Blanc : « On ne pouvait pas faire davantage »

Le match :

« C’est toujours difficile de faire abstraction de ce qu’on a fait trois jours auparavant, surtout quand c’est en Champions League. Même les medias ont du mal à oublier ça mais la réalité, la voilà. La réalité ce soir est qu’on a été bousculés par une équipe  de Bordeaux qui s’est bien préparée et qui a eu le temps de le faire. Ce soir, on ne pouvait pas faire davantage, il faut se rendre à l’évidence. Le PSG aurait pu espérer dans le meilleur des cas un nul. On est revenus deux fois au score donc cela prouve qu’on avait envie et qu’on avait la motivation pour le faire mais il n’y avait pas autre chose pour pouvoir faire un bon score ce soir. C’est à regretter bien sûr.

Ce que je regrette encore plus c’est d’avoir perdu deux joueurs sur blessure. Ce n’est pas bon signe pour l’avenir, j’espère que ces deux blessures pourront être soignées rapidement. »

Les quatre compétitions en parallèle :

« On ne va pas nous reprocher de jouer toutes les compétitions à fond. Si on faisait le contraire, on nous le reprocherait aussi donc que faut-il faire ? On essaye de gagner tous les matches qui nous sont proposés, dans différentes compétitions. Comme je le dis, on n’a pas un effectif pléthorique qui nous permettrait de faire une rotation très importante, d’autant plus qu’il y a énormément de blessés. On est engagés dans plusieurs compétitions, on essaye toujours de les gagner mais, à la sortie, cela devient pesant aussi. On va essayer de le faire jusqu’à la fin. »

David Luiz, un nouveau leader dans le vestiaire ?

« Non. Chacun a le devoir d’être un leader, David Luiz a cette nature-là car c’est quelqu’un de très expansif mais cela reste un homme aussi. Il a vécu quelque chose de très émotionnel mercredi et on s’aperçoit qu’il a laissé beaucoup de forces dans ce combat, comme tous les autres joueurs, et on l’a payé ce soir. On n’avait pas tellement le choix mais on n’aurait certainement pu faire autrement mais David Luiz était suspendu pour le match de Lorient donc je m’étais dit que c’était une bonne chose de le faire jouer ce soir dans la mesure où il allait pouvoir se reposer contre Lorient. Malheureusement, cela ne s’est pas passé comme souhaité. »

Une nouvelle reconnaissance pour lui après Chelsea ?

« Ecoutez, je vous laisse le loisir d’en parler. Bien sûr que j’ai savouré, je suis toujours heureux quand mon équipe gagne et content pour mes joueurs. Quand l’équipe gagne, le mérite en revient souvent aux joueurs et c’est la vérité. Ce que je reproche certaines fois, c’est que le mérite en revient surtout à l’entraîneur quand l’équipe perd. Ce n’est pas tout à fait comme ça que je conçois un sport collectif mais ce n’est pas très grave.

Ce sont des choses internes au vestiaire et qui ne regardent que nous, même si vous voulez savoir ce qui se passe dans le vestiaire [la question avait été introduite avec le rappel des propos de David Luiz répétant à la presse ce qu’il avait dit à Blanc sur la pelouse]. En ce qui me concerne, je ne suis pas encore prêt pour dévoiler ce qui se passe dans le vestiaire donc ses propos me font plaisir mais je sais que les choses vont très vite dans le football et qu’il faut gagner des matches pour qu’un entraîneur soit à peu près tranquille. »