Article 

Bastia/PSG (4-2) en 5 remarques

Publié le dimanche 11 janvier 2015 à 13:29
Retour sur le match d'hier en cinq remarques.

Paris est fébrile à l'extérieur

Si le PSG s'est longtemps appuyé sur son invincibilité, cellec-ci est désormais bien loin, particulièrement hors de ses bases. Sur les cinq derniers déplacements de Paris, trois se sont soldés par des défaites : à Barcelone (3-1), à Guingamp (1-0) et hier à Bastia (4-2). Les deux déplacements victorieux ont eu lieu en coupe, à Ajaccio (3-1) et Montpellier (3-0). On peut donc remarquer que le PSG perd en L1 et en Champions League, les deux compétitions où il a le plus de pression, et gagne dans les coupes nationales, avec des équipes remaniées. Une faiblesse mentale ?

La défense titulaire a coulé

Sirigu n'était pas là et Douchez semble porter la poisse mais la défense dite titulaire était tout de même alignée hier soir. En encaissant pour la première fois quatre buts depuis un déplacement à Lyon en février 2012, la performance défensive est donc tout à fait exceptionnelle, dans le mauvais sens. Certes, deux des quatre buts ont été inscrits suite à des corners mais le penalty concédé et plus encore le dernier but sont inquiétants. Van der Wiel a concédé exactement le même penalty qu'à Metz fin novembre d'une main stupide tandis que Thiago Silva oublie complètement le seul joueur bastiais dans la surface sur le centre du 4ème but. 

Bastia a tout réussi

Si Paris n'a pas réussi grand chose durant ce match, on ne peut pas en dire autant de Bastia. En cinq tirs dont quatre cadrés, les Corses ont marqué quatre buts, un bilan absolument parfait. Et la réussite est personnifiée par un homme : Julian Palmieri. Le besogneux gaucher s'est même permis de marquer du pied droit sur une reprise de volée de plus de 20m. Paris, comme toutes les équipes en crise, est tombé face à une équipe à qui tout a réussi. Un comble quand on regarde le classement.

Un volume de jeu maigre côté Paris

Les statistiques servent souvent à qualifier la qualité du jeu parisien, à grand coup de ballons touchés et de pourcentage de possession. Peu importe l'intérêt de ses passes ou la qualité de la possession, c'est une référence souvent prise. Hier, le PSG a été mauvais pendant une bonne heure et personne n'a retenu la domination dans la possession (60/40%). Le nombre de ballons touchés est pourtant très intéressant (pour une fois serait-on tenté de dire). Le joueur qui a touché le plus la balle est Rabiot avec 88 ballons, des standards bien loin de ce que proposent habituellement Motta, Verratti ou Pastore, en général largement au-dessus de 100 voire 120. L'Argentin, justement, n'a touché que 75 ballons soit autant qu'un latéral comme Van der Wiel mais ce maigre chiffre le place tout de même sur le podium, derrière Rabiot (88) et Thiago Silva (76), c'est dire le niveau global.

Coups de pieds arrêtés, l'élément clé

Les coups de pieds arrêtés ont fait basculer le match. L'affirmation peut paraître abrupte mais le déroulement du deuxième match, celui qui commence au penalty, le montre. Bastia revient sur un penalty, bien réel, puis égalise et prend l'avantage sur deux corners. A partir de ce moment-là,  le PSG ne s'est créé que deux réelles occasions : sur des coups-francs excentrés. Le premier a vu Lucas servir Thiago Silva qui a touché la barre sur sa reprise tandis que la tête du même Lucas est passé d'un rien à côté. Dans un match qui n'a jamais atteint des sommets dans le jeu, ce sont les phases arrêtées qui ont fait la différence, pour les deux équipes. Et la réussite a largement choisi Bastia. Mais Paris n'aurait jamais dû se retrouver à dépendre d'un élément aussi fluctuant...


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

dimanche 28 avril

samedi 27 avril

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee