Intégration au vestiaire, apport réduit, etc, l’adaptation délicate de Soler au PSG

Carlos Soler a laissé son numéro 10 et son brassard de capitaine à Valence pour jouer au plus haut niveau. Dans le dernier virage du mercato de l'été dernier, l'Espagnol a quitté Valence sur la pointe des pieds, direction le PSG et la Ligue des Champions. Mais six mois plus tard, le bilan de l'international milieu de la Roja compile plus d'éléments négatifs que positifs. 

Des manques à combler

« Il y a Fabian Ruiz et Carlos Soler qui sont arrivés les derniers, qui ont eu du retard dans tous les domaines : la préparation, l'adaptation, le logement, confiait Christophe Galtier en conférence de presse récemment. Ils mettent un certain temps à retrouver leur niveau. On parle de joueurs qui sont des internationaux. »

Si l'ancien pensionnaire de Valence est la recrue estivale la plus décisive (5 buts et 4 passes décisives TCC), les contributions de l'Espagnol viennent contrebalancer des performances globales bien ternes. 

« Arriver dans un vestiaire comme celui du PSG n'est pas facile »

« Je pense que son adaptation n’a pas été simple, analyse constate Diego Pico, journaliste de Marca, auprès du Parisien. Il était le joueur d’une équipe pour devenir le dernier de la file d’attente. Arriver dans un vestiaire comme celui du PSG n’est pas facile mais je crois que, petit à petit, il a gagné du temps de jeu et de la présence. »

Pas « parfaitement intégré » au vestiaire 

Hors des terrains, le joueur de 26 ans est un homme discret alors que d'autres joueurs parisiens aiment la lumière. « Il n’est pas du tout isolé mais je ne dirai pas non plus qu’il est parfaitement intégré », observe un proche du groupe dans les colonnes du Parisien.

Tout bien considéré, le numéro 28 parisien a besoin de temps alors que celui-ci presse au PSG. Mais les minutes de jeu de l'Espagnol sont vouées à croître avec la faible concurrence offensive présente.