L'histoire de l'inventeur du logo du PSG dévoilée

C’est une page méconnue de l’histoire du PSG qu’une vingtaine d’élèves de première ont eu la surprise de découvrir, ce jeudi, au lycée René-Cassin à Arpajon dans Essonne. Dans son édition du jour, Le Parisien raconte que les pensionnaires de l’option EPS futsal ont reçu Alain Faucher, un nom qui ne dit pas grand-chose mais qui est pourtant à l’origine du symbole le plus important du club de la capitale : son logo.

L’essonnien, aujourd’hui âgé de 70 ans, a pourtant été effacé de la mémoire parisienne. « Je sais, je suis pourtant bel et bien le créateur du premier logo. En 1970, j’avais à peine 20 ans, je sortais de l’école Estienne (une école supérieure des arts et industries graphiques dans Paris). Un ami de mon père tenait une société de sérigraphie entre Dourdan et Saint-Arnoult-en-Yvelines. Il devait marquer les premiers fauteuils du parc des Parc des Princes. Il m’a parlé d’un nouveau club issu d’une fusion entre la section de Paris et celle de Saint-Germain. Il m’a demandé si je serai intéressé pour dessiner le logo », explique-t-il au quotidien local.

«On m’a donné les instructions : prendre les couleurs de Paris, le bleu et le rouge, rester proche du blason de la capitale et trouver un sigle qui s’apparente à la ville»

Il explique que la décision de lui confier la tâche a ensuite été prise à une soirée de gala organisée dans un fastueux hôtel parisien. « Il y avait de grands noms comme Francis Borelli (président du PSG de 1978 à 1991), Albert Batteux (ex-footballeur international français). On m’a donné les instructions : prendre les couleurs de Paris, le bleu et le rouge, rester proche du blason de la capitale et trouver un sigle qui s’apparente à la ville. J’ai eu l’idée de la tour Eiffel car c’est un des symboles de Paris. »

Un travail de deux mois aujourd’hui devenue une marque mondiale. Selon Le Parisien, ce logo ne lui a pourtant rapporté que quelques dizaines de milliers de francs avant la perte de ses droits. « Si j’avais déposé mon logo, je pourrais aujourd’hui toucher de l’argent à chaque vente d’écharpe ou tee-shirt du PSG. Ma femme en reste amère, moi j’ai tourné la page. » Le sentiment de fierté, lui, doit forcément être présent 51 ans plus tard, malgré la légère modification apportée au logo en 2013.