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Les barrages, Donnarumma, Xavi Simons, Dembélé, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant Brest/PSG

Publié le vendredi 31 janvier 2025 à 14:45 par Jean Chemarin
À la veille d'affronter Brest en Ligue 1, Luis Enrique a forcément été beaucoup interrogé sur l'équipe d'Eric Roy, que le PSG affrontera également en barrages de la Champions League. L'entraîneur espagnol a aussi été interrogé sur les propos de Donnarumma concernant son avenir, le transfert de Xavi Simons à Leipzig ou encore la forme étincelante d'Ousmane Dembélé. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
À la veille d'affronter Brest en Ligue 1, Luis Enrique a forcément été beaucoup interrogé sur l'équipe d'Eric Roy, que le PSG affrontera également en barrages de la Champions League. L'entraîneur espagnol a aussi été interrogé sur les propos de Donnarumma concernant son avenir, le transfert de Xavi Simons à Leipzig ou encore la forme étincelante d'Ousmane Dembélé. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.

J’imagine que vous avez vu le tirage des barrages contre Brest. Comme vous les affrontez aussi demain en Ligue 1, allez-vous profiter de ce match pour commencer à mettre des choses en place en vue de la Champions League ?

« Bonjour à tous. Ce sont des compétitions différentes. Ce qui est bien en affrontant une équipe française, c’est qu’au moins une équipe française passera en huitième. Pour le reste, le match de demain n’aura rien à voir avec les barrages. La Ligue 1 récompense la régularité et pour le moment nous sommes les meilleurs. La Champions League va elle récompenser la meilleure équipe sur deux matches. Les détails dans cette compétition sont très importants. J’aimerais aussi rappeler qu’en dehors de la France, peu de personnes valorisent la Ligue 1, mais il y a encore quatre équipes françaises engagées en Champions League. C’est positif pour la Ligue 1 et c’est quelque chose qu’il faut souligner. »

Gianluigi Donnarumma a dit mercredi soir toute son envie de prolonger l’aventure à Paris. Est-ce que vous allez militer pour qu’il poursuive l’aventure très longtemps ? On a aussi vu qu’il était plus dominant dans les airs dernièrement. Est-ce que vous avez travaillé cet aspect de son jeu ?

« Cette question doit être posée à la direction sportive. Je ne vais pas répondre à ces rumeurs, même si je comprends votre intérêt. Il faut en parler aux personnes concernées, en privé, au moment opportun. Moi je veux resté concentrer sur notre objectif, qui est de rester en vie dans toutes les compétitions. Je sais que cela fait partie de tout ce qui entoure une grande équipe, mais je ne vais pas parler de tout ça publiquement. »

Du 1er au 23 février, vous allez enchaîner 7 matches. C’est un rythme assez important. Il reste trois jours de mercato et on sait que Yoram Zague est absent, qu’Achraf Hakimi souffre partiellement de l’ischio, que Warren Zaïre-Emery s’est blessé aussi. Comment voyez-vous la fin du mercato ?

« Vous en savez plus que les médecins vous, c’est ça ? Vous êtes médecin ? Non ? Je n’ai pas toutes ces informations que vous avancez, je ne sais pas si c’est vrai ou pas, mais comme toutes les équipes, nous avons des joueurs qui peuvent avoir des problèmes, comme Warren qui a reçu un coup et qui a dû sortir du terrain. C’est quelque chose de normal et nous sommes satisfaits de jouer autant de matches, cela veut dire que nous sommes encore dans toutes les compétitions. Il reste peu de temps avant la fin du mercato et nous sommes prêts pour n’importe quel scénario : un joueur peut partir, un autre peut venir, cela fait partie de notre travail. Je crois que j’ai dit dès le début de l’année que j’aimais beaucoup mon équipe. Il s’agit maintenant de la développer et de faire ressortir toutes ses qualités. »

Je reviens sur Brest parce que vous allez les affronter trois fois en 18 jours. Ce sont des compétitions différentes, mais est-ce qu’il faut être encore plus innovant, changer des choses ou rester les mêmes ?

« Brest est une grande équipe, qui travaille très bien »

« Le plus innovant, c’est qu’on va jouer demain à Brest dans le stade dont je n’arrive pas à prononcer le nom (Francis Le Blé, ndlr). Ce sera ça la plus grande innovation. Après, Brest est une grande équipe, qui travaille très bien. La saison passée, ils avaient un niveau exceptionnel. Cette saison, ils ont encore amélioré leur rendement. Ils sont sur une bonne dynamique et ils font très bien ce qu’ils veulent faire. Ils ont la qualité pour jouer avec le ballon mais aussi pour jouer plus directement. Ils défendent aussi très bien. C’est une équipe très compliquée et c’est pour ça qu’elle est là. Nous sommes prêts à jouer contre eux et à montrer notre meilleure version. Et je le répète, la Champions League est une compétition totalement différente de la Ligue 1. Sur deux matches, les erreurs peuvent coûter cher. En Ligue 1, on veut continue sur notre dynamique et affronter chaque match de la même manière, pour le gagner. C’est notre objectif pour demain. »

Sur les deux derniers matches de Champions League, on a senti plus de sérénité par rapport aux dernières années alors qu’il s’agissait de deux matches couperet. Qu’est-ce qui a changé selon vous dans la manière dont le club aborde la Champions League ?

