Le PSG a troqué son 3-4-3 pour un schéma plus classique à quatre défenseurs sur ses deux derniers matchs. Certains joueurs comme Fabian Ruiz en ont profité pour marquer des points. D’autres ont manqué de tranchant pour saisir les opportunités données.
Les gagnants :
Kylian Mbappé
Le natif de Bondy a retrouvé le chemin des filets et le sourire par la même occasion. Passeur décisif pour la première fois cette saison face à l’OM, le Français a réitéré avec une magnifique talonnade pour Messi qui a fait le tour du monde. Il a aussi ajouté deux buts à son compteur personnel. De quoi se hisser seul en tête du classement des buteurs en Ligue 1.Si l’attaquant parisien a aussi eu du déchet dans son jeu et face aux cages, il a aussi retrouvé sa faculté à changer le cours d’une partie.
Lionel Messi
Après un retour légèrement compliqué face à l’OM, l’Argentin n’a pas bien longtemps à se remettre dans le bain. Son duo avec Mbappé a parfaitement fonctionné pour venir à bout d’Ajaccio. En l’absence de Neymar, la Pulga a pris le relais en tant que leader technique et chef de file créatif de l’équipe. Double passeur face à Ajaccio, il pointe désormais à 9 offrandes en championnat. Il a aussi égalé son nombre de buts inscrits l’an passé (6). Tout va mieux pour Lionel Messi en ce début de saison.
Fabian Ruiz
Et s’il était le grand gagnant de ce changement de schéma et du passage à trois milieux. Après une bonne copie rendue face à l’OM, l’Espagnol a livré une prestation pleine face à Ajaccio, la plus aboutie depuis son arrivée. Véritable plaque tournante dans l’entrejeu, le milieu de 26 ans a beaucoup touché le cuir (118) et s’est montré largement à son avantage dans un rôle de relayeur droit qui semble bien mieux lui convenir que d’évoluer dans un double-pivot. Avec les signaux positifs envoyés, l’ancien pensionnaire du Napoli a tout pour conserver sa place dans le onze de départ.
Marquinhos
Le retour à la défense à quatre est aussi une réussite pour lui. Après un début de saison en demi-teinte, le Brésilien a montré un meilleur visage ces derniers temps. En l’absence de Kimpembe et Sergio Ramos, le capitaine du PSG a retrouvé un rôle de patron dans la défense et a parfaitement accompagné Mukiele. Plus à l’aise dans sa lecture du jeu, le défenseur de 28 ans est moins pris à défaut dans la profondeur. Si le PSG est une muraille en Ligue 1 (5 buts encaissés en 12 matchs), il doit désormais confirmer sur la scène européenne où la donne est différente pour l’heure.
Nordi Mukiele
La recrue estivale a profité des nombreuses absences pour se frayer une place dans le onze de Christophe Galtier. Sur le terrain pendant une bonne partie du PSG/OM et titulaire face à Ajaccio, l’ancien pensionnaire du RB Leipzig a tenu la baraque avec Marquinhos en défense. Capable de jouer dans le couloir droit ou défenseur central d’une défense à trois ou à quatre, le Français joue le pompier de service et profite de sa polyvalence pour gratter du temps de jeu. À l’arrivée, il monte en régime au meilleur des moments.
Les perdants :
Renato Sanches
Malgré une petite frayeur à la cheville lors de l'échauffement, le Portugais était aligné d'entrée pour son retour à la compétition. Face à Ajaccio (19e de Ligue 1), l'occasion était belle de se relancer mais l'ancien milieu du LOSC est resté trop timide. Le joueur de 25 ans est resté au rythme d'un match de reprise et n'a jamais vraiment su accélérer. En seconde mi-temps, il livre quelques gestes de haut niveau et se met à jouer plus rapidement. On attend bien plus du numéro 18 parisien.
Carlos Soler
En l'absence de Neymar (suspendu), c'est lui qui a été choisi pour débuter la rencontre en Corse. Il a laissé le rôle de créateur à Lionel Messi et a, de ce fait, moins pesé offensivement sur la partie. L'ancien de Valence a toutefois eu une grosse débauche d'énergie et ses courses à répétition ont fait du bien au milieu à trois. Dans une bataille à trois avec Ekitike et Sarabia dès lors qu'un des trois membres de la MNM est absent, l'Espagnol devra se montrer plus convaincant s'il veut espérer devenir une vraie alternative supplémentaire aux yeux de Christophe Galtier.
