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Gazélec Ajaccio/PSG (0-4), les performances individuelles

Publié le dimanche 8 mai 2016 à 6:20 par Iaro
Le PSG s'est imposé de façon très nette à Ajaccio face au Gazélec. Retour sur le match des Parisiens au cas par cas.

Trapp : Quel ennui pour l'Allemand, qui n'a eu aucune frappe ou intervention dangereuse à gérer face à de très faibles Ajacciens. On retiendra quand même une sortie bien manquée en toute fin de match à 3-0, sans conséquence et son homologue corse lui avait déjà volé la vedette dans ce registre sur le premier but parisien. On en vient à espérer qu'il sera davantage sollicité cette semaine dans l'optique de la préparation de la finale de la Coupe de France. A voir comment Blanc gèrera ses deux gardiens : Sirigu devant préparer l'Euro, il n'est pas interdit de l'imaginer dans les buts en Gironde mercredi avant un retour de Trapp samedi contre Nantes.

Marquinhos : Le Brésilien était décalé à droite après une série de titularisations dans l'axe au profit de la paire Silva/Luiz alignée dans l'axe. Pour une répétition avant la finale contre Marseille ? Marquinhos appréciera sans doute mais ça ne l'a pas empêché de faire son match, avec application. Celui-ci n'a tenté que peu d'incursions dans son couloir (et il a souvent joué en retrait quand il l'a fait) et il surtout stabilisé sa défense de par son placement. Il aurait pu corser l'addition en fin de match d'une tête sur corner, hors cadre. Sa gestion par Laurent Blanc sera maintenant l'une des grandes interrogations de la fin de saison.

Thiago Silva : Au coeur d'un axe central parisien hyper-sollicité à la relance, le Monstre a livré une prestation sérieuse. Appliqué à la relance, il a apporté des surnombres intéressants dans la moitié adverse quand le bloc ajaccien attendait. Averti sans conséquence au retour des vestiaires, il a été l'auteur d'un sauvetage miraculeux sur sa ligne en toute fin de match alors que Trapp s'était un peu troué. Et Paris de marquer dans la continuité le quatrième but. Tout ce que touche le capitaine...

David Luiz : Lui aussi a vécu une soirée très tranquille en terre insulaire. Les locaux ont eu toutes les peines du monde à se créer des situations dans le jeu et cela s'est ressenti sur une défense parisienne globalement à sa main. Recordman des ballons disputés (134, contre 131 pour T.Silva), il a orienté le jeu avec un peu moins de bonheur que son capitaine mais on l'a senti sobre et appliqué, signe qu'il sait qu'il doit encore convaincre son coach dans l'optique de la finale de la Coupe de France ?

Kurzawa : Plus haut dans son couloir que Marquinhos, ses montées ont généré bon nombre de situations et on l'a retrouvé en tant que centreur sur la troisième but parisien. A l'aise dans ce domaine et dominant dans le jeu aérien, il a été l'un des éléments intéressants du PSG. Le match à distance avec Maxwell continue, les deux hommes se répondant match après match en cette fin de saison.

Thiago Motta : Titulaire à son poste habituel et dans la configuration principale du PSG en 4-3-3, il s'est rendu disponible pour ses coéquipiers et il a joué à sa main, toujours avec un minimum de courses. Il n'en a pas pour autant oublié de faire le match avec les milieux adverses : auteur de plusieurs fautes en début de match, Monsieur Lesage l'a vite rappelé à l'ordre et il a également été la cible de plusieurs obstructions ajacciennes. Plusieurs de ses passes ont créé des différences.

Stambouli : Titulaire en pointe droite du triangle du milieu parisien, il a réussi l'exploit d'éviter son habituel remplacement par Laurent Blanc à l'heure de jeu. On retrouve souvent cette configuration quand les siens peinent et vu le score, son entraîneur l'a cette fois laissé sur le terrain. Absent des meilleurs situationes parisiennes, il a au moins eu le souci d'offrir de la disponibilité au porteur (Marquinhos et Motta l'ayant souvent recherché) et de limiter les touches de balle pour favoriser une circulation rapide du ballon. C'est déjà ça...

Nkunku : Avec les absences de Matuidi, Verratti et Pastore et le doute planant sur la présence de Rabiot pour la finale de la Coupe de France, on retrouvait logiquement le jeune relayeur au milieu, sur son mauvais pied sur la gauche. Sérieux et lui aussi disponible entre les lignes, il a globalement fait son match, sans éclat mais avec une grosse frappe contrée par Ibrahimovic vers l'heure de jeu, signe qu'il prend confiance au sein de groupe. Maxwell l'a remplacé pour le dernière quart d'heure, juste le temps d'aider son ami Zlatan à améliorer ses statistiques d'un bon décalage pour le 4-0.

Di Maria : Petit à petit, l'Argentin, qui était rentré rincé de la trêve de mars, revient à un niveau plus conforme à ses qualités. Sans être tonitruant, il retrouve le juste dosage entre prise de risque nécessaire (surtout vu la configuration du soir et son statut de seul créatif à bord) et conformité avec le jeu de possession des siens. Il affiche tout de même le taux de passes réussies le plus bas des siens (80%) mais là encore cela s'explique bien par son jeu fait de provocation. Surtout, l'ancien de Rosario a délivré les deux passes décisives des premiers buts parisiens, de deux centres bien executés pour Cavani. De quoi prendre seul la tête du championnat des passeurs, avec 15 passes contre 13 à Ibra et 12 à Boudebouz. Augustin l'a remplacé à la 78ème.

Cavani : Alors les spéculations vont bon train sur son avenir, l'Uruguayen termine la saison dignement et il a rendu la vie facile aux siens ce soir avec son triplé. Bien aidé par des sorties étranges de Maury sur le 1-0 et le 3-0, actions qu'il a bien conclu de la tête, la pureté de son enchaînement sur le 2-0 est à signaler. Il a comme souvent été l'un des moins recherchés dans le jeu (33 ballons en une heure) mais cela s'explique bien par son jeu toujours en rupture, dont les siens ont bien profité sur les trois buts. Et techniquement, il a livré une prestation plutôt aboutie, avec plusieurs renversements bien exécutés. Lucas l'a remplacé à l'heure de jeu et il a eu les pires difficultés à exister pendant la plus grande partie de son match, jusqu'à un slalom bien mené mais stoppé par Maury. Le Brésilien semble dans une spirale très moyenne, et il paraît loin du onze de départ.

Ibrahimovic : Battra ou battra pas le records de buts en Ligue 1 sur une saison ? Le Suédois s'est encore rapproché avec un but, celui du 4-0, inscrit en toute fin de match et il n'est plus qu'à deux buts du record de Bianchi. Jusqu'à lors, il avait livré une prestation inégale, entre petites imprécisions dans les derniers mètres et décrochage plus ou moins utiles. Il ne s'est pas trop fait mal mais s'il doit être titulaire lors des deux matchs de la semaine pour prendre le record, autant qu'il garde des jambes.


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