Verratti : «Emery est un entraîneur qui m’a beaucoup surpris»

Les difficultés actuelles du PSG :

«Des fois on commence un match en pensant que c’est facile mais on doit toujours respecter l’adversaire. Si tu ne le respectes pas, tu perds le match. Je pense que cette défaite à Montpellier, ou celle contre Ludogorets (en fait, 2-2), cela nous permet de nous améliorer. Cela nous fait comprendre que si on n’est pas à 100% sur le terrain, on ne gagne pas le match, on ne gagnera pas la Ligue des Champions ni le championnat. Si le championnat est devenu facile les autres années, c’est seulement grâce à nous. On était des machines. Cette année des fois, on souffre. Ce n’est pas un problème de tactique, ni de coach, c’est un problème mental. »

Unai Emery :

«C’est un entraîneur qui m’a beaucoup surpris : il voit tous les petits détails. Quand on veut gagner la Champions League ou des choses importantes, ce sont les petits détails qui vont faire la différence. C’est un entraîneur que j’aime. Il veut que je sois plus près du but et que je marque plus. Il croit que je dois faire plus et c’est un bon défi pour tous les deux. »

Son style de jeu :

«Le plus important pour moi, c'est de m'amuser quand je joue au football. S'amuser plus important que gagner ? Dans ma tête, oui. Après, je sais que le club ne pense pas comme moi et c'est pour ça que je fais comme le club veut. Il y a aussi des matches où je m'amuse un peu moins mais on gagne et le coach est content, moi aussi. Je le suis peut-être un peu moins mais ça va passer.»

Un départ du PSG uniquement après avoir gagné la Champions League :

«Oui, c'est un défi que je me suis mis dans la tête. Je ne veux pas partir pour l’instant. Après dans le football, je ne veux pas dire ceci ou cela parce qu'il peut se passer beaucoup de choses. Aujourd’hui, si le Real Madrid ou Carlo Ancelotti me veulent, je dois seulement remercier Paris parce que club a eu confiance en moi quand il n'y avait personne. Dès que je suis arrivé, on m’a fait me sentir important alors que je n’étais rien. Pour moi, si un jour je dois partir, c’est un club qui me restera dans le cœur.»

Une bande de copains au PSG :

Marquinhos intervient pendant l'interview et Verratti commente : «Si Marquinhos reste, je veux partir tout de suite (rires). Regarde ce qu'il fait (Marquinhos vient l'embrasser). C'est tous les jours comme ça, tous les jours. Non je rigole, je veux rester avec lui. Une équipe de copains ? Oui, c'est ça. On passe beaucoup de temps ensemble. Je vois plus Marquinhos que ma femme et mon fils. A la fin, on a de très bons souvenirs et de bons rapports parce qu'on passe vraiment beaucoup de temps ensemble.»

Son record de 57 cartons jaunes au PSG :

«Ce n'est pas le meilleur record qu'un joueur puisse espérer mais c'est aussi un peu mon style de jeu. Beaucoup de fois, j'aurais pu ne pas prendre de cartons. J'aurais pu laisser partir l'adversaire et puis s'il marque, il marque. Mais je prends un carton jaune et c'est important pour l'équipe. Je le fais et je continuerai à le faire.»

Quand Zlatan voulait que Verratti reprenne son n°10 :

«C'est quelque chose qui m'a fait très plaisir. On avait un grand rapport avec Ibra et j'étais aussi content parce qu'il aimait mon style de jeu alors qu'il est très exigeant. C'est difficile pour qu'il aime un joueur. Pour lui, il n'y a qu'Ibra (il rigole). Après, je savais que Flaco (Pastore) voulait le 10, j'ai préféré qu'il prenne le 10, il est plus grand que moi et, en Italie, il y a toujours beaucoup de respect pour les grands (on suppose que Verratti veut dire plus vieux). Je l'ai dit à Ibra "Pardon mais j'ai donné le numéro à Flaco" et on a rigolé de ça.»