David Luiz : « Mon but nous permet de rester vivants »

Le héros du match ?

« Le héros n’est ni David Luiz ni Thiago Silva, on est tous des héros : les supporters, le club, le président, le staff, les joueurs et aussi les remplaçants. Je regardais souvent le banc, tout le monde nous encourageait. C’est important, on était comme une famille. »

Le discours d’Al-Khelaïfi avant le match :

« C’est avant tout quelqu’un d’humain et c’est ce qui est important. Quand vous avez quelque chose à dire et que  vous y mettez du cœur, c’est encore plus fort. Bien sûr que son discours nous a aidé. »

L’expulsion d’Ibra :

« A la mi-temps, on est dans le vestiaire et Ibra est là. Tous les joueurs sont allés le voir et les joueurs lui ont dit : « On va se qualifier, on va  le faire, ne t’inquiète pas, on sait que tu ne mérites pas le carton rouge. » Il était confiant et c’est vraiment important. Quand on est dans une telle dynamique, cela vous donne la force de déplacer les montagnes. »

Son duel chaud avec Diego Costa :

« Pas qu’entre lui et moi, cela fait partie du foot. C’est un sport physique, on n’est pas au tennis où il y a un filet (il mime une séparation en disant « moi je suis là et, toi, t’es là »). Bien sûr qu’il reste mon ami. Après le match, j’étais dans les vestiaires, j’étais avec lui, on a discuté du match et on a rigolé. »

Son but :

« J’avais dit avant le match que je ne célébrerais pas mon but si je marquais contre Chelsea mais ce n’est pas un but comme les autres. Il arrive après l’expulsion d’Ibra et on est menés au score. Ce but nous permet de rester vivants dans le match. »

Laurent Blanc :

« C’est vraiment quelqu’un de bien. Ces derniers temps, il était critiqué tous les jours. Malgré ça, il a gardé sa classe, sa sérénité, il n’a jamais perdu son sang-froid. »

Il revient sur l’étreinte entre les deux hommes à la fin du match et raconte ce qu’il lui a dit : « Mon but, c’est pour toi, cette qualification, c’est pour toi, tu l’as méritée. »

Il raconte ensuite une anecdote : « Je me rappelle le premier jour au Camp des Loges quand je suis arrivé, il m’a fait venir dans son bureau et il m’a dit « Je suis très content de t’avoir ici et de travailler avec toi. Je veux gagner des titres avec toi. »

Félicité par Mourinho après le match ?

« Je l’ai juste croisé, il m’a serré la main et souhaité bonne chance. Je lui ai dit merci et rien de plus. »

Le retour à Paris :

« Dans l’avion, on était tous contents et c’est normal, on a rempli notre objectif. Quand je suis arrivé chez moi, personne n’était là. Mes amis et ma famille étaient restés à Londres, ils n’avaient pas d’avion pour rentrer comme nous après le match. J’ai dormi tout seul et j’ai bien dormi, j’étais fatigué mais j’avais encore le match en tête. »