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Le PSG Hand à l’orgueil

Publié le vendredi 25 septembre 2015 à 12:08 par Yorgos Bonos
Au terme d'un match référence, le PSG a martyrisé la défense raphaëloise (34-27) et s’installe seul sur la première marche de la D1.

Le négatif de Flensburg

La défaite cinglante du week-end dernier en ouverture de la Champions League contre le SG Flensburg-Handewitt était dans tous les esprits ce mercredi. Cette défaite et les points faibles parisiens qu’elle a soulignés allait être mis au révélateur d'un poids lourd du Championnat de France, 3ème l’an dernier et coleader avant cette journée. Mais le public parisien, venu encore nombreux, n’a pas eu le temps de douter. L’entame parisienne est le film négatif de celle de son match contre les Flensburgers avec St Raphaël dans le rôle de la victime. Empêtrés dans la défense parisienne et pris en contre-attaque par le jeu rapide symbolisé par Abalo, auteur des 3 premiers buts de son équipe, St Raphaël ne peux que constater les dégâts d’un début de match à sens unique (7-1 – 6ème).

L’exclusion temporaire d’Honrubia vient soulager St Raphaël qui essaye de refaire surface en réutilisant la défense en "double strict", défense individuelle sur Hansen et Karabatic, qui avait si bien marché au Trophée des Champions. Mais l'effet de surprise est passé et Paris fait passer sa frustration de la défaite du week-end dernier sur les Varois. Les deux cadres de l’équipe les plus en cause en Allemagne sont ici les plus incisifs avec Barachet précieux aussi bien en attaque qu’en défense et Omeyer enfin redevenu lui-même. Paris s’offre même des séquences « showtime » avec deux actions de grande classe d’Abalo, un roucoulob et un kung-fu pour Honrubia (18-10 – 25ème).

Score à la mi-temps : 20-12

Abalo le showman

Le Roucoulob

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Le kung-fu

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Le PSG enfin consistant sur 60 minutes

Au Trophée des Champions, au début du mois de Septembre, St Raphaël est presque revenu d’un écart de sept buts. Joël da Silva a certainement évoqué cette expérience positive à ses joueurs pour les remobiliser car c’est une équipe de St Raphaël plus appliquée en défense qui revient dans cette seconde mi-temps. Il croit même pouvoir refaire le même coup mais le PSG a mûri depuis 3 semaines et en particulier de son voyage en Allemagne. St Raphaël grignote son retard mais reste à distance pendant que les remplaçant prennent place sur le terrain. Le PSG, sûr de sa force, laisse passer l’orage comme sur ce double arrêt d’Omeyer sur une balle de -3 (28-24 – 49ème) et puni son adversaire en retour, reprenant 7 buts d’avance dans la foulée (32-25 – 55ème). St Raphaël n’aura jamais été dans le match et laisse Paris prendre seul les commandes de la D1.

Score final : 34-27

PSG : Omeyer (13 arrêts), Hansen (9), Barachet (6), N.Karabatic (4), Abalo (4), Melic (3), L.Karabatic (3), Narcisse (3), Honrubia (2)

Saint Raphaël : Popescu (9 arrêts), Djukanovic (2 arrêts), Caucheteux (7), Stehlik (4), Atlason (5), Lynggaard (4), Dipanda (2), Krantz (2), Simicu (2), Jurka (1)

Réactions

Dans les autres rencontres

C’est un gouffre qui s’est constitué entre Paris et ses poursuivants. En effet ses trois suivants ont tous chutés, laissant Paris seul premier deux points devant ses premiers poursuivants, Montpellier, Cesson-Rennes, St Raphaël et Nîmes. Il est intéressant de noter que Nîmes et St Raphaël font partie du tableau de chasse parisien.

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