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Il y a 5 ans, le PSG se relance face à Caen

Publié le samedi 16 avril 2016 à 14:03 par Jonas Satin
Il y a 5 ans, le PSG de QSI venait de subir la première grosse humiliation de son histoire en étant éliminé en Coupe de la Ligue par Dijon. Caen était alors l'adversaire qui suivait et Paris s'était régalé.

A l’occasion de la 12e journée de Ligue 1 jouée ce samedi 29 octobre 2011, le PSG accueille le Stade Malherbe de Caen de l’ancien parisien Pierre-Alain Frau, au Parc des Princes. Racheté par QSI le 31 mai dernier, le club de la capitale réalise une bonne entame de saison et est leader du championnat, mais doit tout de même faire attention à son dauphin montpelliérain, trois points derrière. Pourtant, Paris ne se présente pas face à Caen dans les meilleures conditions possibles, la faute à une élimination trois jours auparavant dès son entrée en lice en Coupe de la Ligue (2-3), après avoir mené 2-0 sur la pelouse de Dijon.

Devant 43 000 spectateurs, le PSG rentre bien dans son match mais, à la 12e minute de jeu, sur un corner rentrant frappé par Bulot, Heurtaux trompe Sirigu et ouvre le score pour Caen. Coup de froid sur le Parc. Mais, sept minutes plus tard, après un festival de Nenê dans la surface, le Brésilien est crocheté par Nivet. Monsieur Turpin n’hésite pas, désigne le point de pénalty avant d’exclure Nivet. Sanction logique. Nenê se fait justice lui-même et égalise ! A 11 contre 10, les Rouges et Bleus poussent mais font face à un Thébaux qui stoppe toutes leurs offensives.

A la mi-temps, malgré une nette domination parisienne, les deux formations rejoignent les vestiaires dos à dos, sous les sifflets – devenus habituels – du Parc. Dès le début de la seconde période, les Parisiens se tournent directement vers l’attaque et, à la 55e, leur acharnement paye : Gameiro récupère le ballon juste avant qu’il ne sorte avant de centrer en direction de Ménez qui ajuste Thébaux d’un plat du pied et donne l’avantage au PSG. Le match perd peu à peu son intensité, jusqu’à la 76e. Tiéné déborde sur le côté droit et centre vers Gameiro qui est légèrement déséquilibré en l’air. Monsieur Turpin accorde un deuxième pénalty au club de la capitale. Si le premier pénalty est incontestable, le deuxième est, lui, contestable et contesté. Pénalty justifié ou pas, Nenê ne se pose pas de question et fait le break d’une frappe puissante sous la barre.

Les Rouges et Bleus pensent alors que le match est plié et se relâchent. Les Caennais en profitent et, sur un corner de Bulot, encore,  Vandam s’élève plus haut que tout le monde et trompe Sirigu, qui rate sa sortie. Le match est alors complètement relancé mais, à la 89e, Jallet, côté droit, adresse un centre millimétré en direction de Pastore qui contrôle, frappe et éteint les derniers espoirs normands. Le PSG s’impose finalement 4 buts à 2 et enchaîne une sixième victoire consécutive en championnat. Au classement, rien ne change, Paris reste trois points devant son dauphin montpelliérain, qui s’est également imposé. Cette victoire sans grandement convaincre est de tout de même de bon augure, à cinq jours de la réception importante de Bratislava en Europa League.

 


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