A Monaco, Luis Campos à domicile

Il existe peu de stades en France aussi peu hospitaliers pour le PSG que le Louis II de Monaco. L'ambiance est loin d'y être hostile mais Paris y perd régulièrement et le dernier déplacement s'est soldé par une des pires défaites des dernières saisons (0-3). Alors que l'équipe parisienne va tenter de se relancer sur ce terrain très peu hospitalier, il pourra au moins compter sur un fin connaisseur de ce lieu maudit en la personne de Luis Campos, son conseiller football.

Si ses premiers mois à Paris ont déçu avec un recrutement très loin de répondre aux attentes dans l'ensemble, le dirigeant a vécu un passage brillant à Monaco, avec en point d'orgue l'exceptionnelle équipe de 2016/2017 qui avait chipé le titre à Paris et atteint les demi-finales de Champions League. C'est même en Principauté que le Portugais s'est fait connaître, avant de confirmer à Lille avec un nouveau titre de champion de France. Mais Monaco compte pour Campos, et pas seulement parce qu'il y a réussi sportivement.

Comme l'explique Le Parisien, le directeur sportif du PSG vit toujours en partie dans la Principauté, très précisément plusieurs mois dans l'année, et il s'y ressource régulièrement. Mais le rocher monégasque n'est pas seulement un lieu de villégiature pour celui qui reste très présent aux côtés de l'effectif parisien malgré sa double casquette de dirigeant de Vigo. A Monaco, Campos travaille aussi beaucoup et y apprécie la culture locale du secret.

En juin dernier, alors qu'il venait juste d'être nommé à la tête du PSG, Luis Campos y avait ainsi rencontré un certain Massimiliano Allegri, entraîneur de la Juventus Turin. Alors que Paris cherchait un entraîneur, la rencontre avait forcément beaucoup fait parler, finalement pour rien puisque la rencontre était fortuite entre deux hommes qui se connaissent depuis longtemps et s'apprécient. Quelques semaines plus tard, c'est bien Christophe Galtier, le coach avec lequel Campos a collaboré à Lille, qui était nommé à la tête du PSG. Et aujourd'hui, les deux hommes sont loin du calme de la Principauté, plutôt sur les charbons ardents parisiens.