« Je n’ai aucune idée de comment le club vivait cela avant que j’arrive. Je crois que nous, nous avons vécu cela tranquillement, avec l’ambition nécessaire. À trois matches de la fin, nous n’avions que quatre points et un calendrier très difficile, mais nous avons pu changer cette dynamique et rester, avec l’aide de nos supporters, une équipe dans la continuité de nos matches antérieurs, mais en étant plus efficace. »

Je reviens sur Donnarumma. Quand on est un entraîneur avec des valeurs comme vous, entendre un joueur répéter son amour pour le club, c’est forcément positif et constructif pour le joueur et le club, non ?

« C’est très positif. Nous souhaitons que tous les joueurs veuillent continuer et c’est aussi un message pour les joueurs que nous voulons potentiellement incorporer. C’est l’une des premières choses qu’on leur demande. Si tu as des doutes, alors tu n’as pas ta place au PSG. Nous voulons des joueurs qui ont envie de venir ici, des joueurs qui ont envie de continuer ici. Je suis donc très content d’entendre un discours comme celui de Gigio. »

Nous avons appris hier le départ définitif de Xavi Simons. Etait-ce une volonté du joueur et avez-vous pu discuter avec lui ?

« J’ai pu discuter à l’époque avec Xavi sur sa relation avec le PSG, mais c’est plus une question pour la direction sportive. Je suis en contact quotidien avec Luis Campos. Les joueurs ont la capacité de prendre des décisions et à partir de là, il n’y a pas de place pour tout le monde. Je n’ai pas de commentaires particuliers à faire sur ce sujet. »

Quel a été le déclic pour Dembélé depuis janvier ?

« Je crois que les vacances de Noël ont fait beaucoup de bien à Dembélé »

« Demandez à Ousmane Dembélé, pas à moi. Je crois que les vacances de Noël lui ont fait beaucoup de bien (sourire). Il était tranquille à la maison avec sa famille, avec sa fille, mais c’est sûrement mieux de lui demander directement. Nous en tant qu’entraîneur, on essaye d’aider les joueurs, mais il ne suffit pas de taper sur l’épaule d’un joueur quand il fait quelque chose de bien. Pour qu’une équipe soit en bonne santé, il faut l’aide de tout le monde. Et quand quelqu’un se trompe, il faut le dire aussi. Je suis le premier défenseur de Dembélé depuis mon arrivée à Paris, mais maintenant que cela marche bien pour lui, je dois peut-être calmer les choses. Le rôle de l’entraîneur est ingrat. Quand tout va bien, il faut calmer, quand ça va mal, il faut soutenir. Je suis très heureux en tout cas qu’Ousmane améliore ses stats. Je crois qu’il a fait mieux que ses 14 buts au Barça. Mais nous sommes très exigeants ici. Nous espérons qu’il va donner encore plus car il peut donner plus. C’est un joueur important et qui fait des différences. Maintenant qu’il marque, il doit s’améliorer sur les passes décisives, comme Barcola. C’est ça être une équipe. Nous aider les uns les autres. Je le répète, à part ma blague sur les vacances de Noël, posez la question directement à Dembélé. »

Si vous aviez devant vous une personne passionnée par le coaching et qui souhaite devenir un jour coach du PSG, quel conseil vous lui donneriez ?

« Je ne sais pas si j’ai bien compris la question. (Le traducteur lui traduit la question dans l’oreillette). Un conseil ? Il faut que tu aies l’expérience nécessaire pour être ici, pour savoir comment ça se passe dans les grands clubs et connaître les règles du jeu. Pour te donner un vrai conseil, j’attendrais le jour de mon départ pour le faire. »

Il y a deux mois quand votre équipe manquait d’efficacité devant le but, vous aviez eu la confiance de tout le club, du président, du directeur sportif. C’était important pour vous ?

« C’est vital. Surtout quand tu démarres un projet comme le nôtre, où le message est très important. Après une défaite, une mauvaise série, j’ai toujours ressenti le soutien du président, du club ou de la direction sportive. C’est la meilleure façon de travailler. Je n’ai jamais caché le fait que je suis satisfait depuis que je suis ici. Nous sommes sur la bonne voie. »


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