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Chelsea/PSG (2-2), les performances individuelles

Publié le jeudi 12 mars 2015 à 9:49
Retour sur les performances individuelles du PSG à Chelsea hier soir.

Sirigu : Les matchs se suivent et se ressemblent pour l’Italien, rarement vraiment fautif mais pas assez déterminant. Peu d’arrêts à effectuer et sur le plus compliqué d’entre eux, sur un tir de Ramires, il boxe en corner et Chelsea ouvre le score dans la foulée, comme un symbole. Pas en cause sur les deux buts encaissés même s’il est au mieux facultatif sur le pénalty de Hazard, il n’a pas toujours été serein dans les airs, ni au pied. L’ancien de Palerme a des progrès à faire pour se mettre au niveau de ses coéquipiers.

Marquinhos : Opposé à Hazard, il a eu fort à faire face au plus gros client de Chelsea. Il a beaucoup usé du recule-frein face au Belge et cela n’a pas empêché l’ancien de Lille, meilleur joueur du match côté Chelsea, de le passer à quelques reprises. Sans conséquence au final et on retiendra surtout les records parisiens d’interceptions (5) et de dégagements (8) détenus par le Brésilien ce soir. Une grande maitrise de ses nerfs tout du long, comme sur cette action où Diego Costa le balance et où l’arrière droit n’a pas bronché. Un grand match, avec une forte vigilance jusqu’à la toute fin des débats.

Thiago Silva : Brillant depuis plusieurs semaines, il ne lui manquait qu’un match de cette trempe au plus haut niveau pour que l’ancien du Milan AC valide son retour au premier plan aux yeux de tous. Il ne s’est pas raté puisqu’il a dégouté les offensifs de Chelsea venus ferrailler dans sa zone tout du long. On a craint le pire quand il a concédé un pénalty bête, comme à l’aller l’an dernier, de la main à la 95ème mais il s’est fait pardonner 19 minutes plus tard en offrant le but de la qualification aux siens, d’une belle tête qui a lobé Courtois. Sa joie suite à son égalisation restera dans la mémoire collective.

David Luiz : Sous ses airs affables, celui qui a traversé la Manche l’été dernier avait un compte à régler avec son ancien club. Le chevelu de la défense centrale parisienne n’était pas là pour rigoler et il n’a rien laissé à l’adversaire. Il a livré un combat terrible au douteux Diego Costa tout du long, dont il est sorti vainqueur puisque le Brésilo-Espagnol, comme à l’aller, n’a pas existé. Surtout, il a encore marqué, et quel but : alors que son club se dirigeait tout droit vers l’élimination, il a offert à ses coéquipiers une prolongation inespérée, d’un maître coup de tête qui a heurté la barre avant d’entrer. Un match taille patron, et son leadership a grandement soulagé son camp.

Maxwell : Le latéral gauche parisien a été l’auteur d’un match propre. Ramires n’a été dangereux qu’une fois dans son couloir, sur sa frappe de la 79ème repoussée par Sirigu mais « Max » marquait Willian au début de l’action. On connaît la suite sur cette phase de jeu mais c’est bien la seule fois où son couloir a été mis à mal, défendant proprement et sans se jeter et tentant au maximum de poser le jeu malgré la longue infériorité numérique parisienne. Quelques centres inspirés sur ses montées, comme ce bon ballon pour Lavezzi qui a trouvé la tête de l’Argentin, tout juste entré, à la 83ème.

Thiago Motta : Titularisé alors qu’ils n’avait que 70 minutes dans les jambes face à une bien tendre équipe de Lens, Laurent Blanc l’a jugé apte, et l’ancien de l’Inter a pleinement justifié sa confiance. Impressionnant dans les petits espaces, il s’est sorti de situations compliquées par des feintes qu’on avait perdues de vue depuis longtemps. Indispensable pour soulager ses deux axiaux, précieux à la relance, il a été irrégulier sur coups de pieds arrêtés, mais sur l’un d’eux il a déposé la balle du 2-2 sur la tête de T.Silva sur corner. Présent jusqu’au bout des 120 minutes malgré un physique précaire, à saluer.

Verratti : Du haut de ses 22 ans, l’Italien a tout ou presque, et ça commence à se voir. Au cœur d’un schéma de jeu bien connu, il était systématiquement recherché par ses coéquipiers lors des phases de pressing intenses de Chelsea et il a su donner de l’air à son camp, surtout à 10 contre 11. Indispensable de justesse, il a été averti et il manquera le quart de finale aller. Rabiot l’a remplacé à la 82ème minute, avec toujours les mêmes problèmes de mise en route qui ont pénalisé son équipe lors de ses premières minutes, mais il a fini fort et a été très précieux pour gagner du temps à 2-2.

Matuidi : L’international français a été l’auteur d’un match un peu quelconque, généreux dans l’effort mais limité pour développer des contres rapides et précis. Il a parfois joué très haut pour compenser les efforts défensifs de Cavani mais ses appels dans la verticale n’ont pas fait la différence. Pris dans son dos par l’appel de Ramires sur la frappe du Brésilien qui précède le 0-1. Cependant, dans un rôle similaire, on a senti la différence avec Rabiot aux débuts de son entrée, signe de l’importance de l’ancien stéphanois dans l’entre-jeu parisien, surtout à 10 contre 11 avec des trous à boucher. Un Lavezzi maladroit et pas en réussite sur sa tête de la 83ème l’a remplacé mais c’est lui qui a servi D.Luiz pour le 1-1 trois minutes plus tard.

Pastore : L’Argentin a été omniprésent dans le jeu. Recordman des ballons disputés avec Motta (119), il a orienté, gratté des fautes et défendu comme un beau diable. Dans le jeu, il a beaucoup cherché la passe qui tue au coeur d’un PSG qui avait besoin de procéder vite en contres, avec une réussite à géométrie variable et quelques pertes de balle dispensables mais aussi des coups de génie, comme cette passe idéale pour Cavani à la 58ème qu’il a envoyé au duel face à Courtois. Et il s’arrache bien sur l’action qui amène le corner du 1-1. Précieux, Van der Wiel l’a remplacé pour la toute fin du match quand il fallait défendre à 2-2.

Cavani : Une soirée difficile pour l’Uruguayen, dont l’investissement tout du long des 120 minutes du match ne se dément pas, mais on était loin de sa justesse du match aller dans le jeu. Et que dire de son efficacité, puisqu’il a goinfré son unique occasion du match, trouvant le poteau après avoir effacé Courtois. La soirée aurait même pu virer au cauchemar pour lui puisqu’il a déséquilibré D.Costa en pleine surface parisienne à la 43ème, mais l’arbitre n’a pas bronché. Il cristallise à lui seul la problématique du manque de réalisme parisien, qui se re-posera forcément dès les quarts de finale.

Ibrahimovic : Absent lors du match retour l’an passé, on attendait le Suédois au tournant. La star parisienne a livré une réponse en forme d’énigme puisqu’il s’est fait remarquer… par une expulsion sévère mais pénalisante pour son équipe dès la 31ème minute. Il devrait avoir une chance de se racheter en quarts de finale, sous réserve qu’il ne prenne qu’un match. Avant sa sortie, il avait eu peu d’occasions de briller, concentrant ses efforts sur la bataille aérienne déjà clé lors du match aller face à Terry et Cahill.

Iaro


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