Devant le président du PSG, la réserve parisienne s'est imposée 1-0 face à Dieppe grâce à Augustin. Une victoire qui fait beaucoup de bien.
La composition :
Probablement échaudé par les dernières défaites, David Bechkoura a aligné une équipe plutôt défensive aujourd’hui pour la réception de Dieppe avec trois milieux plutôt défensifs dans l’axe. A la pause, Demoncy a été remplacé par Petrilli, Pereira de Sa passant dans l’axe et Augustin à droite.
Le match :
Sous les yeux de Nasser Al-Khelaïfi, une rareté appréciée, le match commence tout doucement entre les deux équipes. Paris s’offre la première frappe par Pereira de Sa après un joli décalage d’Augustin mais c’est facilement capté. La rencontre peine à s’emballer et ce sont les risques pris par les Parisiens qui animent le match. Autour de la 25ème minute, Maignan fait même deux exploits consécutifs au pied et s’en sort bien. Cela réveille un peu le PSG et Lacazette s’offre une occasion en enchaînant un petit pont puis une frappe du pointu que le goal repousse avec les pieds. Avant la pause, c’est pourtant Dieppe qui frôle l’ouverture du score à deux reprises. Sur un corner, un défenseur coupe et envoie le ballon sur la barre (38e) puis un attaquant se retrouve en bonne position dans la surface et trouve encore une fois la transversale (43e). A la pause, Paris rentre avec un 0-0 logique dans le jeu mais pas malheureux vu les occasions dieppoises.
A la pause, l’entrée de Petrilli et la réorganisation tactique font du bien et le PSG se montre plus offensif, sans pour autant se créer des occasions tout de suite. Sur le côté droit, Augustin existe un peu plus et le PSG pousse. Dieppe concède du terrain et des corners. Sur l’un d’eux, Martin reprend de la tête mais n’attrape pas le cadre à l’heure de jeu. Paris ouvre finalement le score peu après : Lambèse est trouvé côté droit (probablement hors-jeu, soyons honnête) et centre en première intention pour Augustin qui coupe bien. Un défenseur accompagne le ballon qui allait entrer (1-0, 64ème). Quelques instants plus tard, le même Augustin déborde côté droit et centre en retrait pour Taufflieb qui manque sa reprise en bonne position. Et on voit encore la même situation trois minutes plus tard avec une reprise trop molle aux 6m. Le temps passe, Augustin provoque, encore et toujours, et il offre un ballon royal à Taufflieb sur un contre mais la frappe enroulée à ras de terre de l’ailier gauche est bien captée par le gardien adverse. Paris est moins haut sur le terrain depuis le but mais défend bien et Maignan n’a qu’à ramasser les miettes dans sa surface. L'arbitre siffle peu après et le PSG se relance après deux défaites consécutives.
Le jeu :
Il faut découper le match en deux parties bien distinctes, correspondant aux deux mi-temps. La première aura été plutôt pauvre en terme de jeu et avec trois milieux axiaux plutôt défensifs et un ailier droit nommé Roli Pereira de Sa, on ne peut pas dire que le PSG souhaitait partir à l'abordage, probablement échaudé par les derniers résultats. Problème, avec cette composition très défensive, le PSG n'arrivait pas à attaquer (Augustin était par exemple complètement isolé) mais se mettait aussi en danger en défense à force de faire tourner le ballon derrière sans trouver de solutions. Paris s'en est même bien sorti avec la double barre en faveur de Dieppe et le changement à la pause était nécessaire.
En plaçant Petrilli en pointe et en passant Augustin sur l'aile droite Pereira de Sa au coeur du jeu, David Bechkoura a complètement rééquilibré son milieu de terrain et remis son équipe à l'endroit. Le duo Martin/Lacazette suffisait largement défensivement et Pereira de Sa pouvait enfin donner du liant au jeu. Sur son aile droite, Augustin a fait très mal avec son activité, offert de nombreuses possibilités et sa relation avec Pereira de Sa a été une des clés de la réussite côté PSG. Lambèse a également été un précieux atout dans l'utilisation intensive du couloir droit par les Parisiens, de loin le tiers du terrain le plus utilisé cette après-midi.
S'il n'a pas spécialement brillé, Petrilli a au moins pesé en pointe et forcé la défense adverse à jouer plus bas, permettant aussi à toute son équipe de remonter sur le terrain, s'évitant également au passage les longues séquences de passe devant la surface qui avaient failli se retourner contre le PSG en première période.
