Nicolas Douchez était en conférence de presse avant la finale demain face à Bastia. Il n'a pas caché l'envie de titres des Parisiens.
Une hiérarchie dans les compétitions ?
« Il n’y a pas de hiérarchie à établir. On est proches des titres et on a envie d’en prendre le maximum, à commencer par celui de demain. On veut tous les gagner, il n’y a pas de parti pris. »
Inquiets suite aux propos corses ?
« Non. On ne va pas se mettre la pression sur des blessures par rapport au match de demain. C’est une finale et c’est contexte complètement différent du Parc des Princes ou de Furiani. Même s’ils vont certainement mettre beaucoup d’engagement dans ce match, l’arbitre sera là pour faire respecter les lois du jeu et il n’y a pas de raison que cela déborde. »
La revanche du 4-2 à Bastia ?
« C’est un match qui a marqué parce que c’était un match à notre portée et vu le peu de défaites qu’on a en championnat, on s’en rappelle forcément. Mais l’esprit de revanche non. C’est une autre compétition, un autre contexte, un stade neutre, il n’y a pas ce sentiment de revanche. Maintenant, on a en souvenir ce qu’il s’est passé, on sait qu’on n’a pas fait ce qu’il fallait pour gagner. A nous de pas reproduire les mêmes erreurs et de mettre les bons ingrédients pour gagner demain. »
L’enchaînement des matches :
« Moi, je ne suis pas trop fatigué (rires). On enchaîne depuis le début de la saison, on a pris un rythme avec beaucoup de matches donc on arrive à gérer ces périodes. Malheureusement, cela nous coûte quelques blessés par moments mais c’est toujours mieux d’enchaîner que d’avoir un match par semaine voire plus. On est content d’enchaîner des matches et si on arrive à enchaîner des victoires c’est encore mieux. »
Un changement d’état d’esprit durant la trêve internationale ?
« Il y a certainement un avant et un après trêve internationale. On a discuté entre nous, on a essayé de voir ce qui ne marchait pas bien et depuis le retour de la trêve, on est sur une meilleur dynamique, on emmagasine que cela soit au niveau du jeu et de l’état d’esprit. On est plus conquérants aussi durant les matches et cela se ressent. On a élevé notre niveau de jeu, cela se ressent de l’intérieur mais aussi de l’extérieur. »
Sereins malgré les absents ?
« C’est l’histoire de notre saison. On a eu des suspendus ou des blessés tout du long, cela a été assez particulier cette année. Avec l’enchaînement des matches, c’est toujours plus difficile d’avoir des absents mais jusqu’à présent, on a su pallier ces absences et faire de bons résultats. On s’est battus toute la saison pour être dans une situation comme celle d’aujourd’hui avec des trophées à portée de main et un titre à aller chercher. Même si on a quelques difficultés au niveau des absences, il faut faire avec, il n’y a pas le choix et il y a des joueurs de qualité pour remplacer ceux qui ne sont pas là. »
La suspension de Zlatan :
« De l’acharnement ? Je n’ai pas envie de rentrer dans une sorte de parano par rapport à ça. Mais le sentiment que la sanction est sévère oui. Il y avait un contexte à prendre et on peut toujours trouver des circonstances atténuantes. On connaît de l’intérieur donc on n’a pas perçu aussi violemment que ce qui a été pris de l’extérieur et on a l’impression que cette sanction est sévère.
C’est toujours difficile d’avoir des joueurs importants absents. Quatre matches c’est long mais on l’a fait cette saison quand il était blessé plusieurs semaines voire plusieurs mois. On n’a pas le choix et il faut faire avec. On a des attaquants qui sont là. Lucas revient de blessure, Edi est là, Pocho aussi. On a de quoi faire pour marquer des buts et on va faire le nécessaire pendant l’absence d’Ibra. »
Le PSG imbattable en ce moment ?
« J’ai ce sentiment d’une équipe forte quand on joue comme on a joué mercredi. On se sent en sécurité derrière et on se rend compte que gagner 4-1 contre Saint-Etienne n’est pas une chose facile et on l’a fait avec la manière. Si on arrive à jouer de cette façon à chaque match de championnat, il y a de grandes chances qu’on aille chercher le titre. »
Que craindre de Bastia ?
« Il ne faut pas les craindre, il faut les respecter parce qu’ils nous ont montrés qu’ils ont été capables de nous battre quand on est allés là-bas. Si on les respecte et qu’on met autant d’engagement qu’eux, on a une qualité technique qui est supérieure à la leur et on devrait pouvoir faire la différence. Mais il faut qu’on soit présents dans les duels et dans ce combat qu’ils vont nous imposer. »
