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Monaco/PSG (0-0), les perfs individuelles

Publié le lundi 2 mars 2015 à 7:55
Le PSG a fait match nul 0-0 à Monaco, avec des performances individuelles plutôt bonnes, le détail joueur par joueur.

Sirigu : Quand le portier parisien n'a rien à se mettre sous la dent, c'est souvent le signe que les siens ont dominé leur sujet. Hélas, pas assez pour gagner mais l'Italien n'y est pour rien : tout juste a-t-il eu une frappe peu dangereuse de Moutinho à capter à la 30ème.

Van der Wiel : L'international néerlandais, c'est indéniable, est isolé dans son couloir par un Verratti toujours très axial et un ailier droit, Lavezzi ce soir, qui mord peu la ligne. Au-delà de ce constat, il perd souvent tous ses moyens dans le jeu et les rares bouffées de chaleur monégasques sont venues de son côté. Très emprunté dans le jeu, il a évolué un ton en-dessous de ses coéquipiers et il semble réellement dans le dur psychologiquement.

Marquinhos : La double blessure de Motta et de Cabaye est une aubaine pour le jeune Brésilien -et le PSG ?-, dont la régularité des prestations re-distribue beaucoup de cartes dans le secteur défensif parisien. Alerte, vif sur ses appuis et de plus en plus complémentaire de Silva, il n'a pas laissé la moindre miette aux offensifs monégasques venus batailler dans sa zone. Du haut de ses vingt ans, sa fiabilité force le respect.

T.Silva : L'autre moitié de l'axe central brésilien du PSG a livré une prestation dans la continuité de sa forme actuelle. Au-dessus du lot, il a encore pesé de tout son poids sur les débats ce soir avec le record d'interceptions (5) et de dégagements (7) des 22 titulaires. Impeccable défensivement, il a allié la parole au geste : le Capitaine a forcé sa nature -sans doute bien conscient du poids des absences des autres patrons que sont Motta et Ibrahimovic- et a beaucoup replacé et corrigé ses coéquipiers tout du long. Lui qui avait un historique compliqué face à Monaco avec notamment une blessure et un CSC n'a pas failli ce soir.

Maxwell : Face à un B.Silva bien discret, il a eu peu à s'employer défensivement et il a profité de la grosse densité de joueurs parisiens dans sa moitié de terrain pour combiner dans son couloir. Il a beaucoup échangé avec Matuidi puis Pastore et il n'a pas manqué grand-chose pour que ses prises de risques soient couronnées de succès, comme sur cette louche pour Matuidi qui a remisé sur Lavezzi à la 25ème. Propre techniquement mais à trop chercher la sécurité, il ralentit parfois le jeu avec une ou deux touches de trop.

D.Luiz : Un impact physique indéniable au milieu pour sa seconde tentative parisienne dans ce rôle. Comme contre Chelsea, il a pesé athlétiquement, et à plus forte raison quand la ligne de récupération parisienne a gagné en hauteur. Il est en revanche largement perfectible dans tous les autres compartiments du jeu, avec des absences dans le replacement ou des initiatives balle au pied à la limite de la schizophrénie. Il est le Parisien qui a le plus touché de ballons ce soir (105) mais ça n'est pas vraiment lui qu'on attend dans ce rôle.

Verratti : Après un début d'année en demi-teinte, le petit Italien revient bien et fait encore le métier dans un gros match. Très propre dans ses conversations et très (trop, peut-être, avec une position moyenne pas assez cadrée dans la moitié droite du terrain) disponible sur toute la largeur, il gagne en influence dans les 25 derniers mètres dernièrement, avec ce ballon effleuré de la tête sur corner à la 14ème ou cet excellent décalage pour Pastore à la 62ème. Une faute bête dès la deuxième minute mais il s'est bien repris et a défendu plus proprement ensuite.

Matuidi : Actif pendant une heure, le relayeur gauche parisien a tenté d'aller se mettre là où ses coéquipiers allaient peu, à savoir souvent en long de ligne à gauche. Sans être étincelant, on l'a beaucoup vu en relais et une de ses remises aurait dû être convertie en passe décisive par un Lavezzi finalement maladroit à la 25ème. Il a peu à peu disparu et un Rabiot léthargique, dangereux et au global inutile lui a succédé à la 75ème.

Lavezzi : L'Argentin semble progressivement décliner en termes d'explosivité et surtout d'endurance, puisqu'on l'a encore perdu de vue peu après la mi-temps. En revanche, il est constant dans la médiocrité face au but : il rate notamment une occasion à bout portant d'un intérieur du pied gauche manqué en bonne position avant la demi-heure, avant de gâcher d'autres situations moins évidentes. Remplacé à la 75ème par un Bahebeck qui peine un peu plus à chaque rentrée, le jeune ailier manquant visiblement de rythme.

Pastore : D'abord influent depuis des zones basses du jeu, il a été à l'origine des deux tiers des bonnes situations parisiennes en première mi-temps, servant idéalement ses offensifs. Plus haut sur le terrain après la pause, il a également eu deux belles occasions, dont un piqué seul face à Subasic qui n'accroche pas le cadre après l'heure de jeu. La majorité des actions chaudes des visiteurs sont passées par l'ancien Palermitain qui a souvent allié le fantasque à l'utile au coeur d'un match parfois timoré, et il a été auteur d'un vrai bon match. Mais, hélas, pas d'un grand match, de la trempe de ceux qui font gagner son camp. Encourageant toutefois alors qu'il retrouve progressivement le rythme d'un titulaire.

Cavani : D'abord assez juste avec une lourde frappe sur Subasic avec peu d'angle, puis sur une bonne remise pour Lavezzi à la 21ème, il a ensuite vendagé des opportunités dommageables, avant de finalement disparaître des radars passée l'heure de jeu. Paris a beaucoup eu le ballon et il a finalement peu eu à défendre, mais celui qui sera encore titulaire mercredi soir a semblé connaître un léger creux physique en fin de partie. Moyen au global.

Iaro


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