João Neves : « Au PSG, je sors de ma zone de confort »

Avec Matvey Safonov et Gabriel Moscardo, João Neves fera partie des nouveaux visages à suivre cette saison au PSG et les trois joueurs pourraient d'ailleurs faire leurs grands débuts sous leurs nouvelles couleurs ce mercredi à l'occasion du match amical face à Sturm Graz, qui commencera à partir de 18h30.

Avant de rejoindre officiellement le PSG pour cinq ans et 70 millions d'euros, bonus compris, le milieu défensif portugais de 19 ans s'est confié à la chaîne officielle du Benfica, son club formateur. S'il a notamment expliqué pourquoi il jouait toujours avec le maillot à l'intérieur du short, João Neves a surtout évoqué son nouveau défi parisien, qui s'annonce relevé.

« Je ne sais pas encore ce que je pourrai faire à Paris, mais je vais tout donner »

« Bien sûr que ça fait peur, je sors de ma zone de confort, a-t-il d'abord reconnu en toute sincérité. Je sais que je suis très apprécié ici (au Benfica), depuis le premier jour où j'ai fait mes débuts dans l'équipe A, et même lors de la première séance d'entraînement, par mes coéquipiers et le personnel, par tout le monde. Je pars pour un autre pays, une autre réalité, une autre langue, je ne sais pas encore ce que je pourrai y faire, mais je vais tout donner. C'est ma nature, de me donner à fond où que je sois, parce que je sais que si je me donne à fond, je serai toujours plus proche d'atteindre mes objectifs. Comme je l'ai fait ici dès le début, je vais le faire là-bas dès le début ».

Le football comme thérapie pour João Neves

Déterminé comme jamais, João Neves est un joueur déjà très mature pour son jeune âge. Une maturité forgée par les épreuves de la vie et notamment le décès tragique de sa maman en février dernier, juste avant un Toulouse/Benfica en Ligue Europa. « J'ai perdu ma mère, ce fut évidemment le moment le plus triste de ma vie, et il le restera certainement, a-t-il confié. Le football a toujours été la chose qui m'a libéré de mes problèmes et des pensées les plus lourdes que j'avais. Aller à l'entraînement et être avec mes amis, sentir l'herbe, le ballon, n'efface pas les problèmes que j'avais, loin de là, mais il en résout d'autres. Rester à la maison, à réfléchir, aurait été bien pire. »

« Mon départ était bon pour le club »

Enfin, João Neves est revenu sur son départ du Benfica et a assuré n'avoir jamais forcé son départ : « Ni moi, ni ma famille, n'avons jamais appelé qui que ce soit pour forcer mon départ. Même Benfica ne voulait pas que je parte. C'est très clair et très présent dans ma tête. J'ai parlé au président à plusieurs reprises et nous avons toujours eu la même opinion. Cela n'a pas été facile pour le président. Lors des réunions que j'ai eues avec lui, le président était très émotif parce qu'il s'agissait de moi. Lorsque nous avons convenu qu'il était temps pour moi de partir, le président a fondu en larmes, et moi aussi, nous avons tous les deux un peu pleuré. Mais comme je l'ai dit, c'était bon pour le club. Il n'y a rien au-dessus du club, et je ne suis pas au-dessus du club. »