyol Barcelone. Il revient en France du côté de Toulouse pour une saison mitigée puis signe à Nice, où il deviendra un local par adoption.
Sassus : L'arrière droit (il n'y a aucun arrière gauche commun entre le PSG et le TFC !) est un enfant de la ville rose. Il a été formé au TFC, période pendant laquelle il suivait en parallèle ses études pour devenir ingénieur chimiste, puis en est parti à l'âge de 24 ans, passant par Cannes avant d'atterir à Paris où il ira jusqu'en équipe de France. Après deux saisons, il part à Lyon puis Saint-Etienne avant de finir en amateurs, tranquillement.
Reynaud : Formé au PSG durant les années 80, il joue les utilités pendant huit saisons avec l'équipe première mais part finalement après le titre de 1994. Il rejoint alors Toulouse pour trois saisons dans un rôle de complément proche de celui qu'il avait à Paris. Depuis quelques années, il est revenu au PSG et s'occupe du recrutement des jeunes joueurs pour le centre de formation. Il est très reconnu dans le domaine et on le voit souvent au bord des terrains de jeunes.
Chantôme : Autre milieu de terrain formé au club, Chantôme a porté les couleurs du PSG pendant près de 15 ans, de son arrivée en 1999 à son départ pour Bordeaux il y a quelques semaines. Durant cette longue histoire, il sera prêté une saison à Toulouse, l'an passé, saison durant laquelle il portera avec réussite le maillot du Téfécé, au point que le TFC a tout fait pour le récupérer cet hiver.
Rabiot : Alors qu'Ancelotti l'a lancé en pros à 17 ans à peine, Adrien Rabiot fait des pieds et des mains durant l'hiver 2013 pour avoir plus de temps de jeu et sollicite un prêt. Toulouse l'accueille pour six mois et, alors que son prêt avait tout d'un échec en puissance, il s'impose rapidement dans le milieu de terrain des violets et devient une pièce maîtresse de l'entrejeu, marquant notamment avec ce maillot un splendide premier but en professionnel.
Paulo Cesar : Arrivé du Brésil en 2002 sur les conseils du sélectionneur de l'équipe Luiz Felipe Scolari, le latéral droit brésilien connaît un début de rêve avec le PSG, multipliant les exploits à tous les postes (latéral, milieu relayeur et même n°10). Touché à un genou, l'état de grâce s'arrête alors et il devient peu à peu un simple joueur de la rotation, peinant à s'imposer. En 2007, il signe finalement à Toulouse et trouve vite sa place. Il fait partie de l'équipe qui finit 3ème de L1 et joue le tour préliminaire de la C1 face à Liverpool. Après trois saisons contrastées, il rentre au Brésil pour finir sa carrière.
Rocheteau : Idole à Saint-Etienne dans les années 70, il confirme au PSG tout son talent durant les années 80, apportant au club ses premiers titres en marquant un nombre important de buts (100 buts, record du club pendant 20 ans). En 1987, usé, il décide finalement de partir à Toulouse pour finir sa carrière avec ses amis Santini et Stopyra. Fatigué et souffrant d'un physique déclinant, il ne joue que deux ans dans la ville rose et s'arrête alors, avec près de 600 matches en pros et 49 sélections au compteur.
Calderaro : Cet ancien goleador de la D1 du début des années 90 vit un sommet de sa carrière à l'été 92. Vice meilleur buteur de D1 derrière Papin, il frôle l'Euro 92 avec les Bleus mais signe au PSG, très ambitieux. Il ne s'imposera jamais vraiment dans la capitale durant ses deux saisons puis file en 1994 à Toulouse, alors en D2. En trois saisons, il marque un nombre important de buts et permet au club de retrouver la première division. A l'été 1997, il raccroche les crampons.
Ils auraient pu être cités : Douchez, Bergeroo, Pardeilhan, Da Fonseca, Dalmat, etc
