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Motta : «C'est vrai qu'avec Laurent Blanc, j'étais très bien»

Publié le dimanche 23 octobre 2016 à 11:54 par Philippe Goguet
Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Thiago Motta est revenu sur les changements de l'été et le départ de Laurent Blanc, un entraîneur qui lui avait donné beaucoup.

Le PSG est-il reparti de zéro cet été ?

«Non, c’est exagéré de dire ça. Il y a un nouvel entraîneur, des nouveaux joueurs, les choses ont donc changé. C’est normal. Mais on doit s’appuyer sur ce qu’on a fait ces dernières saisons pour s’améliorer. Je n’aime pas cette idée de cycles. Le PSG a une histoire. On continue à grandir, à améliorer ce que des joueurs comme [Daniel] Bravo ou Rai, par exemple, ont commencé à mettre en place. Le cycle, il a commencé à la naissance du club. »

Le licenciement de Laurent Blanc :

«C’est une décision du club. Nous, on continue à faire notre travail. Pas besoin de faire de grand discours sur ce qu’a fait Laurent au PSG : les résultats, les trophées sont là ; l’histoire qu’il a écrite ici est incroyable. »

Son rôle qui change avec Unai Emery :

«On s’adapte. Dans ma carrière, j’ai connu beaucoup de changements d’entraîneur, je sais comment ça se passe. C’est vrai qu’avec Laurent, j’étais très bien. Pas seulement moi, toute l’équipe. Parce qu’il a créé une manière de jouer au football qui convenait aux joueurs. Mais on est aussi à l’aise aujourd’hui. On continue ce qu’on sait faire et on essaie de progresser sur certains aspects que le coach a voulu mettre en place. Il a apporté des nouvelles idées, qui sont bonnes. On est à l’écoute. C’est quelqu’un qui connaît très bien le foot. La méthode Emery ? Je ne veux pas comparer et qu’un point positif de sa méthode soit ensuite pris pour une critique de son prédécesseur. Unai essaye de mettre en pratique un bon football, d’être compétitif. »

La réunion après Toulouse et les cadres qui auraient demandé un retour en arrière :

«Non, mais c’est le genre de réunions qui se passent très souvent dans un vestiaire. Ce n’est pas la première fois et ce n’est pas la dernière. Partout où j’ai joué, il y en a eu. L’entraîneur dit ce qu’il attend de l’équipe et demande l’opinion à ses joueurs. Chacun s’exprime. L’entraîneur écoute mais c’est lui qui tranche. C’est le capitaine du bateau. »

La concurrence :

«Mais il y en a toujours eu et c’est normal. Il y a eu Cabaye et Stambouli avant. Même Flaco [Javier Pastore] et Di Maria ont joué milieu. Dans ma carrière, j’ai toujours affronté la concurrence. Quand je n’étais pas blessé, j’ai joué. Ça veut aussi dire quelque chose. »

Le PSG, club numéro 1 de sa carrière ?

«Oui, peut- être. Mais surtout grâce aux joueurs que j’ai trouvés ici. Depuis mon arrivée, j’ai toujours aimé la manière dont on jouait ensemble, mais aussi comment on vivait ensemble. On est encore huit joueurs du vestiaire qui étaient là en 2012. On a créé une belle relation et ça, ça compte. Pour les recrues, c’est plus facile de s’adapter. Et pour nous, quand on entre sur le terrain, on est généreux car on est plus que des coéquipiers : on est amis. »

 


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