Le PSG a fait 0-0 à Angers, retour sur le match des Parisiens au cas par cas.
Trapp : Une performance solide du gardien parisien qui, s’il n’a pas beaucoup été sollicité par l’attaque d’Angers, se sera montré autoritaire dans les airs et attentif sur une tête cadrée de N’Doye à la 50ème minute.
Aurier : Pour son retour dans le XI titulaire après quelques problèmes physiques, l’ivoirien aura réalisé un match très mitigé. Toujours très engagé dans les duels, parfois excessivement, à l’image d’une faute grossière amenant un coup-franc excentré bien placé pour Angers vers la moitié de la 1ère mi-temps, le latéral parisien ne se sera pas vraiment signalé pour son apport offensif dans un match très cadenassé, développant une complicité nulle avec l’ailier placé devant lui et manquant d’adresse dans ses centres.
Thiago Silva : Un match une nouvelle fois impeccable sur le plan défensif de la part du capitaine parisien, mais on pourra regretter un certain manque d’initiative à la relance. Laissé libre par l’organisation angevine, O Monstro aurait pu profiter de ses 122 ballons (record du match) pour tenter quelques percées balle au pied au lieu de systématiquement préférer la passe courte et sans risque.
David Luiz : Comme son ami et partenaire de charnière, David Luiz aura été quasi irréprochable sur le plan défensif, à l’exception notable de son duel aérien perdu face à N’Doye provoquant l’alerte la plus chaude sur les buts de Trapp. En ce qui concerne la relance, lui aussi a donné le sentiment de ne pas mettre à profit son nombre considérable de ballons touchés (120), se signalant par un déchet important dans le jeu long.
Maxwell : Une prestation relativement terne de la part du latéral brésilien, entachée de quelques pertes de balle auxquelles il ne nous a pas habitué. Plus de disponibilité après la pause, période pendant laquelle le siège parisien sur les buts d’Angers s’est accentué, mais peu d’influence dans le dernier tiers, à l’exception d’une frappe, non cadrée, dans un angle difficile.
Thiago Motta : Conséquence directe de la possession gargantuesque du PSG (76%), l’Italo-brésilien aura touché un nombre de très important de ballons (114), en faisant cependant une utilisation moins juste qu’à l’accoutumée. Si quelques inhabituelles imprécisions dans le jeu court ont émaillé sa 1ère période, c’est surtout dans le jeu long (ouvertures vers l’avant ou changements d’ailes) qu’il a péché, même s’il ne fut pas vraiment aidé par le manque de disponibilité de ses partenaires.
Rabiot : A l’image de son compère du milieu, lui aussi aura fait preuve d’un relatif manque de justesse dans les transmissions, ainsi que d’une certaine lenteur dans la prise de décision et la gestuelle qui n’ont pas permis d’accélérer le rythme du match, ce qui convenait parfaitement à l’approche du match très prudente de l’équipe angevine.
Matuidi : D’abord en vue durant les 20 premières minutes, lors desquelles ses quelques récupérations hautes et percées balle au pied amenèrent le danger, avant de progressivement disparaître de la circulation. Touché en 1ère mi-temps, il fut remplacé par un Lavezzi volontaire mais dont l’apport face à ce type d’adversaire est toujours aussi maigre, jouant dans des espaces réduits supposant en effet un sans-faute technique dont l’Argentin n’est pas coutumier.
Di Maria : Une performance relativement inégale pour le rosarino. Que ce soit comme ailier droit en 1ère mi-temps ou comme relayeur gauche en seconde période, ses provocations balle au pied répétées ont fait de lui le Parisien le plus dangereux, mais son déchet dans les 30 derniers mètres fut trop important pour peser davantage sur la rencontre. A signaler toutefois que seuls les montants angevins l’auront empêché d’être une nouvelle fois décisif, que ce soit par le but (frappe enroulée pied gauche concluant une belle action personnelle) ou la passe (reprise de la tête de Cavani coupant au 1er poteau l’un de ses corners).
Cavani : Un match traversé comme une ombre pour l’attaquant uruguayen. Très discret (30 ballons touchés), il a semblé perdu dans la nasse angevine, ne bénéficiant pas il est vrai d’un grand nombre de ballons exploitables. A son actif toutefois, une tête coupant au 1er poteau un corner de Di Maria qui échoua sur le poteau.
Lucas : Après une performance très en-dedans lors du dernier match face à Troyes, l’ailier brésilien se voyait octroyer une nouvelle chance d’être titulaire, cette fois sur le côté gauche. Et c’est peu dire que Lucas a une nouvelle fois déçu, ratant quasiment tout ce qu’il a entrepris. Des transmissions mal ajustées, des conduites de balle approximatives et une incapacité chronique à faire la différence : Lucas ne parvient pas à sortir de sa mauvaise passe prolongée. Remplacé par Ibrahimovic à la 70ème. Le Suédois a apporté un peu plus de liant aux abords de la surface adverse, sans pour autant réussir à faire basculer le match.
