Blanc après Lorient/PSG : «Un petit peu à l'arrache»

Un match où on ne garde que la qualification :

«Le PSG est heureux, comme tous ceux qui aiment le PSG. Les joueurs aussi. Il fallait gagner ce match, il ne fallait rien lâcher et démontrer l'état d'esprit que l'on a eu. En coupe c'est le résultat qui compte, on n'a pas été brillant. Les conditions de jeu n'ont pas été habituelles mais on ne va pas se retrancher derrière ça. Les joueurs étaient heureux, il n'y avait qu'à voir la joie dans les vestiaires. On a surmonté une douleur de l'élimination et le meilleur moyen de solder cette douleur c'est de se qualifier.On s'attendait à un match difficile, on l'a eu. Les joueurs se sont accrochés, ils ont joué un petit peu à l'arrache, mais obtenir cette qualification était important à leurs yeux.»

L'après City/PSG toujours dans les têtes :

«Le contexte n'était pas facile et comme je leur ai dit, à un moment donné il faut arrêter. On a été éliminé, mais la vie ne s'arrête pas. On est déçu mais il faut repartir de l'avant. C'est le cas depuis l'élimination, on essaye de relativiser. Le soir-même on était abattu mais le matin on avait des choses à faire. La vie continue. Je sais que cela crée du buzz, on a pas rempli le contrat, et alors ? Je pense que les joueurs arrivent à relativiser car ils sont conscients que la vie continue, l'échec fait partie d'une carrière que ce soit au PSG ou ailleurs. La chose la plus difficile c'est de rebondir, ce n'est pas évident mais on y arrive. La base du discours est là, les joueurs tentent de retrouver du plaisir. Les choses continuent, elles ne se sont pas arrêtées à l'élimination. Si on écoute certains, notre vie s'est arrêtée.»

Le contexte particulier de Lorient : 

«Le contexte était délicat. Le contexte de la coupe était compliqué aussi, surtout la Coupe de France car la détermination est surmultipliée par rapport à d'autres matches. Plus le terrain vieillit plus il est mauvais ici, elle commence à être fatiguée, le ballon rebondit beaucoup mais on en parle pas plus que ça, il n'y a pas matière a trop en parler. Si je regarde les stats, le système adverse ne nous a pas gêné, c'est surtout techniquement que les Lorientais ont été bons. Sur ce terrain dès que tu manques un contrôle, tu te fais contrer. »

Salvatore Sirigu :

«Cela ne change rien, il saisit l'opportunité de jouer les matches de coupe et comme on va en finale; c'est bien pour lui. Je l'avais fait jouer contre Caen pour ça.»

La finale face à Lille samedi :

«Ce sera compliqué face à Lille car c'est l'équipe en forme du moment. Ils ont eu une semaine pour se reposer, est-ce que c'est un avantage ? Je ne sais pas. D'ici la fin de saison, tout va être compliqué pour Paris et c'est là qu'il faudra monter des qualités morales et mentales importantes. 4 finales ? Je vous répondrai quand on connaitra le résultat. On avait dit l'année dernière que ce serait difficile de faire la même chose.»