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OL/PSG (1-1), les perfs individuelles

Publié le lundi 9 février 2015 à 9:04
Retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens.

Sirigu : Battu de près sur la seule véritable occasion lyonnaise d'un tir puissant de Njie, on l'a peu vu par ailleurs. Il semblait sur la trajectoire sur la frappe de Tolisso qui a échoué sur le poteau et il a capté sans difficulté un tir anecdotique de Benzia dans les arrêts de jeu. Pas serein sur une sortie sur corner en fin de match, il n'a pas fait la différence.

Marquinhos : Que de touches superflues et de jeu en retrait pour le Brésilien. La méforme de Lucas devant lui ne l'a pas aidé à combiner mais celui qui continue à dépanner au poste d'arrière droit a souffert : Njie lui passe dans le dos sur le but et il a mis Sirigu en grande difficulté en seconde période sur une passe en retrait kamikaze. En revanche, il a été l'auteur d'un excellent retour défensif d'un tacle glissé sur un contre lyonnais peu après l'égalisation.

Thiago Silva : Alerte, le patron du secteur défensif parisien a fait son match. Il n'arrive pas à intervenir sur Fekir sur le but lyonnais mais ça va très vite et le passeur décisif joue bien le coup d'un une-deux. Ses ouvertures longues en début de match ont permis de varier le jeu avec sa précision habituelle.

David Luiz : Il a bien complété la paire défensive de l'axe parisien, même s'il a été en-dessous de son Capitaine dans plusieurs compartiments (tacles, dégagements et duels aériens disputés notamment), signe d'une moindre activité. Surtout, il a une superbe opportunité d'ouvrir le score à la 21ème minute, seul devant le but de la tête sur corner, mais il n'en a pas profité de façon assez incroyable.

Maxwell : Parfois en retard dans les duels, celui qui est en passe de prolonger son contrat avec le club a un peu peiné. Comme l'autre latéral parisien, il a souvent été contraint à la passe en retrait par manque de mouvement devant lui. Il s'est signalé par quelques montées, dont deux où il a trouvé Ibrahimovic sur centres, mais il a également commis des maladresses inhabituelles.

Thiago Motta : De la première mi-temps parisienne, on a surtout retenu la lenteur dans la construction avec un volume de touches inutiles rédhibitoire, et l'Italien n'a pas été en reste sur ce point. Il a pressé plus haut après le repos mais cela demeure insuffisant et on l'a même vu sommer ses coéquipiers de ne plus prendre de risques en fin de match alors que Lyon agonisait. Agaçant, sauf quand il a lancé Cavani, qu'il a mis dans un fauteuil dans la profondeur à la 61ème.

Verratti : On attendait l'Italien suite aux déclarations de Blanc après Lille, et malgré la pression qui pesait sur lui, il ne s'est pas caché puisqu'il est le recordman parisien de fautes provoquées, et il en a beaucoup gratté par ailleurs. On pense particulièrement à celle du pénalty où il profite bien de la naïveté de Rose, qu'il a feinté d'un crochet. Comme Motta, il a passé la barre des 125 ballons disputés mais c'est bien lui qui a dynamisé la construction des siens.

Matuidi : De l'activité et beaucoup de courses, pour presser ou proposer des solutions au porteur, pour peu d'impact au final. Son utilité est souvent réduite quand Paris dépasse les 60% de possession de balle comme ce fut le cas face à Lyon, toutefois on l'a vu très pertinent et propre techniquement en relais dans le coeur du jeu en seconde période. Un très bon centre de la gauche pour Cavani à l'heure de jeu, que l'Uruguayen a repris trop mollement.

Lucas : Il manque quelque chose au Brésilien et on ne reconnaît pas l'arme nucléaire qui avait terminé 2014 en trombe. Manque de fraicheur ou d'inspiration, toujours est-il qu'il n'a jamais su se situer et faire des différences, et il a affiché le record de ballons perdus de son camp (5). Remplacé par Lavezzi pour le dernier quart d'heure : on n'a pas vu l'Argentin qui n'est pas parvenu à couper un bon centre de Marquinhos dans les ultimes minutes.

Cavani : Encore un catalogue d'occasions manquées pour le Matador. Sur la première, Lopes a le mérite de bien sortir mais que dire de ses deux tentatives suivantes, pénalisées par des demi-frappes qui n'ont pas surpris le portier lyonnais. Signe de sa fébrilité, il a reçu un jaune pour contestation stupide. Exaspérant mais sa qualité d'appels a manqué à Paris en fin de match : Cabaye lui a succédé à la 82ème et il a pris son carton jaune habituel.

Ibrahimovic : Le Suédois a encore reculé en première période, pour peu de réussite avec seulement 40 ballons disputés et la perte de balle qui a rendu la balle aux Lyonnais sur le but (toutefois inscrit 35 secondes plus tard). Quand il a joué plus haut, il a fait mal aux locaux avec un bel enchaînement conservation-temporisation-décalage pour Cavani à la 12ème, deux belles têtes bien claquées par Lopes après la mi-temps et finalement, le but égalisateur sur pénalty, mérité.

Iaro


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