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PSG/Lille (2-1, U19), Paris souffre mais gagne

Publié le mercredi 2 décembre 2015 à 16:21 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 2-1 face à Lille dans un match de bon niveau en U19. Le PSG gagne 2-1 grâce à Labissière et Edouard mais aura souffert face à une bonne équipe lilloise.

La composition :

Le banc : Cibois, Voyer, Epaillard, Kanga et Essende

Le match :

Après un début de match plutôt en faveur des Parisiens et marqué notamment par une tête de Labissière au-dessus sur un corner ou encore un contre très mal joué par le même Labissière puis Ikoné (pas loin de ce qu'a raté Angers hier pour situer), les Lillois mettent petit à petit leur jeu rapide vers l'avant en place mais de nombreux hors-jeu les empêchent de se montrer plus dangereux même si un premier contre est conclu par une frappe qui passe de peu à côté. Hors-jeu, l'attaquant lillois l'est quand il intercepte une passe en retrait de Georgen mais le parisien le remet en jeu. Le 9 adverse fixe et sert Jamrozik côté droit qui s'enfonce et ajuste Aggoune de près (0-1, 10e). On entre alors dans 10 minutes pénibles pour le PSG avec un LOSC proche de marquer à chaque offensive. Il y parvient même mais le but est refusé pour un hors-jeu, évitant à Paris de sombrer. 

Au bout de 20 minutes de jeu, le PSG retrouve ses esprits et une percée de Georgen est conclue par une belle frappe de Labissière qui n'attrape toutefois pas le cadre. Quelques secondes plus tard, Edouard s'était mis en position dans la surface mais il est contré au dernier moment et la troisième tentative est finalement la bonne : Georgen déborde côté droit et centre pour Edouard qui se bat avec le défenseur au duel. Le ballon arrive jusqu'à Labissière au dexuième poteau qui frappe du gauche et égalise (1-1, 25e). Ce but rééquilibre complètement le match et les deux équipes se rendent alors coup pour coup puisque Konaté répond d'une frappe au ras du poteau après un bon raid à une superbe occasion lilloise. Le LOSC finit toutefois bien mieux la 1ère période, les Parisiens multipliant les erreurs à la relance et allant même parfois jusqu'à offir des occasions au LOSC, heureusement maladroit et toujours aussi souvent hors-jeu.

Le début de seconde période est bien moins animé que la 1ère période mais le PSG frappe sur sa première occasion. Passé côté gauche, Ikoné travaille bien et sert Ballo-Touré en pleine course. La latéral gauche envoie un centre rasant au 1er poteau qu'Edouard coupe parfaitement en taclant devant le goal et les défenseurs (2-1, 52e). Presque sur l'engagement, Jamrozik est pourtant tout proche d'égaliser quand il est servi seul dans la surface mais Aggoune fait une sortie parfaite dans ses pieds. Le PSG semble retomber dans ses travers avec de nombreuses erreurs à la relance, à l'image de cette occasion et d'une alerte juste après mais le PSG se reprend peu à peu et, à l'heure de jeu, le match est complètement équilibré, l'entrée d'Epaillard à l'heure de jeu offrant un volume bienvenu au PSG dans la conservation.  

Le LOSC semble souffrir de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe et Edouard frôle le KO à la 73ème minute : Labissière intercepte et part au but avant de le servir mais l'attaquant s'emmêle les crayons juste devant le gardien. Paris tient bien mieux le ballon mais Lille reste dangereux en contre et il faut une intervention parfaite de Ballo-Touré pour casser l'un d'entre eux à 5 minutes de la fin alors que l'attaquant allait défier Aggoune. Côté Paris, il faut se contenter de quelques actions mal conclues par Kanga ou Essende mais le PSG se concentre surtout sur le fait de gérer en milieu de terrain. Le match se conclut finalement par une frappe de Callegari qui frôle le cadre. Paris gagne finalement 2-1, non sans avoir souffert, mais en ayant mieux géré que le LOSC sur la durée du match.

Les joueurs :

Dans les buts, Aggoune a fait un match très solide, malgré le but encaissé. Très bon dans ses sorties loin du but, il réalise un arrêt déterminant à 2-1 dans les pieds de Jamrozik et a assuré au pied.

En défense centrale, Eboa-Eboa a été très intéressant et s'est montré impérial dans les duels. Quelques belles percées balle au pied également et une grande propreté à la relance. Doucouré, capitaine, a été nettement moins à l'aise que son partenaire axial avec plusieurs grosses erreurs dans la relance et un alignement régulièrement douteux. Côté gauche, Fodé Ballo-Touré a alterné l'excellence d'un point de vue offensif et quelques oublis défensifs, même s'il avait le meilleur joueur adverse face à lui. Il finit tout de même très bien la rencontre, gérant bien mieux Jamrozik sur la fin. Comme les autres, son alignement défensif aura été régulièrement pris en défaut. Côté droit, Georgen a eu un début difficile face à Fajr avant de bien se reprendre et de faire son boulot défensivement. Offensivement, il a également fait de bonnes choses, particulièrement en première période quand le PSG était dans le dur.

Au milieu, Callegari a eu du mal à avoir son rayonnement habituel dans la distribution même s'il l'a retrouvé quelque peu en fin de match. Il a en revanche beaucoup couru pour couvrir les brèches. A ses côtés, Soumaré et Konaté ont plus ou moins fait le même match avec beaucoup de difficultés à s'exprimer balle au pied et dans la construction, surtout en première période. Soumaré a laissé sa place à un excellent Epaillard qui a vite remis en place le milieu parisien avec son activité et la justesse de son jeu de passes. Pour Konaté, il faut noter qu'il a bien mieux fini qu'il n'avait commencé.

Côté gauche de l'attaque, Labissière s'est beaucoup montré en début de match sur des actions individuelles, avec notamment son but, mais a ensuite un peu disparu avant de réapparaître après la pause. Il est remplacé par un Essende qui aura surtout pesé dans les airs. Côté droit, Ikoné n'a jamais vraiment su entrer dans son match malgré son bon décalage sur le but d'Edouard. Il a été remplacé par un Kanga très actif et intéressant sur son côté droit. En pointe, Edouard a souffert du manque de ballon en pointe en première période, sans renoncer dans les duels, et il a su marquer quand il le fallait sur une belle inspiration d'attaquant. Il manque en revanche le doublé mais aura pesé jusqu'au bout.


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