Qu'espérer d'Evian à Lyon ?

Lyon est opposé cette après-midi à Evian Thonon-Gaillard à l'occasion de la 35ème journée de L1 (17h, Canal+). L'écart est grand entre les deux clubs, respectivement 2ème et 18ème de L1. Malgré tout, on a quand même trouvé quelques raisons d'y croire.

Refaire le coup de 2012 :

Revenons trois ans en arrière, le 1er mai 2012. Montpellier est alors en tête de la L1 et en course pour le titre avec Paris. Ce soir-là, les hommes de René Girard recoivent Evian, bien calé en milieu de tableau. Les troupes de l'incontournable Pascal Dupraz arrachent ce soir-là un match nul plus que mérité (2-2) après avoir pourtant concédé l'ouverture du score. L'arbitrage très discutable de M. Thual lors de cette rencontre aura d'ailleurs rendu un grand service aux Montpelliérains, finalement champions. Comme l'OL cette saison, Montpellier était redoutable à domicile et Evian avait pourtant su les perturber.

Espérer que Sabaly motive ses troupes :

Evian compte dans ses rangs un pur produit du PSG : Youssouf Sabaly. Né au Chesnay (78) et arrivé au PSG dès son plus jeune âge (il nous a régalés des 14 ans fédéraux à la CFA), il est prêté par Paris à Evian depuis désormais deux saisons et officie sur le côté gauche de la défense. Aujourd'hui, il sera comme toujours titulaire et il faut espérer qu'il saura se surpasser et inspirer ses coéquipiers. A Marseille, il avait par exemple été le meilleur Evianais sur la pelouse, muselant parfaitement Thauvin. Cette après-midi, face au trio Fekir/Lacazette/Njie, il va encore du travail. Mais s'il veut avoir un avenir au PSG, une grosse performance à Lyon pourrait aider.

Résister comme au Parc ou au Vélodrome :

Oui, Evian a perdu au Parc des Princes (4-2) et au Vélodrome (1-0) cette saison. Pour autant, les Savoyards avaient été de très valeureux combattants, grâce notamment à une excellente organisation tactique basée sur deux lignes de quatre joueurs qui ne laissent aucun espace. Au Parc des Princes, il avait fallu une grosse accélération du PSG à l'entame du dernier quart d'heure pour voir les Parisiens faire la différence avec deux buts. A Marseille, ce sont deux penalties flagrants qui avaient été refusés aux Savoyards et précipité leur chute. A Gerland, il faudra donc un peu de tout ça : de la rigueur défensive, de la réussite et de la continuité pendant 90 minutes. Lors d'Evian/OL, les hommes de Dupraz pensaient avoir fait le plus dur en menant 2-1 avant de perdre en encaissant deux buts en toute fin de rencontre...

Mais, aujourd'hui, nous serons Evianais :