L’enquête sur l’affaire du fichage ethnique au PSG classée sans suite

Au PSG, les temps sont rudes. Depuis août dernier, le club de la capitale voit son nom au coeur de l'actualité de plusieurs polémiques, en rapport avec des évènements sur le terrain comme en dehors. Mais le champion de France se retire une épine du pied. En 2018, Médiapart et France 2 avaient diffusé plusieurs révélations concernant un fichage ethnique, de 2013 à 2018, au sein de la cellule de recrutement du centre de formation du PSG. 

Suite de l'affaire, une enquête préliminaire contre le PSG pour « discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité » et « collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite » avait été ouverte il y a quatre ans. Selon les informations du Monde, celle-ci a été classée sans suite par le parquet de Paris qui a clos l'enquête le 19 août dernier. Des indiscrétions directement confirmées par le parquet à l'AFP : « La procédure a été classée sans suite faute d’infraction suffisamment caractérisée ». 

Le PSG avait partiellement reconnu les faits 

A l'époque des révélations, les dirigeants du club de la capitale avaient tenu à reconnaître les faits reprochés, même si pour eux il s'agissait surtout « d'une initiative personnelle du responsable de la cellule de recrutement du centre de formation, dédiée aux territoires hors Ile-de-France ». Le mis en cause, Marc Westerloppe, avait quitté le PSG pour Rennes au début de l'année 2018. Le PSG avait lui été sanctionné d'une amende de 100 000€ par la Ligue de football professionnel (LFP) en parallèle de l'ouverture de cette enquête, désormais refermée.